Les résultats provisoires du premier tour des législatives illustrent un recul du Rassemblement pour le Mali, parti du président Ibrahim Boubacar Keïta, et une faible participation, sur fond d’insécurité et d’inquiétudes liées à la pandémie de coronavirus.
Le chef de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, « se porte bien », plus d’une semaine après son enlèvement, a déclaré vendredi 3 avril sa formation politique. Des négociations se poursuivent avec ses ravisseurs.
L’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel et celle portant sur l’achat de matériel militaire viennent d’être relancées au Mali. Classés sans suite en 2018, ces deux dossiers font l’objet d’une nouvelle information judiciaire. La Haute cour de justice est saisie, et un ancien directeur de cabinet d’Ibrahim Boubacar Keïta est derrière les barreaux.
Ibrahim Boubacar Keïta a décidé de maintenir les législatives du 29 mars, alors que le Mali est désormais confronté à l’expansion rapide du coronavirus. Aller voter ou rester chez soi ? Face au coronavirus, le taux d’abstention risque d’être élevé, malgré les mesures prises par les autorités.
Depuis l’enlèvement du chef de file de l’opposition malienne, plusieurs notables de la région de Tombouctou conduisent les négociations avec les ravisseurs. Selon plusieurs d’entre eux, Soumaïla Cissé est bien détenu par un groupe affilié à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.
Entre volontarisme résiliant et menaces décuplées, entre coronavirus et terrorisme, le Mali prévoit d’assurer, dimanche la continuité de sa vie démocratique. Doit-il justifier la tenue de son scrutin législatif par les exemples français ou guinéen ?
Alors que le pays faisait jusqu’à présent figure d’exception, le Mali vient officiellement d’annoncer ses deux premiers cas de coronavirus. Si les spécialistes craignent que la menace ait été sous-évaluée et que le pays ne soit pas prêt à faire face à une propagation du virus, les autorités, elles, ont décidé de maintenir les législatives.
Porté disparu depuis mercredi après-midi alors qu’il était en campagne électorale dans la région de Niafunké, Soumaïla Cissé a bien été enlevé, ont confirmé le gouvernement ainsi que l’entourage du chef de file de l’opposition.
Le chef de file de l’opposition parlementaire malienne n’a plus donné de nouvelles depuis ce mercredi après-midi, alors qu’il devait se rendre dans un village de la circonscription électorale de Niafunké, dans le cadre de la campagne des législatives.
Extraite de la prison de Fleury-Mérogis pour des raisons de santé, l’artiste malienne pourra rester dans un appartement parisien le temps que se déroule sa procédure judiciaire dans le pays.
Plusieurs fois reportées depuis octobre 2018, les élections législatives se tiendront le 29 mars, dans un contexte sécuritaire et sanitaire particulièrement tendu. Très attendu par l’opposition, le scrutin sera surtout l’occasion pour IBK et son parti d’éprouver leur crédibilité. Sept millions et demi d’électeurs sont appelés aux urnes.
La chanteuse, écrouée en France à la prison de Fleury-Mérogis, poursuit sa grève de la faim entamée il y a une semaine. Les soutiens internationaux se multiplient.
L’influent imam, figure de proue des partisans du dialogue avec les jihadistes au Mali, dénonce la mauvaise gouvernance et répond à ses détracteurs qui lui reprochent de s’impliquer sur la scène politique.
Une étude est en cours pour évaluer le montant des investissements nécessaires à la réhabilitation de la ligne ferroviaire entre les capitales sénégalaise et malienne, sur laquelle plus aucun train ne roule depuis 2018.
En conflit avec son ancien compagnon sur la garde de leur fille de cinq ans, l’artiste malienne est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen pour enlèvement, séquestration et prise d’otage. Depuis la prison de Fleury-Mérogis, elle a entamé une grève de la faim.
L’influent fils du chef de l’État malien est candidat aux législatives du 29 mars. Président de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, il avait été élu député une première fois en 2013. Pour dynamiser sa campagne, celui qui est aussi homme d’affaires peut compter sur un quatuor de fidèles.
Les conditions imposées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) comme préalable à tout dialogue avec Bamako semblent inacceptables pour les autorités maliennes, comme pour leurs partenaires étrangers. Certains acteurs locaux veulent pourtant croire qu’un retrait militaire de la France et de l’ONU est envisageable.
L’artiste malienne doit son succès au réseau de sympathies et de collaborations qu’elle a su développer, notamment à travers le festival Le Mali a des rappeuses, qu’elle a créé en 2017.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance jihadiste dirigée par Iyad Ag Ghaly, se dit prêt à négocier avec Bamako, mais pose ses conditions : que la France et l’ONU retirent leurs forces du Mali.
L’ancien Premier ministre malien était à Paris, fin février. Il a notamment plaidé auprès des autorités françaises pour un renforcement de l’appui militaire dans le Sahel.
Le Premier ministre malien a débuté mercredi une visite hautement symbolique dans le fief touareg de Kidal (Nord). La visite s’achèvera vendredi, dans le nord du pays.
En accusant des soldats français de la Légion étrangère d’avoir un comportement déplacé dans les « Pigalle de Bamako », l’ambassadeur du Mali en France a provoqué un grave incident diplomatique. Le ministre malien des Affaires étrangères est actuellement à Paris, pour désamorcer la crise.
La perception du conflit au Sahel ne correspond pas à la réalité du terrain. C’est la conviction de Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, qui plaide pour dépasser la seule analyse via le prisme de l’extrémisme religieux et prendre toute la mesure de l’importance, dans la perpétuation de la crise, des trafics qui alimentent les groupes jihadistes.
Après une visite dans la région de Mopti, le Premier ministre Boubou Cissé a demandé la levée des check-points tenus par la milice d’auto-défense dogon Dan Na Ambassagou, qui se dit prête à lever ses barrières de contrôle sous certaines conditions.
Après avoir longtemps refusé tout contact avec les jihadistes, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, entrouvre pour la première fois la porte à des pourparlers. Jusqu’où et à quel prix ?
L’armée malienne a annoncé dimanche avoir perdu trois soldats au cours de l’attaque, qui visait un camp militaire dans le nord du pays. Cinq soldats ont également été blessés.
Les outils numériques peuvent être mis au service de la lutte contre la corruption de manière « simple et efficace ». C’est la conviction de Kamissa Camara, ministre malienne de l’Économie numérique, rencontrée par Jeune Afrique en marge du Forum de Bamako.
Une délégation du département d’État américain a mené un audit de la Minusma, début février, alors que l’administration Trump envisage de réduire le budget qu’elle alloue aux missions onusiennes.