Deux enquêtes sont actuellement en cours sur le massacre de civils peuls à Ogossagou, qui a fait au moins 160 victimes samedi 23 mars. L’une initiée par le gouvernement malien, l’autre diligentée par la Minusma. Le point sur les premiers éléments connus.
Plus de 160 morts, dont des femmes et des enfants. Le massacre de civils peuls dans le village d’Ogossagou, samedi 23 mars, est « un acte de nettoyage ethnique », selon Ali Nouhoum Diallo. Interview avec l’ancien président de l’Assemblée nationale, figure de la communauté peule malienne.
Six habitants de villages dogons du centre du Mali ont été tués lors d’attaques distinctes, a-t-on appris mardi auprès d’élus locaux, d’une source de sécurité, et de la Mission de l’ONU (Minusma).
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a promis lundi la sécurité et la justice à Ogossagou, village du centre du pays où quelque 160 Peuls ont été tués samedi par de présumés chasseurs dogons, devant des habitants encore hantés par les atrocités.
Alors que le petit village d’Ogossagou est encore sous le choc après le massacre de plus de 150 Peuls dans le centre du pays, le président malien a pris des sanctions en limogeant des hauts gradés de l’armée et annonçant la dissolution de la coalition des chasseurs Dan Na Ambassagou, des décisions qui ne semblent combler qu’à moitié les Maliens.
Au moins 134 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été massacrées dans un village peul, dans le centre du pays. Le gouvernement a décidé de limoger plusieurs haut-gradés de l’armée et de dissoudre la milice dogon Dan Na Ambassagou, accusée d’avoir mené cette attaque, la plus meurtrière depuis le début de la crise au Mali, en 2012.
Des individus armés ont attaqué le village d’Ogossagou, dans le centre du pays, massacrant plus de 100 civils dans ce village peul situé à proximité de la frontière avec le Burkina Faso.
La principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda a revendiqué l’attaque du 17 mars contre un camp militaire malien à Dioura (centre), qui a fait près de 30 morts, dans un communiqué diffusé vendredi par l’agence mauritanienne Al-Akhbar et le centre américain SITE.
Une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU a entamé ce vendredi 22 mars un déplacement au Sahel. Cette visite a pour but de renforcer la politique de l’organisation dans une région en proie à de nombreuses attaques terroristes.
Le pays est réputé pour son esprit d’ouverture et sa diversité culturelle. Les partis confessionnels y sont même interdits. Pourtant, associations et dignitaires religieux gagnent en influence.
Fort d’une importante capacité de mobilisation, l’imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), revendique son implication dans la sphère politique et ne cache pas son opposition frontale au gouvernement.
Prévue par l’accord de paix d’Alger de 2015, la réorganisation territoriale a pour objectif de rapprocher l’administration et les services de base (gestion de l’eau, éducation, santé…) des citoyens en transférant aux régions – érigées en collectivités territoriales – des compétences et des ressources financières.
Franchir les portes de Radio libre, c’est entrer dans un temple du reggae. Et venir partager l’amour des Maliens pour la musique, loin du rigorisme de certains.
Quand Kamissa Camara lui a succédé au poste de ministre des Affaires étrangères du Mali, en septembre 2018, Tiéman Hubert Coulibaly s’est fait discret. Il n’est réapparu que deux mois plus tard, sur la chaîne Africable.
Multiplication du nombre d’opérateurs, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production sur plusieurs sites… Le secteur aurifère malien se porte particulièrement bien.
En suspendant leur participation au cadre de concertation avec le gouvernement malien, les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad veulent faire pression sur Bamako pour accélérer l’intégration de combattants au sein des forces armées.
Le 14 février, la Chambre des mines du Mali a signé avec le bureau d’étude et de conseil en ingénierie et en recherche appliquée (Cira) une convention lui confiant des études de préfaisabilité sur un projet de voies ferrées sur 4 740 km, reliant Kidal à Conakry, Dakar et San Pedro.
Chaîne de commandement, discipline, présence militaire en zone sensible, renforcement des services de renseignement et confiance des populations… Hanena Ould Sidi, commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, détaille les axes de la stratégie qu’il entend déployer.
À la fin de 2018, le gouvernement malien a engagé une réforme territoriale et administrative fortement contestée dans le pays, sur la forme comme sur le fond.
Dans le bastion de la rébellion, les symboles de l’État sont désormais bien présents. Mais l’administration ne fonctionne toujours pas, et les groupes armés font la loi.
Après trois ans à la tête du ministère malien de l’Économie et des Finances, Boubou Cissé, 45 ans, s’est imposé comme l’un des poids lourds du gouvernement. Avec le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, il prépare un recentrage de l’économie afin qu’elle ne dépende plus exclusivement de l’or et du coton.
Un prêtre burkinabè a été enlevé dimanche près de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, dans la région frontalière du Mali, en proie à de nombreuses attaques jihadistes.
Six mois après le début de son second mandat, IBK relance le projet de révision de la Constitution. Mais si la classe politique s’accorde désormais sur la nécessité d’opérer des changements, des divergences demeurent quant à leurs modalités.
C’est une année charnière pour Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), celle où se jouera l’héritage qu’il laissera à son peuple à l’issue de son ultime mandat en 2023, celle aussi où se décidera une partie de l’avenir du Mali.
Pour faire décoller la croissance et financer les chantiers indispensables à son essor, l’exécutif en appelle aux chefs d’entreprise. Lesquels répondent pour l’instant présent.
23 militaires maliens ont été tués dimanche dans une attaque contre leur camp à Dioura, dans le Centre. Une opération menée, selon Bamako, par un « groupe terroriste » dirigé par un déserteur passé dans les rangs jihadistes.
Alors que le processus du DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) tarde à être lancé dans la région de Mopti, Sékou Allaye Bolly s’emploie à extraire les jeunes Peuls des griffes des groupes armés jihadistes. Portrait.