Face à la hausse des exactions contre les civils dans le Centre, le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga était à l’Assemblée nationale le 7 janvier pour présenter les actions qu’il compte entreprendre afin de mieux protéger la population.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta s’est recueilli vendredi sur les tombes des 37 habitants du village peul de Koulogon (centre) tués le 1er janvier dans une attaque attribuée à des chasseurs traditionnels dozos, promettant que ce crime ne resterait pas impuni.
Le gouvernement malien a annoncé mercredi soir l’arrestation de sept « suspects » au lendemain du massacre de 37 habitants d’un village peul et promis des « opérations de grande envergure », alors que Paris appelait Bamako à une « réaction forte ».
Le Mali a entamé l’année 2019 avec une attaque meurtrière dans le centre. Trente-sept civils ont été tués mardi 1er janvier dans l’attaque d’un village peul du centre du Mali, menée par des chasseurs traditionnels dozos, a annoncé le gouvernement malien.
L’écrivain et homme politique malien Seydou Badian Kouyaté, auteur de l’hymne national du Mali, est mort à Bamako dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 90 ans, a appris l’AFP samedi auprès de sa famille.
Récemment lancés à Mopti, les travaux préparatoires au programme DDR accéléré pour les milices armées dans le centre du pays, où des centaines de personnes sont mortes dans des violences intercommunautaires, se heurtent aux conditions des populations des zones où des jihadistes liés à Al-Qaïda sont également présents.
Le fils de Sophie Pétronin, l’otage française détenue au Mali depuis le 24 décembre 2016, a demandé mercredi « un geste » d’Emmanuel Macron à l’occasion des fêtes, affirmant que le président avait un « pouvoir de vie ou de mort » sur sa mère.
La présence militaire va être renforcée dans le centre du Mali, selon le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga. Il a également annoncé le lancement d’un programme de désarmement des milices d’autodéfense communautaires et des combattants jihadistes dans la région dès le lundi 24 décembre.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté jeudi 20 décembre ses premières sanctions contre des Maliens contrevenant, selon elle, à l’accord de paix de 2015. Des sources diplomatiques ont également souligné que de nouvelles mesures coercitives pourraient être prises à l’avenir.
Mandaté par les autorités pour mener une mission de « bons offices » à Kidal et dans le Centre en 2016, le président du Haut conseil islamique du Mali a révélé qu’Iyad Ag Ghaly, le chef jihadiste le plus recherché de la région, avait à l’époque accepté le principe d’un dialogue avec les autorités maliennes.
Des chasseurs traditionnels dogons du centre du Mali ont tué fin juin 24 civils peuls, révèle une enquête de l’ONU publiée mardi 18 décembre, et au moins 34 autres en décembre, selon Human Rights Watch.
Des dizaines de civils Touaregs ont été tués entre le mardi 11 et le mercredi 12 décembre par des jihadistes présumés dans le nord-est du Mali, dans la région de Ménaka, zone de confrontation entre des jihadistes ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) et deux groupes armés principalement touaregs soutenant les troupes maliennes et françaises.
Les services de renseignements maliens affirment avoir arrêté la semaine dernière des jihadistes qui préparaient des attentats à Bamako, Ouagadougou et Abidjan.
Un dirigeant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a démenti mardi 11 décembre la mort du chef jihadiste malien Amadou Koufa, selon un communiqué diffusé par l’agence de presse privée mauritanienne Alakhbar.
Pour neutraliser le chef jihadiste Amadou Koufa, dans la nuit du 22 au 23 novembre, les services français se sont notamment appuyés sur des coordonnées transmises par une équipe spéciale des renseignements militaires maliens.
Amadou Koufa, l’un des principaux chefs jihadistes au Mali, a été « neutralisé » dans la nuit du 22 au 23 novembre. L’opération a été menée après plus de six mois d’un travail « sans relâche » des services français.
Emmanuel Macron « doit clarifier sa position » sur l’éventuelle rançon pour libérer Sophie Pétronin, otage française détenue au Mali depuis près de deux ans, a réclamé samedi soir son fils Sébastien Chadaud-Pétronin dans un entretien à Nouakchott avec l’AFP, RFI et Radio France.
La mort du chef jihadiste Amadou Koufa, annoncée samedi 24 novembre par les autorités françaises et maliennes à l’issue d’une opération militaire conjointe, constitue un succès significatif de la lutte contre les groupes armés dans le centre du Mali où se concentre l’essentiel des violences qui déchirent le pays.
Le prédicateur radical peul Amadou Koufa, important chef jihadiste du centre du Mali, fait « probablement » partie des victimes d’une opération combinée des armées malienne et française contre sa base, dans la nuit de jeudi à vendredi 23 novembre, a confirmé le ministère malien de la Défense.
L’armée française a mené, dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 novembre dans le centre du Mali, une opération qui a permis la « mise hors de combat » d’une « trentaine de terroristes », a annoncé vendredi soir l’état-major dans un communiqué.
Depuis le début de la semaine un affrontement entre l’armée et des chasseurs et des violences inter-communautaires ont fait une dizaine de morts dans le cercle de Koro, dans le centre du Mali, fragilisant l’accord de paix signé entre les communautés peules et dogons.
L’Afrique est un continent de contrebandiers. Un récent rapport d’Interpol le montre à sa manière. Son Atlas mondial des flux illicites consacre tout un chapitre au Sahara et nous apprend que les conflits armés sont financés à 28 % par les trafics de drogue, à 26 % par l’extorsion et le pillage, à 3 % par les kidnappings et à 1 % par le recel d’antiquités.
Dans un rapport publié jeudi 20 novembre, la FIDH et l’AMDH dénoncent des violations des droits humains contre les populations dans le centre du Mali, pouvant être qualifiées de crimes de guerre. Ces régions en proie à des attaques jihadistes font également les frais de la lutte anti-terroriste dans un contexte de tensions intercommunautaires notamment pour l’accès aux ressources du fleuve Niger.
Le Canada ne prolongera pas sa mission de paix au Mali a indiqué samedi le ministre canadien de la Défense en marge du Forum sur la sécurité internationale à Halifax, en Nouvelle-Écosse.
Au sein de la majorité comme de l’opposition, la génération montante ronge son frein en attendant de prendre enfin le relais d’une élite qui gouverne le pays depuis vingt-cinq ans.
Sept jihadistes identifiés comme des membres de la katiba du Gourma, ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans le nord du Mali, lors d’un raid mené par des soldats français de l’opération Barkhane, a indiqué jeudi 15 novembre l’état-major français des armées.
Avec l’arrivée cet été de trois hélicoptères britanniques, la France espère que ses partenaires européens continueront à lui prêter main forte dans ses opérations antijihadistes au Sahel, engagées depuis 2013.