Face au cycle de violences meurtrières dans le centre du Mali et sans perspective de solution militaire, le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) recommande dans un rapport publié mardi de tenter d’établir un dialogue avec les jihadistes et leurs partisans.
Peu avant sa nomination au poste de nouveau ministre malien chargé des Réformes institutionnelles, Amadou Thiam présidait encore l’ADP-Maliba, parti arrivé troisième à la dernière présidentielle. Au gouvernement, le ministre âgé de 35 ans hérite du brûlant dossier de la révision de la Constitution, un pilier important de la mise en œuvre de l’accord de paix. Portrait en cinq points.
Le jury de la compétition du 72ème festival de Cannes a décidé distinguer avant tout des films qui ont une portée politique. Et en premier lieu en couronnant « Atlantique », de Mati Diop, et « Les Misérables », de Ladj Ly.
Après cinq mois de grève, les enseignants ont accepté de reprendre les cours, lundi, après être parvenu à s’entendre avec le gouvernement. Que contient exactement l’accord de conciliation, obtenu après des négociations tendues, et revendiqué comme une victoire par les syndicats ?
Tiébilé Dramé, nommé ministre des Affaires étrangères le 5 mai, a mené ses premières missions à l’extérieur. Il s’est rendu en Europe, du 14 au 16 mai, pour une mini-tournée lors de laquelle il a notamment rencontré la chef de la diplomatie européenne et été reçu à l’Élysée.
Sept personnes, dont deux gendarmes et un douanier maliens, ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans le sud du Mali, lors d’une attaque au poste de Kouri, frontalier du Burkina Faso.
Des attaques ont visé samedi la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation pour le Mali (Minusma) à Tombouctou et à Tessalit, tuant un Casque bleu nigérian, a annoncé le secrétaire général de l’ONU António Guterres.
Après l’orage qui a surpris Bamako jeudi, au tout début de la saison des pluies, l’eau continue à dévaler des collines entourant le quartier populaire de Niamakoro, où décharges sauvages et urbanisation anarchique ont alourdi le bilan d’un phénomène météo pourtant habituel au Mali.
Après la signature d’un accord entre le pouvoir et l’opposition, cet adversaire d’Ibrahim Boubacar Keïta a été nommé, le 5 mai, ministre des Affaires étrangères du Mali au sein d’un gouvernement d’ouverture. Voici les dix choses à savoir sur Tiébilé Dramé.
Alors que l’accord de paix tarde à être appliqué, des initiatives locales se lancent dans le nord du pays où anciens jihadistes et représentants de l’administration malienne et de l’ONU travaillent de concert pour venir en aide aux populations. Reportage à Koigouma, dans la région de Tombouctou.
Géant mondial de la production aurifère, le groupe canadien B2Gold va investir 50 millions de dollars (44,6 millions d’euros) dans la mine d’or de Fekola au Mali, pour intensifier son exploitation et augmenter ses rendements de production.
C’est une histoire banale mais emblématique des maux qui rongent le pays. L’histoire d’un homme et de son groupe armé qui, accusés des pires exactions, disent ne vouloir que défendre les Dogons.
Vu de l’extérieur, l’arrivée de Tiébilé Dramé à la tête du ministère malien des Affaires étrangères a de quoi déconcerter. Elle a pourtant une explication : en Afrique, plus que partout ailleurs, être opposant est un dur métier. On risque la prison, parfois sa peau, mais surtout on y laisse sa fortune.
Révision constitutionnelle, situation sécuritaire, dialogue avec les syndicats de la fonction publique… Le nouveau gouvernement malien réussira-t-il là où les précédents ont échoué ? L’ouverture, symbolisée par l’entrée de deux opposants dans le gouvernement, suffira-t-elle à décrisper la situation politique ?
Un préfet et un journaliste maliens enlevés dans le centre du pays, auraient été libérés en février dernier en échange de 18 jihadistes retenus par la justice, dont un condamné en août 2017 à dix ans de prison, ont déclaré plusieurs sources concordantes.
Mamadou Koné, dit Super Koné, s’est éteint lundi 6 mai à Montfermeil, dans la banlieue parisienne, à l’âge de 71 ans. Au cours d’un demi-siècle de carrière, il aura photographié la plupart des présidents et chefs d’État africains.
Le nouveau gouvernement malien a été dévoilé ce dimanche. Arrivée d’opposants dans une logique d’ouverture, mais aussi de nouveaux ministres et des poids lourds toujours présents : voici les principaux enseignements à retenir de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Boubou Cissé.
La liste du nouveau gouvernement de Boubou Cissé a été dévoilée le 5 mai. Des membres de l’opposition y font notamment leur entrée, comme Tiébilé Dramé, président du Parti pour la renaissance nationale, nommé ministre des Affaires étrangères.
L’équipe d’enquête de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) dépêchée à Ogossagou du 25 au 29 mars, après le massacre de 157 membres de la communauté peule, a livré jeudi ses conclusions préliminaires.
Des années durant, il a présidé le Haut Conseil islamique. Un poste qu’il vient de quitter mais qui lui a donné une capacité de mobilisation inédite. Va-t-il continuer à s’en servir ?
L’armée malienne, accusée par un groupe armé allié et un élu d’avoir exécuté sommairement mercredi trois personnes dans le nord du pays, a démenti et ouvert une enquête, a-t-on appris samedi.
Bamako a sollicité le marché financier régional pour une émission obligataire qui a permis de mobiliser 16,5 milliards de F CFA. Pour 2019, l’État malien compte mobiliser 520 milliards de F CFA via l’émission de titres publics destinés à financer des projets de développement.
Des soldats de l’armée malienne sont accusés par plusieurs témoins d’avoir tué et brûlé trois personnes entre Gossi et Gao, dans le nord du pays. Un porte-parole de l’armée affirme que des investigations sont en cours afin d’identifier les responsables.
Plusieurs médias maliens et internationaux ont fait un lien direct entre la démission de l’ancien Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, et le massacre des peuls dans le centre du pays. Un signe de l’ethnicisation progressive du traitement médiatique de l’actualité malienne, depuis 2015, sur fond d’attaques terroristes et de conflits intercommunautaires.
Alors que le pays fait face à une dégradation de la situation sécuritaire, en particulier dans le Centre, la nomination de Boubou Cissé au poste de Premier ministre a surpris, tant son profil d’économiste est aux antipodes de celui de sécurocrate de son prédécesseur Soumeylou Boubèye Maïga.
Homme d’affaires éclectique et prospère, le patron des patrons maliens a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Au point de s’attirer des poursuites : il est convoqué mercredi devant la justice après la plainte du président de la Cour suprême, qu’il a traité de « fonctionnaire le plus corrompu du pays ».
Le ministre malien sortant de l’Économie et des Finances, Boubou Cissé, a été nommé lundi Premier ministre en charge de former un nouveau gouvernement « de large ouverture », selon un communiqué officiel de la présidence.
Chérif Ousmane Madani Haïdara a été élu dimanche à la tête du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), où il succède à l’imam Mahmoud Dicko, bête noire du gouvernement qui ne se représentait pas.
Au moins 12 soldats maliens, dont le chef du camp, ont été tués par des jihadistes présumés qui ont attaqué dimanche un poste de l’armée malienne situé près de la frontière mauritanienne, a-t-on appris de source sécuritaire.