L’attaque du village dogon de Sobane Da, dans le centre du Mali, dans la nuit de dimanche à lundi, est l’œuvre d’hommes armés « soupçonnés d’être des terroristes », selon le gouvernement malien. Un bilan encore provisoire fait état d’au moins 95 tués et 19 disparus.
Le gouvernement malien a adopté un projet de loi prolongeant jusqu’à mai 2020 le mandat des députés. Cela devrait notamment permettre une révision constitutionnelle intégrant des réformes prévues par l’accord de paix de 2015.
Après plusieurs mois d’investigations, la mission de l’ONU au Mali a rendu public son rapport d’enquête sur l’attaque de Koulogon, qui a fait 39 civils tués, tous peuls, le 1er janvier. Si le rapport pointe du doigt les chasseurs traditionnels dozos, les familles des victimes se disent inquiètes de les voir un jour jugés.
Initialement prévues en octobre 2018, les élections législatives ont été reportées sine die et le mandat des députés prorogé de six mois. Mais à quelques jours de la fin de cette prolongation, tout porte à croire que le scrutin sera de nouveau reporté.
Malgré les moyens, militaires et financiers, déployés, la stratégie actuellement à l’œuvre dans le Sahel s’est révélée incapable d’enrayer la menace jihadiste. Alors que la crise débouche désormais sur des conflits intercommunautaires meurtriers, l’ancien général français Bruno Clément-Bollée dresse un constat sans appel : la communauté internationale fait fausse route.
Le Premier ministre malien Boubou Cissé s’est engagé devant plusieurs diplomates étrangers à remettre d’ici trois mois un calendrier et une feuille de route pour favoriser l’application de l’accord de paix de 2015.
Une dizaine de jihadistes ont été mis hors de combat au cours d’une opération aéroterrestre menée vendredi par les militaires français de la force Barkhane dans le Gourma, région malienne frontalière du Burkina Faso. En parallèle, l’armée française a mené du 20 mai au 3 juin une opération « majeure » avec l’armée burkinabè dans le nord du Burkina.
Vieille de soixante-deux ans, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) a été le théâtre de matchs qui sont restés dans les mémoires. Jeune Afrique en a sélectionnés cinq parmi les plus marquants de la compétition.
Djénéba N’Diaye, seule femme candidate à la présidentielle de 2018 au Mali, compte désormais se présenter aux élections législatives de juin prochain, dans le cercle de Sikasso.
Entre 2017 et 2018, le nombre de plaintes mettant en cause des agents publics reçues par le médiateur de la République ont augmenté de 56,5 %. C’est ce que révèle le rapport annuel qui doit être dévoilé ce jeudi, et dont Jeune Afrique a obtenu copie.
Aujourd’hui, tant l’Afghanistan que le Mali sont des échecs de luttes anti-insurrectionnelles, pour lesquelles la polarisation des identités empêche un règlement solide et durable des conflits. C’est l’analyse que dresse le chercheur Arthur Stein spécialiste des guerres civiles et de la reconstruction post-conflits.
Face au cycle de violences meurtrières dans le centre du Mali et sans perspective de solution militaire, le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) recommande dans un rapport publié mardi de tenter d’établir un dialogue avec les jihadistes et leurs partisans.
Peu avant sa nomination au poste de nouveau ministre malien chargé des Réformes institutionnelles, Amadou Thiam présidait encore l’ADP-Maliba, parti arrivé troisième à la dernière présidentielle. Au gouvernement, le ministre âgé de 35 ans hérite du brûlant dossier de la révision de la Constitution, un pilier important de la mise en œuvre de l’accord de paix. Portrait en cinq points.
Le jury de la compétition du 72ème festival de Cannes a décidé distinguer avant tout des films qui ont une portée politique. Et en premier lieu en couronnant « Atlantique », de Mati Diop, et « Les Misérables », de Ladj Ly.
Après cinq mois de grève, les enseignants ont accepté de reprendre les cours, lundi, après être parvenu à s’entendre avec le gouvernement. Que contient exactement l’accord de conciliation, obtenu après des négociations tendues, et revendiqué comme une victoire par les syndicats ?
Tiébilé Dramé, nommé ministre des Affaires étrangères le 5 mai, a mené ses premières missions à l’extérieur. Il s’est rendu en Europe, du 14 au 16 mai, pour une mini-tournée lors de laquelle il a notamment rencontré la chef de la diplomatie européenne et été reçu à l’Élysée.
Sept personnes, dont deux gendarmes et un douanier maliens, ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans le sud du Mali, lors d’une attaque au poste de Kouri, frontalier du Burkina Faso.
Des attaques ont visé samedi la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation pour le Mali (Minusma) à Tombouctou et à Tessalit, tuant un Casque bleu nigérian, a annoncé le secrétaire général de l’ONU António Guterres.
Après l’orage qui a surpris Bamako jeudi, au tout début de la saison des pluies, l’eau continue à dévaler des collines entourant le quartier populaire de Niamakoro, où décharges sauvages et urbanisation anarchique ont alourdi le bilan d’un phénomène météo pourtant habituel au Mali.
Après la signature d’un accord entre le pouvoir et l’opposition, cet adversaire d’Ibrahim Boubacar Keïta a été nommé, le 5 mai, ministre des Affaires étrangères du Mali au sein d’un gouvernement d’ouverture. Voici les dix choses à savoir sur Tiébilé Dramé.
Alors que l’accord de paix tarde à être appliqué, des initiatives locales se lancent dans le nord du pays où anciens jihadistes et représentants de l’administration malienne et de l’ONU travaillent de concert pour venir en aide aux populations. Reportage à Koigouma, dans la région de Tombouctou.
Géant mondial de la production aurifère, le groupe canadien B2Gold va investir 50 millions de dollars (44,6 millions d’euros) dans la mine d’or de Fekola au Mali, pour intensifier son exploitation et augmenter ses rendements de production.
C’est une histoire banale mais emblématique des maux qui rongent le pays. L’histoire d’un homme et de son groupe armé qui, accusés des pires exactions, disent ne vouloir que défendre les Dogons.
Vu de l’extérieur, l’arrivée de Tiébilé Dramé à la tête du ministère malien des Affaires étrangères a de quoi déconcerter. Elle a pourtant une explication : en Afrique, plus que partout ailleurs, être opposant est un dur métier. On risque la prison, parfois sa peau, mais surtout on y laisse sa fortune.
Révision constitutionnelle, situation sécuritaire, dialogue avec les syndicats de la fonction publique… Le nouveau gouvernement malien réussira-t-il là où les précédents ont échoué ? L’ouverture, symbolisée par l’entrée de deux opposants dans le gouvernement, suffira-t-elle à décrisper la situation politique ?
Un préfet et un journaliste maliens enlevés dans le centre du pays, auraient été libérés en février dernier en échange de 18 jihadistes retenus par la justice, dont un condamné en août 2017 à dix ans de prison, ont déclaré plusieurs sources concordantes.
Mamadou Koné, dit Super Koné, s’est éteint lundi 6 mai à Montfermeil, dans la banlieue parisienne, à l’âge de 71 ans. Au cours d’un demi-siècle de carrière, il aura photographié la plupart des présidents et chefs d’État africains.
Le nouveau gouvernement malien a été dévoilé ce dimanche. Arrivée d’opposants dans une logique d’ouverture, mais aussi de nouveaux ministres et des poids lourds toujours présents : voici les principaux enseignements à retenir de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Boubou Cissé.