Fort d’une importante capacité de mobilisation, l’imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), revendique son implication dans la sphère politique et ne cache pas son opposition frontale au gouvernement.
Prévue par l’accord de paix d’Alger de 2015, la réorganisation territoriale a pour objectif de rapprocher l’administration et les services de base (gestion de l’eau, éducation, santé…) des citoyens en transférant aux régions – érigées en collectivités territoriales – des compétences et des ressources financières.
Franchir les portes de Radio libre, c’est entrer dans un temple du reggae. Et venir partager l’amour des Maliens pour la musique, loin du rigorisme de certains.
Quand Kamissa Camara lui a succédé au poste de ministre des Affaires étrangères du Mali, en septembre 2018, Tiéman Hubert Coulibaly s’est fait discret. Il n’est réapparu que deux mois plus tard, sur la chaîne Africable.
Multiplication du nombre d’opérateurs, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production sur plusieurs sites… Le secteur aurifère malien se porte particulièrement bien.
En suspendant leur participation au cadre de concertation avec le gouvernement malien, les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad veulent faire pression sur Bamako pour accélérer l’intégration de combattants au sein des forces armées.
Le 14 février, la Chambre des mines du Mali a signé avec le bureau d’étude et de conseil en ingénierie et en recherche appliquée (Cira) une convention lui confiant des études de préfaisabilité sur un projet de voies ferrées sur 4 740 km, reliant Kidal à Conakry, Dakar et San Pedro.
Chaîne de commandement, discipline, présence militaire en zone sensible, renforcement des services de renseignement et confiance des populations… Hanena Ould Sidi, commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, détaille les axes de la stratégie qu’il entend déployer.
À la fin de 2018, le gouvernement malien a engagé une réforme territoriale et administrative fortement contestée dans le pays, sur la forme comme sur le fond.
Dans le bastion de la rébellion, les symboles de l’État sont désormais bien présents. Mais l’administration ne fonctionne toujours pas, et les groupes armés font la loi.
Après trois ans à la tête du ministère malien de l’Économie et des Finances, Boubou Cissé, 45 ans, s’est imposé comme l’un des poids lourds du gouvernement. Avec le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, il prépare un recentrage de l’économie afin qu’elle ne dépende plus exclusivement de l’or et du coton.
Un prêtre burkinabè a été enlevé dimanche près de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, dans la région frontalière du Mali, en proie à de nombreuses attaques jihadistes.
Six mois après le début de son second mandat, IBK relance le projet de révision de la Constitution. Mais si la classe politique s’accorde désormais sur la nécessité d’opérer des changements, des divergences demeurent quant à leurs modalités.
C’est une année charnière pour Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), celle où se jouera l’héritage qu’il laissera à son peuple à l’issue de son ultime mandat en 2023, celle aussi où se décidera une partie de l’avenir du Mali.
Pour faire décoller la croissance et financer les chantiers indispensables à son essor, l’exécutif en appelle aux chefs d’entreprise. Lesquels répondent pour l’instant présent.
23 militaires maliens ont été tués dimanche dans une attaque contre leur camp à Dioura, dans le Centre. Une opération menée, selon Bamako, par un « groupe terroriste » dirigé par un déserteur passé dans les rangs jihadistes.
Alors que le processus du DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) tarde à être lancé dans la région de Mopti, Sékou Allaye Bolly s’emploie à extraire les jeunes Peuls des griffes des groupes armés jihadistes. Portrait.
Plusieurs militaires maliens ont été tués dimanche à l’aube lors d’une attaque de présumés jihadistes contre un camp de l’armée dans le centre du Mali, ont annoncé les Forces armées maliennes, alors que des sources sécuritaires et militaires évoquent un « lourd » bilan privosire d’au moins huit morts.
Six militaires maliens ont été tués mardi lorsque leurs véhicules ont sauté sur une mine au cours de deux patrouilles distinctes dans le centre du Mali, ont annoncé les forces armées maliennes, alors que des sources sécuritaires évoquaient un bilan de sept morts.
Le général Moussa Diawara, directeur général de la Sécurité d’État, a fêté ses cinquante ans en grande pompe le samedi 9 mars à Bamako. Une soirée luxueuse qui suscite l’indignation de certains depuis que des images ont commencé à fuiter sur les réseaux sociaux.
Deux soldats français de la force Barkhane ont été sérieusement blessés dimanche dans l’attaque de leur campement temporaire dans le centre-est du Mali, près de la frontière avec le Niger, a annoncé lundi l’état-major français.
Il est « vraisemblable » que le prédicateur radical peul Amadou Koufa, un important chef jihadiste, soit encore en vie, alors que Bamako et Paris le donnaient pour mort depuis fin novembre, a indiqué lundi l’état-major français.
Démentant sa propre mort dans une vidéo de propagande, Amadou Koufa aurait réussi à fuir après le raid des militaires de la force Barkhane, selon une source au sein des renseignements maliens. L’agent infiltré qui avait permis de le localiser a été exécuté par les hommes du chef jihadiste.
Pour parvenir à un dialogue entre pouvoir et opposition et sortir le pays de la crise, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé se sont une nouvelle fois rencontrés le 5 mars, précisant un peu plus leurs méthodes.
Le secrétaire général de l’ONU affirme voir des « progrès » dans l’application de l’accord de paix de 2015, alors que plusieurs membres du Conseil de sécurité ont fait part de leur impatience et menacé le Mali de sanctions.
Alors que les militaires français et maliens ont annoncé sa mort, fin novembre, Amadou Koufa, chef jihadiste de la katiba Macina dans le centre du Mali, est apparu dans une nouvelle vidéo de propagande. Il y livre notamment des détails sur l’opération militaire à laquelle il a échappé.
Seydou Nantoumé, qui domine depuis une dizaine d’années le secteur de la production et de la distribution d’engrais au Mali, doit désormais affronter sur ses terres la concurrence de son compatriote Ibrahima Doucouré.
Dans une lettre envoyée mi-février au ministère de l’Administration territoriale, le chef de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) a annoncé le retrait de son parti du cadre de concertation nationale pour une modification de la Constitution.