Un Casque bleu égyptien a été tué et quatre membres de son unité blessés samedi par l’explosion d’une mine au passage de leur convoi dans le centre du Mali, selon l’ONU.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a entamé vendredi avec des représentants de la majorité, avant de rencontrer l’opposition samedi, des consultations pour désigner un nouveau Premier ministre, au lendemain de la démission du chef du gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga, a indiqué son entourage à l’AFP.
Le chef du gouvernement malien a présenté sa démission jeudi soir, avant le vote d’une motion de censure déposée par des députés de la majorité et de l’opposition. Quatre dossiers ont conduit à sa chute. Décryptage.
Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, a présenté jeudi sa démission au chef de l’État Ibrahim Boubacar Keïta, qui l’a acceptée. Cette décision intervient quelques heures avant l’examen par l’Assemblée nationale d’une motion de censure contre le gouvernement.
Une motion de censure a été déposée mercredi soir conjointement par des députés de l’opposition et de la majorité. Une première au Mali. L’objectif affiché est de démettre le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, au centre des crispations politiques depuis plusieurs semaines. Les députés doivent voter d’ici vendredi 19 avril, au plus tard.
Il fut l’une des figures de la contestation contre la révision constitutionnelle voulue par le président Ibrahim Boubacar Keïta, en 2017. Il s’active désormais à créer des ponts avec le chérif de Nioro et Mahmoud Dicko, et maintient qu’aucune réforme constitutionnelle n’est possible sans dialogue préalable.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a annoncé mardi soir dans une allocution radiotélévisée l’ouverture d’une « concertation nationale » du 23 au 28 avril avec « les forces politiques et sociales » sur le projet de révision constitutionnelle, qui doit être soumis à référendum.
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a remis aux partis politiques et aux organisations de la société civile malienne l’avant-projet de révision de la Constitution jeudi à Koulouba. Plusieurs acteurs politiques ont déjà exprimé leur rejet du projet, insistant sur la nécessité d’établir au préalable un dialogue politique national.
Une trentaine de jihadistes ont été capturés ou tués la semaine dernière au Mali près de la frontière burkinabè lors d’une vaste opération menée par les soldats français et maliens, la première depuis l’implantation de la force Barkhane sous la boucle du fleuve Niger.
L’imam Mahmoud Dicko, l’un des leaders à l’origine de la manifestation qui a réuni quelque 30 000 personnes à Bamako vendredi dernier, a finalement décidé de suspendre l’appel à de nouveaux rassemblements, après avoir rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Ancien Premier ministre du Mali, Moussa Mara plaide pour que les dirigeants politiques n’éludent plus les causes profondes de la crise dans lequel le pays est plongé depuis sept ans. Et à prendre leur part de responsabilité.
L’armée malienne et la force française Barkhane ont « neutralisé » 15 jihadistes présumés dimanche dans le centre du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso, a-t-on appris lundi de sources militaires.
Comment expliquer l’assimilation des milices peules aux groupes jihadistes, au sein d’une partie de la société civile comme parmi les responsables politiques et sécuritaires ? Aux lendemains du massacre de plus de 160 civils peuls à Ogossagou, Boubacar Haidara, géographe spécialiste de l’islam politique, livre son analyse et propose quelques pistes pour sortir de cet amalgame mortifère.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a appelé dimanche ses compatriotes à « ne pas se tromper d’ennemi », deux jours après que des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé son départ et celui des troupes étrangères présentes dans le pays.
Dans la région de Mopti, les attaques visant les Peuls se multiplient. Et les mesures prises par le chef de l’État pour enrayer la spirale de la violence tardent à rassurer la population.
De 30 000, selon la police, à 50 000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté vendredi à Bamako à l’appel de chefs religieux musulmans, d’associations peules, de l’opposition et de la société civile pour dénoncer les violences dans le centre du Mali, avant d’être dispersées par la police.
Plusieurs milliers d’habitants du « pays dogon », dans les cercles de Bandiagara, Koro et Bankass, ont manifesté jeudi pour réclamer que l’État assume ses responsabilités en matière de sécurité, alors que l’armée annonçait avoir repoussé une nouvelle attaque.
Un médecin militaire français a été tué au Mali à la suite « du déclenchement d’un engin explosif improvisé » au passage de son véhicule blindé, lors d’une opération de lutte « contre les groupes armés terroristes », a annoncé mardi la présidence française.
Un comité d’experts a remis lundi au président malien Ibrahim Boubacar Keïta un nouveau projet de révision constitutionnelle dont l’adoption sera soumise à un référendum, un an et demi après l’abandon d’une première mouture, a annoncé la présidence malienne dans un communiqué.
Deux enquêtes sont actuellement en cours sur le massacre de civils peuls à Ogossagou, qui a fait au moins 160 victimes samedi 23 mars. L’une initiée par le gouvernement malien, l’autre diligentée par la Minusma. Le point sur les premiers éléments connus.
Plus de 160 morts, dont des femmes et des enfants. Le massacre de civils peuls dans le village d’Ogossagou, samedi 23 mars, est « un acte de nettoyage ethnique », selon Ali Nouhoum Diallo. Interview avec l’ancien président de l’Assemblée nationale, figure de la communauté peule malienne.
Six habitants de villages dogons du centre du Mali ont été tués lors d’attaques distinctes, a-t-on appris mardi auprès d’élus locaux, d’une source de sécurité, et de la Mission de l’ONU (Minusma).
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a promis lundi la sécurité et la justice à Ogossagou, village du centre du pays où quelque 160 Peuls ont été tués samedi par de présumés chasseurs dogons, devant des habitants encore hantés par les atrocités.
Alors que le petit village d’Ogossagou est encore sous le choc après le massacre de plus de 150 Peuls dans le centre du pays, le président malien a pris des sanctions en limogeant des hauts gradés de l’armée et annonçant la dissolution de la coalition des chasseurs Dan Na Ambassagou, des décisions qui ne semblent combler qu’à moitié les Maliens.
Au moins 134 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été massacrées dans un village peul, dans le centre du pays. Le gouvernement a décidé de limoger plusieurs haut-gradés de l’armée et de dissoudre la milice dogon Dan Na Ambassagou, accusée d’avoir mené cette attaque, la plus meurtrière depuis le début de la crise au Mali, en 2012.
Des individus armés ont attaqué le village d’Ogossagou, dans le centre du pays, massacrant plus de 100 civils dans ce village peul situé à proximité de la frontière avec le Burkina Faso.
La principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda a revendiqué l’attaque du 17 mars contre un camp militaire malien à Dioura (centre), qui a fait près de 30 morts, dans un communiqué diffusé vendredi par l’agence mauritanienne Al-Akhbar et le centre américain SITE.
Une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU a entamé ce vendredi 22 mars un déplacement au Sahel. Cette visite a pour but de renforcer la politique de l’organisation dans une région en proie à de nombreuses attaques terroristes.
Le pays est réputé pour son esprit d’ouverture et sa diversité culturelle. Les partis confessionnels y sont même interdits. Pourtant, associations et dignitaires religieux gagnent en influence.