Le maire d’Anderamboukane, dans le nord-est du Mali, à la frontière avec le Niger, a été tué lundi par des militaires maliens qui ont ouvert le feu sur un « véhicule suspect » à Ménaka, a annoncé le ministère de la Défense.
Malgré de timides signes de rapprochement entre les deux camps qui se sont opposés lors de la présidentielle, l’opposant Soumaïla Cissé continue de remettre en cause les résultats et dit craindre pour les proichaines échéances électorales. Sa cible principale : le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
Deux militaires maliens ont été tués et dix blessés mardi dans une attaque commise par des jihadistes présumés dans le nord du pays, a annoncé le ministère de la Défense.
Alors que le secrétaire général de l’ONU s’inquiète de la lenteur de la mise en oeuvre de l’accord de paix au Mali et que les attaques jihadistes sont quotidiennes dans le pays, point d’étape sur l’avancée du processus et les obstacles qui restent à lever.
Une cérémonie en hommage aux dix Casques bleus tchadiens tués le 20 janvier au Mali, dans une attaque revendiquée par Aqmi, a été organisée dimanche à Bamako, en présence du chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
Ils ont été tués lorsque leur véhicule, appartenant à un convoi logistique de la Minusma, a heurté une mine aux environs de Douentza, dans la région de Mopti, tôt ce vendredi matin.
L’une des plus meurtrières attaques de jihadistes contre l’ONU au Mali a coûté dimanche la vie à huit Casques bleus tchadiens, au moment où Paris annonce la reprise des opérations de la force du G5 Sahel.
Après avoir reculé face aux manifestants mi-2017, Ibrahim Boubacar Keïta entend relancer son projet de révision constitutionnelle. Un comité d’experts ad hoc a été nommé le 14 janvier et les discussion ont été entamées avec les partis politiques et les organisations de la société civile afin d’aboutir, cette fois, à un texte « consensuel ».
Deux villages ont été attaqués le 15 janvier par des hommes armés apparentés à l’État islamique dans le Grand Sahara, qui ont exécuté des combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad et des civils parmi lesquels ils ont ciblé exclusivement des membres de la communauté daoussak.
Du 13 au 15 février, l’ancien président français François Hollande se rendra en Mauritanie, au Mali et en Guinée, où il sera tour à tour reçu par Mohamed Ould Abdelaziz, Ibrahim Boubacar Keïta et Alpha Condé.
Face à la hausse des exactions contre les civils dans le Centre, le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga était à l’Assemblée nationale le 7 janvier pour présenter les actions qu’il compte entreprendre afin de mieux protéger la population.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta s’est recueilli vendredi sur les tombes des 37 habitants du village peul de Koulogon (centre) tués le 1er janvier dans une attaque attribuée à des chasseurs traditionnels dozos, promettant que ce crime ne resterait pas impuni.
Le gouvernement malien a annoncé mercredi soir l’arrestation de sept « suspects » au lendemain du massacre de 37 habitants d’un village peul et promis des « opérations de grande envergure », alors que Paris appelait Bamako à une « réaction forte ».
Le Mali a entamé l’année 2019 avec une attaque meurtrière dans le centre. Trente-sept civils ont été tués mardi 1er janvier dans l’attaque d’un village peul du centre du Mali, menée par des chasseurs traditionnels dozos, a annoncé le gouvernement malien.
L’écrivain et homme politique malien Seydou Badian Kouyaté, auteur de l’hymne national du Mali, est mort à Bamako dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 90 ans, a appris l’AFP samedi auprès de sa famille.
Récemment lancés à Mopti, les travaux préparatoires au programme DDR accéléré pour les milices armées dans le centre du pays, où des centaines de personnes sont mortes dans des violences intercommunautaires, se heurtent aux conditions des populations des zones où des jihadistes liés à Al-Qaïda sont également présents.
Le fils de Sophie Pétronin, l’otage française détenue au Mali depuis le 24 décembre 2016, a demandé mercredi « un geste » d’Emmanuel Macron à l’occasion des fêtes, affirmant que le président avait un « pouvoir de vie ou de mort » sur sa mère.
La présence militaire va être renforcée dans le centre du Mali, selon le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga. Il a également annoncé le lancement d’un programme de désarmement des milices d’autodéfense communautaires et des combattants jihadistes dans la région dès le lundi 24 décembre.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté jeudi 20 décembre ses premières sanctions contre des Maliens contrevenant, selon elle, à l’accord de paix de 2015. Des sources diplomatiques ont également souligné que de nouvelles mesures coercitives pourraient être prises à l’avenir.
Mandaté par les autorités pour mener une mission de « bons offices » à Kidal et dans le Centre en 2016, le président du Haut conseil islamique du Mali a révélé qu’Iyad Ag Ghaly, le chef jihadiste le plus recherché de la région, avait à l’époque accepté le principe d’un dialogue avec les autorités maliennes.
Des chasseurs traditionnels dogons du centre du Mali ont tué fin juin 24 civils peuls, révèle une enquête de l’ONU publiée mardi 18 décembre, et au moins 34 autres en décembre, selon Human Rights Watch.
Des dizaines de civils Touaregs ont été tués entre le mardi 11 et le mercredi 12 décembre par des jihadistes présumés dans le nord-est du Mali, dans la région de Ménaka, zone de confrontation entre des jihadistes ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) et deux groupes armés principalement touaregs soutenant les troupes maliennes et françaises.
Les services de renseignements maliens affirment avoir arrêté la semaine dernière des jihadistes qui préparaient des attentats à Bamako, Ouagadougou et Abidjan.
Un dirigeant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a démenti mardi 11 décembre la mort du chef jihadiste malien Amadou Koufa, selon un communiqué diffusé par l’agence de presse privée mauritanienne Alakhbar.
Pour neutraliser le chef jihadiste Amadou Koufa, dans la nuit du 22 au 23 novembre, les services français se sont notamment appuyés sur des coordonnées transmises par une équipe spéciale des renseignements militaires maliens.
Amadou Koufa, l’un des principaux chefs jihadistes au Mali, a été « neutralisé » dans la nuit du 22 au 23 novembre. L’opération a été menée après plus de six mois d’un travail « sans relâche » des services français.
Emmanuel Macron « doit clarifier sa position » sur l’éventuelle rançon pour libérer Sophie Pétronin, otage française détenue au Mali depuis près de deux ans, a réclamé samedi soir son fils Sébastien Chadaud-Pétronin dans un entretien à Nouakchott avec l’AFP, RFI et Radio France.
La mort du chef jihadiste Amadou Koufa, annoncée samedi 24 novembre par les autorités françaises et maliennes à l’issue d’une opération militaire conjointe, constitue un succès significatif de la lutte contre les groupes armés dans le centre du Mali où se concentre l’essentiel des violences qui déchirent le pays.