Dans une lettre envoyée mi-février au ministère de l’Administration territoriale, le chef de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) a annoncé le retrait de son parti du cadre de concertation nationale pour une modification de la Constitution.
Si la rencontre du 26 février entre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et l’opposant Soumaïla Cissé, qui devraient à nouveau se réunir ces prochains jours, marque un premier pas dans le retour au dialogue politique entre pouvoir et opposition, certains analystes politiques appellent à la prudence.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a reçu le 26 février Soumaïla Cissé, candidat malheureux au second tour de la présidentielle d’août 2018, qui avait refusé de reconnaître la victoire du chef de l’État. Il s’agissait de leur première rencontre depuis l’élection.
Une quinzaine de jihadistes du Front de libération du Macina ont été « mis hors de combat » samedi au centre du Mali au cours d’une frappe aérienne de l’armée française menée en coordination avec les forces maliennes, a révélé l’état-major des armées françaises.
Entre processus individuels de radicalisation et choix tactiques dans une logique d’insurrection armée, il existe une dimension sous-étudiée de la diffusion du jihadisme armé au Sahel : l’interaction collective entre les mouvements armés et leur environnement social immédiat.
Le Premier ministre français, Edouard Philippe, a conforté samedi à Bamako l’aide financière et militaire de la France au Mali face à la menace jihadiste, tout en appelant à accélérer la mise en oeuvre de l’accord de paix de 2015.
Trois Casques bleus de l’ONU au Mali en permission ont été tués vendredi soir par des bandits présumés sur une route menant de la capitale Bamako en Guinée voisine, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
Les militaires français de l’opération Barkhane ont tué au Mali onze terroristes dont l’un des principaux chefs jihadistes au Sahel, l’Algérien Djamel Okacha, nommé Yahya Abou El Hamame, a annoncé vendredi la ministre française des Armées Florence Parly.
Le projet de chronogramme des consultations référendaire et électorales de 2019 soumis aux acteurs politiques a reçu un accueil mitigé. Il fixe au 9 juin les législatives, plusieurs fois reportées, et le référendum constitutionnel, dans un contexte de tensions politiques.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Edouard Philippe effectue de vendredi soir à dimanche au Mali une visite de « soutien » au pays sahélien, qui peine, malgré une pression militaire accrue de la France, à enrayer l’extension des violences jihadistes, notamment vers le Burkina et le Niger voisins.
Fort d’une importante capacité de mobilisation, le rigoriste président du Haut Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, affiche son hostilité envers le gouvernement.
C’est désormais officiel : la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui administre Kidal depuis plusieurs années, a annoncé l’imposition de nouvelles règles dans la ville. De l’interdiction de la vente et de la consommation d’alcool à l’imposition d’un titre de séjour spécial pour les étrangers, la CMA a décidé d’encadrer presque tous les domaines.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena, opposition), Tiébilé Dramé, a présenté jeudi un document dressant un bilan de 1 026 morts et 186 blessés dans les violences qui frappent le centre du pays, où sévissent des groupes jihadistes et qui est le théâtre de conflits inter-communautaires.
Quelque 60 000 personnes se sont réunies dimanche dans le plus grand stade de Bamako pour « prier pour le Mali et interpeller le gouvernement », à l’appel de deux des plus influents dirigeants religieux musulmans critiques du gouvernement.
Plus de 500 déserteurs de l’armée malienne, sur le millier qui avaient rejoint en 2012 les rangs de la rébellion principalement touareg dans le nord du pays, ont répondu positivement à un appel de rejoindre l’armée, a annoncé samedi un responsable de la mise en oeuvre du processus de paix.
Manques de moyens, retards dans la mise en place opérationnelle de la force conjointe, manques d’investissements dans le développement…. Alors que son pays vient de prendre la présidence tournante du G5 Sahel, à l’issue du sommet de Ouagadougou, le ministre burkinabè des Affaires étrangères réponds pour Jeune Afrique aux critiques adressées à l’initiative sahélienne.
Depuis quelques mois, des élus, notamment des députés de l’Assemblée nationale, convergent massivement vers le parti du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, au détriment de celui du président Ibrahim Boubacar Keïta. De quoi créer des rumeurs sur des tensions entre les deux hommes.
Les chefs d’État du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso) réunis pour un sommet mardi à Ouagadougou doivent plancher sur des solutions pour tenter d’enrayer la spirale infernale dans laquelle s’enfonce le Burkina.
Le maire d’Anderamboukane, dans le nord-est du Mali, à la frontière avec le Niger, a été tué lundi par des militaires maliens qui ont ouvert le feu sur un « véhicule suspect » à Ménaka, a annoncé le ministère de la Défense.
Malgré de timides signes de rapprochement entre les deux camps qui se sont opposés lors de la présidentielle, l’opposant Soumaïla Cissé continue de remettre en cause les résultats et dit craindre pour les proichaines échéances électorales. Sa cible principale : le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
Deux militaires maliens ont été tués et dix blessés mardi dans une attaque commise par des jihadistes présumés dans le nord du pays, a annoncé le ministère de la Défense.
Alors que le secrétaire général de l’ONU s’inquiète de la lenteur de la mise en oeuvre de l’accord de paix au Mali et que les attaques jihadistes sont quotidiennes dans le pays, point d’étape sur l’avancée du processus et les obstacles qui restent à lever.
Une cérémonie en hommage aux dix Casques bleus tchadiens tués le 20 janvier au Mali, dans une attaque revendiquée par Aqmi, a été organisée dimanche à Bamako, en présence du chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
Ils ont été tués lorsque leur véhicule, appartenant à un convoi logistique de la Minusma, a heurté une mine aux environs de Douentza, dans la région de Mopti, tôt ce vendredi matin.
L’une des plus meurtrières attaques de jihadistes contre l’ONU au Mali a coûté dimanche la vie à huit Casques bleus tchadiens, au moment où Paris annonce la reprise des opérations de la force du G5 Sahel.
Après avoir reculé face aux manifestants mi-2017, Ibrahim Boubacar Keïta entend relancer son projet de révision constitutionnelle. Un comité d’experts ad hoc a été nommé le 14 janvier et les discussion ont été entamées avec les partis politiques et les organisations de la société civile afin d’aboutir, cette fois, à un texte « consensuel ».
Deux villages ont été attaqués le 15 janvier par des hommes armés apparentés à l’État islamique dans le Grand Sahara, qui ont exécuté des combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad et des civils parmi lesquels ils ont ciblé exclusivement des membres de la communauté daoussak.
Du 13 au 15 février, l’ancien président français François Hollande se rendra en Mauritanie, au Mali et en Guinée, où il sera tour à tour reçu par Mohamed Ould Abdelaziz, Ibrahim Boubacar Keïta et Alpha Condé.