L’artiste malienne doit son succès au réseau de sympathies et de collaborations qu’elle a su développer, notamment à travers le festival Le Mali a des rappeuses, qu’elle a créé en 2017.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance jihadiste dirigée par Iyad Ag Ghaly, se dit prêt à négocier avec Bamako, mais pose ses conditions : que la France et l’ONU retirent leurs forces du Mali.
L’ancien Premier ministre malien était à Paris, fin février. Il a notamment plaidé auprès des autorités françaises pour un renforcement de l’appui militaire dans le Sahel.
Le Premier ministre malien a débuté mercredi une visite hautement symbolique dans le fief touareg de Kidal (Nord). La visite s’achèvera vendredi, dans le nord du pays.
En accusant des soldats français de la Légion étrangère d’avoir un comportement déplacé dans les « Pigalle de Bamako », l’ambassadeur du Mali en France a provoqué un grave incident diplomatique. Le ministre malien des Affaires étrangères est actuellement à Paris, pour désamorcer la crise.
La perception du conflit au Sahel ne correspond pas à la réalité du terrain. C’est la conviction de Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, qui plaide pour dépasser la seule analyse via le prisme de l’extrémisme religieux et prendre toute la mesure de l’importance, dans la perpétuation de la crise, des trafics qui alimentent les groupes jihadistes.
Après une visite dans la région de Mopti, le Premier ministre Boubou Cissé a demandé la levée des check-points tenus par la milice d’auto-défense dogon Dan Na Ambassagou, qui se dit prête à lever ses barrières de contrôle sous certaines conditions.
Après avoir longtemps refusé tout contact avec les jihadistes, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, entrouvre pour la première fois la porte à des pourparlers. Jusqu’où et à quel prix ?
L’armée malienne a annoncé dimanche avoir perdu trois soldats au cours de l’attaque, qui visait un camp militaire dans le nord du pays. Cinq soldats ont également été blessés.
Les outils numériques peuvent être mis au service de la lutte contre la corruption de manière « simple et efficace ». C’est la conviction de Kamissa Camara, ministre malienne de l’Économie numérique, rencontrée par Jeune Afrique en marge du Forum de Bamako.
Une délégation du département d’État américain a mené un audit de la Minusma, début février, alors que l’administration Trump envisage de réduire le budget qu’elle alloue aux missions onusiennes.
Le ministre malien de la Défense exige le remplacement de certains blindés livrés à l’armée. Encore obscure, l’affaire suscite interrogation, voire indignation.
Sadou Yehia, un éleveur malien, a été tué par des jihadistes quelques jours après la diffusion de son témoignage, à visage découvert, dans un reportage de France 24. Le drame, qui a provoqué une vive polémique, pose la question de la manière dont les médias internationaux traitent, parfois avec légèreté, les complexités des conflits qui secouent le Mali.
Depuis juin 2019, l’ancien président malien de la transition (78 ans) est le haut représentant d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) pour le centre du pays. Sa mission : trouver des solutions pour mettre fin à l’insécurité.
Ogossagou a de nouveau été le théâtre d’une attaque meurtrière, menée par des hommes armés non identifiés dans la nuit de jeudi à vendredi. Près de 160 civils avaient été tués en mars dernier dans ce village du centre du Mali.
Le contingent de 600 soldats maliens de l’armée reconstituée est arrivé ce 13 février à Kidal, bastion de la rébellion touarègue. Qui le compose et quel sera son rôle ? Décryptage.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé lundi que les autorités maliennes tentaient de dialoguer avec les chefs jihadistes. Si des canaux, formels ou informels, existaient déjà, cette annonce marque un tournant, Bamako assumant désormais cette nouvelle piste pour tenter d’éradiquer la crise sécuritaire.
Un message de soutien à l’artiste Ballaké Sissoko, qui accuse les douanes américaines d’avoir détruit sa kora, a été publié samedi 8 février sur la page Facebook du ministère malien de la Culture, avant d’être supprimé, puis démenti. Décryptage.
Ce 10 février, le premier bataillon de l’armée malienne reconstituée s’apprête à entrer dans Kidal, ville du nord-est du Mali demeurée longtemps sous le contrôle des anciens groupes rebelles.
Maître de la kora, le Malien Ballaké Sissoko accuse les douanes américaines d’avoir détruit son instrument lors des fouilles de sécurité à l’aéroport. Au-delà du coût matériel, la productrice de l’artiste s’interroge : « Les douanes américaines oseraient-elles démanteler un Stradivarius ? »
Tout en se redéployant au nord du pays, dans la zone des trois frontières (Mali-Burkina-Niger), la Minusma rétrocède ses camps aux Forces armées maliennes (Famas).
En détention provisoire depuis plus de six ans, l’ancien putschiste malien Amadou Haya Sanogo a été remis en liberté. Sans que la lumière ait été faite sur la mort de 21 « bérets rouges », en 2012.
Les forces françaises de l’opération Barkhane, engagée au Sahel contre les actions de plus en plus meurtrières des groupes jihadistes, vont passer de 4 500 à 5 100 militaires d’ici fin février.
Originaires de Bamako, les rappeurs MC Waraba et Mélèké Tchatcho mélangent instruments traditionnels mandingues (balafon, tama, kora…) et musique électronique. Leur objectif : faire redécouvrir la musique traditionnelle malienne.
La justice malienne a ordonné mardi 28 janvier la remise en liberté provisoire d’Amadou Haya Sanogo et de ses coaccusés, en attente depuis près de sept ans d’un jugement dans l’affaire « des bérets rouges », du nom des 21 hommes retrouvés morts dans une fosse commune près de Bamako.
À l’occasion des Rencontres de Bamako, les frères Amadou Baba et Django Cissé ont ouvert leurs archives aux visiteurs. Chez eux, la grande Histoire et le quotidien des Maliens se rejoignent.