La vie après le pouvoir (1/6). Résidant au Sénégal depuis le putsch de 2012, l’ancien chef de l’État malien vit un exil paisible, entouré des siens. Mais les menaces qui pèsent sur son pays d’origine ne le laissent pas indifférent, loin de là.
Les deux accords signés en l’espace de quelques jours dans le Centre du Mali marquent-ils le début d’un reflux des violences intercommunautaires qui sévissent dans cette partie du pays ? C’est en tout cas ce qu’espèrent vivement les signataires, de même que les autorités de Bamako.
Des accords « de cessation des hostilités » ont été signés par des groupes armés peuls et dogons qui se déchirent depuis des mois dans plusieurs localités du centre du Mali, en marge d’une visite du Premier ministre Boubou Cissé, a-t-on appris lundi de sources officielles.
Alors que les critiques se font de plus en plus virulentes sur l’échec de la stratégie du « tout-sécuritaire » dans la résolution de la crise au Mali, Loubna Benhayoune, en charge du programme « Stabilisation et Relèvement », assure que la mission onusienne fait des efforts sur le front de la stabilisation, mais également que « dans un contexte de guerre asymétrique » la sécurité est un préalable.
Le ministre malien des Affaires étrangères était à Alger, les 16 et 17 juillet. Au centre de ses échanges avec les autorités algériennes : les questions migratoires.
Six ans après l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon au Mali, une enquête de RFI révèle que les forces spéciales françaises auraient pourchassé leurs ravisseurs. Si l’armée française n’a pas commenté ces révélations qui contredisent la version officielle, une source à la Minusma en confirme certaines.
L’ancien ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Hubert Coulibaly, a profité de son passage à Paris pour multiplier les rencontres en amont du sommet Afrique-France, qui se tiendra en 2020 en France. Il a notmment échangé sur le sujet avec Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, dont il est proche.
Un véhicule piégé a explosé ce lundi à l’entrée de la vaste base militaire française de Gao, dans le nord-est du Mali, faisant trois blessés français et estoniens, a annoncé le porte-parole de l’état-major français des armées, le colonel Frédéric Barbry.
La Plateforme contre la corruption et le chômage (PCC) au Mali a porté plainte contre huit mille agents de l’État qui ne seraient pas en conformité avec la loi en matière de justification de leurs biens.
L’image a choqué, au Mali. Mercredi, des manifestants ont brûlé le drapeau national à Kidal. Un énième épisode dans le bras de fer que se livrent le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), pourtant tous deux signataires de l’accord de paix.
En marge des cérémonies d’hommage à Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du Parti socialiste décédé lundi, Macky Sall et Ibrahim Boubacar Keïta ont connu une mésaventure, mercredi : la limousine présidentielle dans laquelle ils roulaient a pris feu. Plus de peur que de mal pour les deux chefs d’État, sortis indemnes de l’incident.
Opposé à la prorogation du mandat des députés maliens, le riche homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, arrivé troisième à la présidentielle de 2018, semble depuis avoir trouvé sa place au sein de l’opposition.
L’ancien ministre malien des Affaires étrangères a pris la tête début juin de l’Action républicaine pour le progrès. Une coalition qui regroupe notamment des partis qui ont claqué la porte de la mouvance présidentielle et dont Tiéman Hubert Coulibaly, explique qu’elle a pour vocation « d’affirmer une identité différente et des positions qui pourraient être divergentes ».
Suspecté d’avoir participé aux exactions perpétrées par des groupes jihadistes à Tombouctou entre 2012 et 2013, Al Hassan comparaît devant la CPI. Si les audiences de confirmation des charges s’achèvent le 17 juillet prochain, les juges ont au plus tard jusqu’au 30 septembre pour décider s’il y a lieu ou non d’organiser un procès contre lui.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé les sanctions contre cinq Maliens, tous des membres importants de groupes armés du Nord. Accusés notamment d’entrave à l’application de l’accord de paix, de trafic de drogue et d’armes, ils sont désormais interdits de voyager à l’extérieur du Mali.
Nommé le 22 avril, le Premier ministre malien dirige un gouvernement ouvert à des partis d’opposition. Le 3 juillet, il s’est rendu dans le centre du pays pour réaffirmer l’autorité de l’État dans les régions en proie à des violences intercommunautaires. Dans ses tâches quotidiennes, Boubou Cissé s’appuie sur un carré de fidèles.
Avec la reformation de Las Maravillas de Mali, groupe mythique des sixties, Boncana Maïga ranime la fièvre cubaine qui s’était emparée des musiciens africains il y a plus de cinquante ans.
Longtemps dominés dans le jeu par les Maliens dans ce huitième de finale de la CAN 2019, les Éléphants ivoiriens ont puni la maladresse de leurs rivaux grâce à un but de Zaha.
Pas une semaine ne passe sans que le centre du Mali ne soit le théâtre d’un nouveau massacre de civils. À chaque fois, les témoins dressent le même constat : l’armée censée repousser les assaillants n’arrive qu’après le départ de ces derniers.
L’influence grandissante des organisations musulmanes au Mali alimente les craintes d’une partie de la classe politique malienne. Qu’en est-il réellement au regard de l’histoire politique du pays ? Cette thèse ne mérite-t-elle pas d’être nuancée ?
Le Premier ministre malien Boubou Cissé a profité de sa première visite officielle à Abidjan pour retrouver de vieilles connaissances, notamment des hommes d’affaires maliens établis en Côte d’Ivoire.
Menace terroriste, tensions communautaires, urgences sociales… Pour sa première interview depuis sa réélection, en août 2018, le chef de l’État apparaît lucide sur les difficultés qui menacent la stabilité de son pays. Et déterminé à y remédier avant 2023.
Terrorisme, violences intercommunautaires, questions sociales… Pour sa première interview depuis sa réélection, et alors que son pays est confronté à une crise sécuritaire sans précédent, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a choisi Jeune Afrique.
Ce match nul fait les affaires du Mali qui conserve la tête du groupe E avant le dernier match de la phase de poule. La Tunisie sera dans l’obligation de battre la Mauritanie pour voir les huitièmes de finale.
En crise depuis plus de cinq ans, le football malien pourrait s’en sortir au cours de l’été. Mais les rivalités de clans et de personnes ont fait beaucoup de mal aux clubs, dont les finances sont dans le rouge.
Cheick Sidi Diarra, président du comité chargé de mener le « dialogue politique inclusif », a reçu sa feuille de route des mains du président Ibrahim Boubacar Keïta, mardi au palais de Koulouba. Il affirme vouloir aborder tous les sujets, « sans tabou », mais insiste sur les points non négociables.