L’Afrique de l’Ouest dit vouloir plus d’intégration économique régionale. Elle y travaille, jusque dans les domaines agricole et monétaire, mais son infrastructure de sécurité n’a pas évolué au même rythme, et cela pourrait être son maillon faible.
Les jihadistes et les autres groupes armés ont trouvé dans les mines d’or du Sahel une nouvelle source de revenus, profitant de la défaillance des États concernés, met en garde l’ONG International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié mercredi.
Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou et Ibrahim Boubacar Keïta participaient, mardi 12 novembre, au Forum de Paris sur la paix. Les trois hommes sont passés à l’offensive, fustigeant le manque de solidarité de la communauté internationale.
L’armée malienne mène actuellement une offensive « de grande envergure » dans le centre du pays dans laquelle plusieurs jihadistes ont été tués, a indiqué lundi le gouvernement. Cette opération fait suite aux récentes attaques meurtrières qui ont causé la mort d’une centaine de soldats maliens en l’espace d’un mois.
La police malienne a annoncé des mesures disciplinaires après la diffusion d’une vidéo suggérant que des passagers arrivés à l’aéroport international de Bamako sont entrés sur le territoire sans croiser de policier, ni subir de contrôle.
Entre 3 500 et 5 000 personnes se sont réunies vendredi 8 novembre à Bamako pour exprimer leur soutien à l’armée nationale, frappée par deux attaques meurtrières en un mois et confrontée au doute face à la pression terroriste.
Le Marocain Ali Maychou, considéré comme le numéro deux et leader religieux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), organisation jihadiste reliée à Al-Qaïda, a été tué par les forces françaises au Mali début octobre, a annoncé mardi la ministre française des Armées Florence Parly.
Ibrahim Boubacar Keïta a appelé lundi soir les Maliens à « l’union sacrée » derrière leur armée, face à « la gravité de la situation dans le pays ». Un discours que le président malien a adressé à la nation trois jours après l’une des attaques les plus meurtrières ayant visées l’armée.
Le groupe jihadiste État islamique a revendiqué l’attaque dans laquelle 49 soldats maliens sont morts vendredi dans la région de Ménaka, ainsi que celle d’un militaire français, victime d’un engin explosif samedi lors d’une opération.
L’armée malienne a essuyé vendredi 1er octobre une de ses plus grosses pertes depuis plusieurs années avec la mort de 49 soldats et d’un civil dans une « attaque terroriste » contre un poste militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger.
Le président de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) tient le ministre malien des Affaires étrangères pour responsable du changement de discours de Bamako sur l’accord de paix.
Une demi-douzaine d’enseignants enlevés vendredi à quelque 150 kilomètres au nord de Mopti ont été libérés, a annoncé le gouvernement malien lundi 28 octobre. Selon une source sécuritaire, les assaillants avaient attaqué l’école car des cours y sont dispensés en français.
Le groupe armé, signataire de l’accord de paix de 2015 au Mali, a déclaré samedi à Kidal « réfléchir » à se transformer en parti politique, dans le but d’accélérer la mise en oeuvre de l’accord.
Le groupe songhaï Ganda Izo, signataire de l’accord de paix de 2015 au Mali, a perdu 5 de ses membres. Ils auraient été tués mercredi par des djihadistes présumés, selon le secrétaire général du mouvement.
L’euphorie qu’avait provoqué l’arrivée des troupes françaises au Mali en 2013 a laissé place à un sentiment anti-français de plus en plus fort au sein d’une partie de la population, lassée par une guerre qui s’éternise.
Le puissant maire de Bamako, Adama Sangaré, a été placé sous mandat de dépôt, mardi soir, après avoir été est entendu par le pôle économique et financier du tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako dans le cadre d’une enquête sur la gestion d’un contrat d’éclairage de la ville lors du cinquantenaire de l’indépendance du Mali en 2010.
L’armée malienne a indiqué vendredi soir avoir « neutralisé » une cinquantaine d’ennemis dans la contre-offensive lancée après le revers meurtrier infligé par les jihadistes au début du mois dans le centre du pays en guerre.
L’état d’urgence, en vigueur quasiment sans interruption depuis l’attentat de Bamako de novembre 2015, a été de nouveau prorogé pour un an à partir du 31 octobre.
Malgré la disproportion des forces sur le terrain, les États de la région n’entrevoient pas d’issue à une guerre qui s’autoalimente et mine les États de l’intérieur. Pour y mettre fin, il n’est aujourd’hui d’autre solution que militaire. À condition que l’intervention extérieure soit acceptée et perçue comme légitime.
Une opération pour le dépôt des armes de 8500 combattants vient d’être lancée par le Premier ministre Boubou Cissé. Elle vise à endiguer le « cycle infernal » de violences qui ensanglantent la région et menacent la stabilité du pays.
Après presque quatre ans de crise institutionnelle, le football malien commence à se redresser, désormais doté d’une vraie fédération, dont Mamoutou Touré, dit « Bavieux », vient de prendre la tête. Mais les rivalités de clans ont laissé des traces.
Le dialogue censé aboutir à des réformes institutionnelles et Constitutionnelles et accélérer la mise en œuvre de l’Accord de paix a débuté dans plusieurs communes en début de semaine. Inédit dans sa forme, dont l’objectif est de remonter les doléances au plus près du terrain, il est cependant déjà la cible de nombreuses critiques.
La ministre française des Armées Florence Parly tente de convaincre ses partenaires européens d’envoyer des forces spéciales aux côtés des militaires maliens dans le Nord et le long de la frontière avec le Burkina Faso.
Les États-Unis ont montré de l’impatience, mardi, à l’ONU, face à l’évolution de la situation au Mali, jugeant inacceptable que des parties à l’accord de paix de 2015 profitent de l’opération de maintien de la paix (Minusma) sans s’acquitter de leurs obligations.
Le président malien a reçu l’ancien chef de l’État Alpha Oumar Konaré (AOK), mi-septembre, afin de convaincre l’opposition de participer au dialogue politique inclusif.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a qualifié « d’élucubrations » les spéculations sur un putsch militaire à la suite d’un revers meurtrier infligé par les jihadistes à l’armée, alors qu’il recevait la classe politique samedi.
Bakary Togola est en détention préventive depuis le 13 septembre dans le cadre d’une enquête portant sur le détournement de près de 10 milliards de francs CFA. Cet homme d’origine paysanne, devenu incontournable dans le secteur du coton malien, est accusé d’être au centre d’un système de corruption dont les ramifications pourraient s’étendre au monde politique.
L’armée malienne a perdu 38 soldats dans l’attaque de deux camps par des jihadistes en début de semaine, selon un nouveau bilan officiel communiqué jeudi soir et aggravant encore la sévérité du coup reçu par les forces gouvernementales.