Les travaux de construction de la plus grande centrale solaire photovoltaïque d’Afrique de l’Ouest, selon la ministre malienne de l’Énergie, ont débuté vendredi près de Bamako. Un projet en collaboration avec la Russie.
Les appels à l’organisation d’élections se multiplient au sein de la classe politique malienne, qui craint qu’Assimi Goïta ne se maintienne au pouvoir, comme l’y invitent les conclusions du récent dialogue intermalien.
Les rumeurs de rapprochement entre les séparatistes du Nord et le groupe jihadiste d’Iyad Ag Ghali ont été relancées, mi-mai, à la suite d’un enregistrement faisant état de « discussions » entre les deux groupes.
La justice malienne a condamné lundi 20 mai à deux ans de prison, dont un ferme, cet universitaire et militant politique reconnu, auteur d’un livre critiquant la communication de la junte au pouvoir.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont « finalisé » à Niamey un projet de texte créant la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), que les dirigeants de ces trois régimes militaires devraient adopter ces « prochaines semaines ».
Les soutiens de la junte au pouvoir au Mali ont ouvert vendredi la voie à « deux à cinq ans » supplémentaires de régime militaire, ainsi qu’à la candidature du colonel Assimi Goïta à une future présidentielle.
L’ultime séquence du dialogue national, qui ambitionne d’instaurer une paix durable après plus d’une décennie de crise, s’est ouverte ce lundi 6 mai à Bamako.
Des « instructeurs français » face au M23 en RDC, tensions entre le Mali et la Mauritanie, soupçons de complot en Côte d’Ivoire, cartographie des prêts chinois accordés à l’Afrique, pénurie de médicaments au Maroc… Notre Brief hebdomadaire sur les articles qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Le Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) sera dirigé par Bilal Ag Acherif, une figure de la rébellion indépendantiste.
2024 devait être l’année des scrutins présidentiels dans les deux pays. Mais ni la junte d’Assimi Goïta ni celle d’Ibrahim Traoré ne semblent vouloir mettre un terme à leurs régimes de transition.
Abou Houzeifa, dit Hugo, a été repéré puis tué par les Fama dans la région de la Ménaka. Washington avait mis sa tête à prix à 5 millions de dollars après l’attaque contre des forces spéciales américaines à Tongo Tongo au Niger, en 2017.
Si elle ne se prononce pas sur la délicate question de la fin de la transition, la Cour constitutionnelle malienne tente de redorer son blason à moindres frais en demandant des comptes sur les émoluments des membres du CNT.
Entre le président de la transition malienne et le chef d’État mauritanien, les tensions n’ont jamais été aussi fortes. Peuvent-ils éviter que la situation ne s’envenime davantage ?
Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi en RDC, affaire Veolia au Maroc, boycott de KFC en Algérie… Notre Brief hebdomadaire sur les infos qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Deux cars de transport ont été détournés par des présumés jihadistes sur la RN 15 entre Bandiagara et Bankass, dans le centre du pays. Certains de leurs passagers ont été libérés, mais la plupart sont toujours détenus par leurs ravisseurs.
Ayant réussi à assainir ses ratios financiers, la filiale malienne du groupe marocain va verser des dividendes à ses actionnaires, une première depuis 2020.
Plus de 110 civils, qui voyageaient à bord de trois bus de transport, ont été enlevés la semaine dernière lors d’une attaque entre Bandiagara et Bankass, dans le centre du pays.
Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, s’est engagé, le 31 décembre dernier, à améliorer la fourniture de l’électricité en pointant du doigt « des années de mauvaise gestion ». Avec parfois moins de six heures de courant par jour, et dans un contexte de canicule, les Maliens ne peuvent plus attendre.
Cette visite survient deux semaines après que la Mauritanie a accusé l’armée malienne et ses alliés russes du groupe Wagner d’avoir poursuivi en territoire mauritanien des hommes armés et d’avoir tué des civils.
Dissoute mercredi par Bamako, la plateforme de « l’Appel du 20 février pour sauver le Mali » balaye une décision « arbitraire » et réclame « la tenue de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais ».
La canicule qui a endeuillé le Mali et le Burkina Faso au début d’avril est bien liée à un changement climatique « d’origine humaine », affirme un réseau de scientifiques.
Les autorités ont annoncé mercredi 17 avril la dissolution de « l’Appel du 20 février pour sauver le Mali », opérant un nouveau tour de vis autoritaire contre l’opposition.
Pierre angulaire de l’avènement démocratique malien, l’Association des élèves et étudiants (AEEM) a été dissoute en mars par les colonels au pouvoir. Une décision qui, sous couvert de lutte contre la violence en milieu universitaire, révèle la volonté de démanteler un « État dans l’État » menaçant le pouvoir.
L’Union africaine a exhorté samedi les colonels au pouvoir au Mali à « travailler à une feuille de route visant à achever le processus de transition » dans le pays, où la perspective d’élections a été repoussée sine die.
Le Premier ministre de transition a justifié le non respect du délai du 26 mars pour le retour du pouvoir aux civils en invoquant des menaces extérieures.
Au Mali, la junte a annoncé la suspension des activités des partis politiques jusqu’à nouvel ordre. L’opposant en exil, farouche détracteur des militaires au pouvoir, appelle le peuple malien à se mobiliser contre un régime « illégal et illégitime ».
Critiquée pour le non-respect du chronogramme de la transition, la junte malienne invoque des défis sécuritaires afin de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les activités des partis politiques et associations assimilées.