Le président Ibrahim Boubacar Keïta a appelé les Maliens à ne pas « mordre la main » de ceux qui leur viennent en aide, dont la France, face aux expressions d’hostilité à la présence de forces étrangères dans le pays en guerre.
L’arrestation puis le placement sous contrôle judiciaire pour « complicité avec les terroristes » du célèbre avocat malien Hassan Barry a suscité une vive polémique dans le pays. Au cœur du dossier, des « négociations » ouvertes par Bamako avec Amadou Koufa, le chef de la Katiba Macina.
La collision entre les deux hélicoptères lundi soir au Mali, qui a causé la mort de 13 soldats français, n’est pas due à des tirs ou à une action des jihadistes qu’ils combattaient, a affirmé vendredi le chef d’état-major de l’armée française, contrairement à la revendication la veille de l’État islamique.
Le président Emmanuel Macron a annoncé jeudi vouloir réexaminer la stratégie des forces antijihadistes françaises au Sahel et appelé les Européens à s’engager plus à leur côté.
Le président nigérien, qui a plusieurs fois mis en cause le statut de Kidal, qu’il considère comme « une menace » pour son pays, a reçu mardi à Niamey des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Le célèbre avocat malien a passé trois jours aux mains des services de renseignement, avant d’être relâché lundi, dans une affaire qui nourrit les spéculations sur l’existence ou non de canaux de communication entre Bamako et des jihadistes.
Cinq mois après avoir annoncé une réflexion stratégique sur la cession de ses parts dans des banques de détail au Burkina Faso, au Mali et en Guinée-Conakry, BNP Paribas entame des négociations serrées avec l’Ivoirien Bernard Dossongui Koné et le Burkinabè Simon Tiemtoré.
Treize soldats français ont été tués lundi soir dans le crash de deux hélicoptères au Mali alors qu’ils étaient en opération de combat contre un groupe jihadiste.
Le Burkina Faso accuse l’armée malienne d’avoir mené une incursion sur son territoire et de s’être attaquée à des civils, au cours d’une opération menée sans aucune coordination avec la hiérarchie militaire burkinabè.
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le chanteur malien Salif Keita accuse la France de financer des actes jihadistes. Il demande à Ibrahim Boubakar Keïta de réagir ou de démissionner…
Une nouvelle attaque attribuée aux jihadistes a coûté la vie à 24 soldats maliens au sud de Ménaka, à la frontière avec le Niger. Celle-ci intervient alors que l’armée malienne a essuyé une centaine de morts depuis le début du mois de novembre.
Des milliers de personnes ont manifesté vendredi à Bamako à l’appel de l’opposition pour soutenir l’armée malienne, réclamer un meilleur équipement militaire et l’arrestation des personnes impliquées, selon elles, dans des « détournement de fonds » destinés à équiper les soldats, ont rapporté des journalistes de l’AFP.
Confrontée à la multiplication des attaques visant l’armée, et à des bilans qui ne cessent d’augmenter, les autorités maliennes ont décidé d’un changement majeur de stratégie. Quel sera le nouveau dispositif déployé face aux groupes armés et aux jihadistes ? Sera-t-il à même de freiner la dégradation de la situation sécuritaire ? Analyse.
L’Afrique de l’Ouest dit vouloir plus d’intégration économique régionale. Elle y travaille, jusque dans les domaines agricole et monétaire, mais son infrastructure de sécurité n’a pas évolué au même rythme, et cela pourrait être son maillon faible.
Les jihadistes et les autres groupes armés ont trouvé dans les mines d’or du Sahel une nouvelle source de revenus, profitant de la défaillance des États concernés, met en garde l’ONG International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié mercredi.
Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou et Ibrahim Boubacar Keïta participaient, mardi 12 novembre, au Forum de Paris sur la paix. Les trois hommes sont passés à l’offensive, fustigeant le manque de solidarité de la communauté internationale.
L’armée malienne mène actuellement une offensive « de grande envergure » dans le centre du pays dans laquelle plusieurs jihadistes ont été tués, a indiqué lundi le gouvernement. Cette opération fait suite aux récentes attaques meurtrières qui ont causé la mort d’une centaine de soldats maliens en l’espace d’un mois.
La police malienne a annoncé des mesures disciplinaires après la diffusion d’une vidéo suggérant que des passagers arrivés à l’aéroport international de Bamako sont entrés sur le territoire sans croiser de policier, ni subir de contrôle.
Entre 3 500 et 5 000 personnes se sont réunies vendredi 8 novembre à Bamako pour exprimer leur soutien à l’armée nationale, frappée par deux attaques meurtrières en un mois et confrontée au doute face à la pression terroriste.
Le Marocain Ali Maychou, considéré comme le numéro deux et leader religieux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), organisation jihadiste reliée à Al-Qaïda, a été tué par les forces françaises au Mali début octobre, a annoncé mardi la ministre française des Armées Florence Parly.
Ibrahim Boubacar Keïta a appelé lundi soir les Maliens à « l’union sacrée » derrière leur armée, face à « la gravité de la situation dans le pays ». Un discours que le président malien a adressé à la nation trois jours après l’une des attaques les plus meurtrières ayant visées l’armée.
Le groupe jihadiste État islamique a revendiqué l’attaque dans laquelle 49 soldats maliens sont morts vendredi dans la région de Ménaka, ainsi que celle d’un militaire français, victime d’un engin explosif samedi lors d’une opération.
L’armée malienne a essuyé vendredi 1er octobre une de ses plus grosses pertes depuis plusieurs années avec la mort de 49 soldats et d’un civil dans une « attaque terroriste » contre un poste militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger.
Le président de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) tient le ministre malien des Affaires étrangères pour responsable du changement de discours de Bamako sur l’accord de paix.
Une demi-douzaine d’enseignants enlevés vendredi à quelque 150 kilomètres au nord de Mopti ont été libérés, a annoncé le gouvernement malien lundi 28 octobre. Selon une source sécuritaire, les assaillants avaient attaqué l’école car des cours y sont dispensés en français.
Le groupe armé, signataire de l’accord de paix de 2015 au Mali, a déclaré samedi à Kidal « réfléchir » à se transformer en parti politique, dans le but d’accélérer la mise en oeuvre de l’accord.
Le groupe songhaï Ganda Izo, signataire de l’accord de paix de 2015 au Mali, a perdu 5 de ses membres. Ils auraient été tués mercredi par des djihadistes présumés, selon le secrétaire général du mouvement.