La liste du nouveau gouvernement de Boubou Cissé a été dévoilée le 5 mai. Des membres de l’opposition y font notamment leur entrée, comme Tiébilé Dramé, président du Parti pour la renaissance nationale, nommé ministre des Affaires étrangères.
L’équipe d’enquête de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) dépêchée à Ogossagou du 25 au 29 mars, après le massacre de 157 membres de la communauté peule, a livré jeudi ses conclusions préliminaires.
Des années durant, il a présidé le Haut Conseil islamique. Un poste qu’il vient de quitter mais qui lui a donné une capacité de mobilisation inédite. Va-t-il continuer à s’en servir ?
L’armée malienne, accusée par un groupe armé allié et un élu d’avoir exécuté sommairement mercredi trois personnes dans le nord du pays, a démenti et ouvert une enquête, a-t-on appris samedi.
Bamako a sollicité le marché financier régional pour une émission obligataire qui a permis de mobiliser 16,5 milliards de F CFA. Pour 2019, l’État malien compte mobiliser 520 milliards de F CFA via l’émission de titres publics destinés à financer des projets de développement.
Des soldats de l’armée malienne sont accusés par plusieurs témoins d’avoir tué et brûlé trois personnes entre Gossi et Gao, dans le nord du pays. Un porte-parole de l’armée affirme que des investigations sont en cours afin d’identifier les responsables.
Plusieurs médias maliens et internationaux ont fait un lien direct entre la démission de l’ancien Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, et le massacre des peuls dans le centre du pays. Un signe de l’ethnicisation progressive du traitement médiatique de l’actualité malienne, depuis 2015, sur fond d’attaques terroristes et de conflits intercommunautaires.
Alors que le pays fait face à une dégradation de la situation sécuritaire, en particulier dans le Centre, la nomination de Boubou Cissé au poste de Premier ministre a surpris, tant son profil d’économiste est aux antipodes de celui de sécurocrate de son prédécesseur Soumeylou Boubèye Maïga.
Homme d’affaires éclectique et prospère, le patron des patrons maliens a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Au point de s’attirer des poursuites : il est convoqué mercredi devant la justice après la plainte du président de la Cour suprême, qu’il a traité de « fonctionnaire le plus corrompu du pays ».
Le ministre malien sortant de l’Économie et des Finances, Boubou Cissé, a été nommé lundi Premier ministre en charge de former un nouveau gouvernement « de large ouverture », selon un communiqué officiel de la présidence.
Chérif Ousmane Madani Haïdara a été élu dimanche à la tête du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), où il succède à l’imam Mahmoud Dicko, bête noire du gouvernement qui ne se représentait pas.
Au moins 12 soldats maliens, dont le chef du camp, ont été tués par des jihadistes présumés qui ont attaqué dimanche un poste de l’armée malienne situé près de la frontière mauritanienne, a-t-on appris de source sécuritaire.
Un Casque bleu égyptien a été tué et quatre membres de son unité blessés samedi par l’explosion d’une mine au passage de leur convoi dans le centre du Mali, selon l’ONU.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a entamé vendredi avec des représentants de la majorité, avant de rencontrer l’opposition samedi, des consultations pour désigner un nouveau Premier ministre, au lendemain de la démission du chef du gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga, a indiqué son entourage à l’AFP.
Le chef du gouvernement malien a présenté sa démission jeudi soir, avant le vote d’une motion de censure déposée par des députés de la majorité et de l’opposition. Quatre dossiers ont conduit à sa chute. Décryptage.
Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, a présenté jeudi sa démission au chef de l’État Ibrahim Boubacar Keïta, qui l’a acceptée. Cette décision intervient quelques heures avant l’examen par l’Assemblée nationale d’une motion de censure contre le gouvernement.
Une motion de censure a été déposée mercredi soir conjointement par des députés de l’opposition et de la majorité. Une première au Mali. L’objectif affiché est de démettre le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, au centre des crispations politiques depuis plusieurs semaines. Les députés doivent voter d’ici vendredi 19 avril, au plus tard.
Il fut l’une des figures de la contestation contre la révision constitutionnelle voulue par le président Ibrahim Boubacar Keïta, en 2017. Il s’active désormais à créer des ponts avec le chérif de Nioro et Mahmoud Dicko, et maintient qu’aucune réforme constitutionnelle n’est possible sans dialogue préalable.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a annoncé mardi soir dans une allocution radiotélévisée l’ouverture d’une « concertation nationale » du 23 au 28 avril avec « les forces politiques et sociales » sur le projet de révision constitutionnelle, qui doit être soumis à référendum.
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a remis aux partis politiques et aux organisations de la société civile malienne l’avant-projet de révision de la Constitution jeudi à Koulouba. Plusieurs acteurs politiques ont déjà exprimé leur rejet du projet, insistant sur la nécessité d’établir au préalable un dialogue politique national.
Une trentaine de jihadistes ont été capturés ou tués la semaine dernière au Mali près de la frontière burkinabè lors d’une vaste opération menée par les soldats français et maliens, la première depuis l’implantation de la force Barkhane sous la boucle du fleuve Niger.
L’imam Mahmoud Dicko, l’un des leaders à l’origine de la manifestation qui a réuni quelque 30 000 personnes à Bamako vendredi dernier, a finalement décidé de suspendre l’appel à de nouveaux rassemblements, après avoir rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Ancien Premier ministre du Mali, Moussa Mara plaide pour que les dirigeants politiques n’éludent plus les causes profondes de la crise dans lequel le pays est plongé depuis sept ans. Et à prendre leur part de responsabilité.
L’armée malienne et la force française Barkhane ont « neutralisé » 15 jihadistes présumés dimanche dans le centre du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso, a-t-on appris lundi de sources militaires.
Comment expliquer l’assimilation des milices peules aux groupes jihadistes, au sein d’une partie de la société civile comme parmi les responsables politiques et sécuritaires ? Aux lendemains du massacre de plus de 160 civils peuls à Ogossagou, Boubacar Haidara, géographe spécialiste de l’islam politique, livre son analyse et propose quelques pistes pour sortir de cet amalgame mortifère.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a appelé dimanche ses compatriotes à « ne pas se tromper d’ennemi », deux jours après que des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé son départ et celui des troupes étrangères présentes dans le pays.
Dans la région de Mopti, les attaques visant les Peuls se multiplient. Et les mesures prises par le chef de l’État pour enrayer la spirale de la violence tardent à rassurer la population.
De 30 000, selon la police, à 50 000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté vendredi à Bamako à l’appel de chefs religieux musulmans, d’associations peules, de l’opposition et de la société civile pour dénoncer les violences dans le centre du Mali, avant d’être dispersées par la police.
Plusieurs milliers d’habitants du « pays dogon », dans les cercles de Bandiagara, Koro et Bankass, ont manifesté jeudi pour réclamer que l’État assume ses responsabilités en matière de sécurité, alors que l’armée annonçait avoir repoussé une nouvelle attaque.
Un médecin militaire français a été tué au Mali à la suite « du déclenchement d’un engin explosif improvisé » au passage de son véhicule blindé, lors d’une opération de lutte « contre les groupes armés terroristes », a annoncé mardi la présidence française.