Alors que le processus du DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) tarde à être lancé dans la région de Mopti, Sékou Allaye Bolly s’emploie à extraire les jeunes Peuls des griffes des groupes armés jihadistes. Portrait.
Plusieurs militaires maliens ont été tués dimanche à l’aube lors d’une attaque de présumés jihadistes contre un camp de l’armée dans le centre du Mali, ont annoncé les Forces armées maliennes, alors que des sources sécuritaires et militaires évoquent un « lourd » bilan privosire d’au moins huit morts.
Six militaires maliens ont été tués mardi lorsque leurs véhicules ont sauté sur une mine au cours de deux patrouilles distinctes dans le centre du Mali, ont annoncé les forces armées maliennes, alors que des sources sécuritaires évoquaient un bilan de sept morts.
Le général Moussa Diawara, directeur général de la Sécurité d’État, a fêté ses cinquante ans en grande pompe le samedi 9 mars à Bamako. Une soirée luxueuse qui suscite l’indignation de certains depuis que des images ont commencé à fuiter sur les réseaux sociaux.
Deux soldats français de la force Barkhane ont été sérieusement blessés dimanche dans l’attaque de leur campement temporaire dans le centre-est du Mali, près de la frontière avec le Niger, a annoncé lundi l’état-major français.
Il est « vraisemblable » que le prédicateur radical peul Amadou Koufa, un important chef jihadiste, soit encore en vie, alors que Bamako et Paris le donnaient pour mort depuis fin novembre, a indiqué lundi l’état-major français.
Démentant sa propre mort dans une vidéo de propagande, Amadou Koufa aurait réussi à fuir après le raid des militaires de la force Barkhane, selon une source au sein des renseignements maliens. L’agent infiltré qui avait permis de le localiser a été exécuté par les hommes du chef jihadiste.
Pour parvenir à un dialogue entre pouvoir et opposition et sortir le pays de la crise, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé se sont une nouvelle fois rencontrés le 5 mars, précisant un peu plus leurs méthodes.
Le secrétaire général de l’ONU affirme voir des « progrès » dans l’application de l’accord de paix de 2015, alors que plusieurs membres du Conseil de sécurité ont fait part de leur impatience et menacé le Mali de sanctions.
Alors que les militaires français et maliens ont annoncé sa mort, fin novembre, Amadou Koufa, chef jihadiste de la katiba Macina dans le centre du Mali, est apparu dans une nouvelle vidéo de propagande. Il y livre notamment des détails sur l’opération militaire à laquelle il a échappé.
Seydou Nantoumé, qui domine depuis une dizaine d’années le secteur de la production et de la distribution d’engrais au Mali, doit désormais affronter sur ses terres la concurrence de son compatriote Ibrahima Doucouré.
Dans une lettre envoyée mi-février au ministère de l’Administration territoriale, le chef de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) a annoncé le retrait de son parti du cadre de concertation nationale pour une modification de la Constitution.
Si la rencontre du 26 février entre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et l’opposant Soumaïla Cissé, qui devraient à nouveau se réunir ces prochains jours, marque un premier pas dans le retour au dialogue politique entre pouvoir et opposition, certains analystes politiques appellent à la prudence.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a reçu le 26 février Soumaïla Cissé, candidat malheureux au second tour de la présidentielle d’août 2018, qui avait refusé de reconnaître la victoire du chef de l’État. Il s’agissait de leur première rencontre depuis l’élection.
Une quinzaine de jihadistes du Front de libération du Macina ont été « mis hors de combat » samedi au centre du Mali au cours d’une frappe aérienne de l’armée française menée en coordination avec les forces maliennes, a révélé l’état-major des armées françaises.
Entre processus individuels de radicalisation et choix tactiques dans une logique d’insurrection armée, il existe une dimension sous-étudiée de la diffusion du jihadisme armé au Sahel : l’interaction collective entre les mouvements armés et leur environnement social immédiat.
Le Premier ministre français, Edouard Philippe, a conforté samedi à Bamako l’aide financière et militaire de la France au Mali face à la menace jihadiste, tout en appelant à accélérer la mise en oeuvre de l’accord de paix de 2015.
Trois Casques bleus de l’ONU au Mali en permission ont été tués vendredi soir par des bandits présumés sur une route menant de la capitale Bamako en Guinée voisine, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
Les militaires français de l’opération Barkhane ont tué au Mali onze terroristes dont l’un des principaux chefs jihadistes au Sahel, l’Algérien Djamel Okacha, nommé Yahya Abou El Hamame, a annoncé vendredi la ministre française des Armées Florence Parly.
Le projet de chronogramme des consultations référendaire et électorales de 2019 soumis aux acteurs politiques a reçu un accueil mitigé. Il fixe au 9 juin les législatives, plusieurs fois reportées, et le référendum constitutionnel, dans un contexte de tensions politiques.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Edouard Philippe effectue de vendredi soir à dimanche au Mali une visite de « soutien » au pays sahélien, qui peine, malgré une pression militaire accrue de la France, à enrayer l’extension des violences jihadistes, notamment vers le Burkina et le Niger voisins.
Fort d’une importante capacité de mobilisation, le rigoriste président du Haut Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, affiche son hostilité envers le gouvernement.
C’est désormais officiel : la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui administre Kidal depuis plusieurs années, a annoncé l’imposition de nouvelles règles dans la ville. De l’interdiction de la vente et de la consommation d’alcool à l’imposition d’un titre de séjour spécial pour les étrangers, la CMA a décidé d’encadrer presque tous les domaines.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena, opposition), Tiébilé Dramé, a présenté jeudi un document dressant un bilan de 1 026 morts et 186 blessés dans les violences qui frappent le centre du pays, où sévissent des groupes jihadistes et qui est le théâtre de conflits inter-communautaires.
Quelque 60 000 personnes se sont réunies dimanche dans le plus grand stade de Bamako pour « prier pour le Mali et interpeller le gouvernement », à l’appel de deux des plus influents dirigeants religieux musulmans critiques du gouvernement.
Plus de 500 déserteurs de l’armée malienne, sur le millier qui avaient rejoint en 2012 les rangs de la rébellion principalement touareg dans le nord du pays, ont répondu positivement à un appel de rejoindre l’armée, a annoncé samedi un responsable de la mise en oeuvre du processus de paix.
Manques de moyens, retards dans la mise en place opérationnelle de la force conjointe, manques d’investissements dans le développement…. Alors que son pays vient de prendre la présidence tournante du G5 Sahel, à l’issue du sommet de Ouagadougou, le ministre burkinabè des Affaires étrangères réponds pour Jeune Afrique aux critiques adressées à l’initiative sahélienne.
Depuis quelques mois, des élus, notamment des députés de l’Assemblée nationale, convergent massivement vers le parti du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, au détriment de celui du président Ibrahim Boubacar Keïta. De quoi créer des rumeurs sur des tensions entre les deux hommes.
Les chefs d’État du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso) réunis pour un sommet mardi à Ouagadougou doivent plancher sur des solutions pour tenter d’enrayer la spirale infernale dans laquelle s’enfonce le Burkina.