L’état d’urgence au Mali, en vigueur quasiment sans interruption depuis l’attentat jihadiste contre un grand hôtel de Bamako en novembre 2015, a été à nouveau prolongé d’un an à compter du 31 octobre, a annoncé jeudi le gouvernement.
Au moins quatre personnes ont été légèrement blessées mardi 24 octobre à Bamako lors d’une bousculade au siège de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), au lendemain de la destitution contestée du président de cette institution chargée de veiller au bon déroulement des élections au Mali par des frondeurs.
Une confusion règne au Mali autour des groupes armés qui sévissent dans le centre du pays. Pour Dougoukolo Alpha Oumar Ba-Konaré, il faut déconstruire l’image d’un conflit entre des « peuls armés » – assimilés à des jihadistes – et des « chasseurs dozo ».
Mahamadou Djéri Maïga est décédé dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 octobre à Bamako. Membre fondateur du MNLA, il en était une figure historique et œuvrait au sein du comité de suivi de l’Accord de paix d’Alger depuis 2015.
De violents combats ont éclaté le 16 octobre entre des soldats de l’armée malienne et des jihadistes dans le nord du Mali, déclenchant une intervention aérienne de la force Barkhane, a indiqué le porte-parole de l’état-major français. Au moins un jihadiste a été tué.
Le projet de découpage territorial prévu dans le cadre l’application de l’Accord de paix fait polémique, notamment au sein de certaines communautés du nord du Mali, qui craignent d’être sous-représentées à l’Assemblée nationale.
Les élections législatives, déjà repoussées d’un mois en septembre, ne se tiendront a priori pas le 28 octobre. L’avis de la Cour constitutionnelle qui ouvre la voie à ce nouveau report – qui doit encore être officialisé – fait la quasi unanimité au sein de la classe politique.
Je voudrais attirer votre attention cette semaine sur le cas du Mali. L’avenir de ce pays, où la démocratie a éclos il y a une bonne trentaine d’années, est incertain. Je vais essayer de l’éclairer.
Abstention très élevée, meilleurs scores d’Ibrahim Boubacar Keïta dans trois régions du Nord, défiance des Maliens… Les enseignements du second tour de la présidentielle malienne, en une infographie.
Grâce à l’entreprise publique, la production de coton affiche une hausse à deux chiffres, au point que le pays a récemment regagné sa place de leader sur le continent. Reste désormais à inscrire ces bons résultats dans la durée.
Deux véhicules d’une mission d’escorte ont sauté sur des engins explosifs improvisés sur la route reliant Mopti à Tombouctou, mercredi 26 septembre. Au moins sept soldats des Forces armées maliennes et un chauffeur civil ont été tués.
Au moins douze civils touareg ont été tués mardi 25 septembre dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, par des assaillants armés, a appris l’AFP de sources concordantes.
Les douze militants, dont quatre femmes, avaient été interpellés vendredi lors d’une manifestation non autorisée. Ils ont tous été libérés dimanche et lundi, a-t-on appris de sources concordantes.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé samedi que sa priorité restait la « sécurisation » du Mali à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance du pays et du début de son second mandat.
Une manifestation interdite de l’opposition au Mali a été dispersée à coup de gaz lacrymogène vendredi à Bamako, à la veille de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance du pays et de l’investiture du président réélu Ibrahim Boubacar Keïta.
Au terme d’une ascension fulgurante au sein de la diplomatie malienne, Kamissa Camara, âgée de 35 ans, est devenue le 9 septembre la nouvelle ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta.
Après avoir soutenu la candidature de Cheick Modibo Diarra à la présidentielle de juillet, Moussa Mara vise désormais la mairie de Bamako et souhaite créer un parti commun avec l’ex-Premier ministre de la transition.
Les élections législatives au Mali, initialement prévues les 28 octobre et 18 novembre, ont été repoussées d’un mois, a annoncé jeudi le gouvernement. Un report que les autorités expliquent par une grève des magistrats ayant empêché le dépôt des candidatures dans les délais prévus.
Qualifiée de « révolution dans l’histoire médicale » du Mali, la première opération à cœur ouvert sur une fillette, réalisée le lundi 10 septembre, n’a été possible que grâce à une donation privée, témoignant du retard pris par le secteur de la santé.
Le CDR du militant contestataire et homme de radio malien Ras Bath a annoncé mardi 11 septembre la fin de son « accord politique » avec l’opposant Soumaïla Cissé, qu’il avait soutenu lors de la présidentielle. Il revient pour Jeune Afrique sur les raisons de cette décision.
Le premier gouvernement du second quinquennat d’Ibrahim Boubacar Keïta a été dévoilé dimanche soir. Avec 32 membres, dont 9 femmes, il est notamment marqué par la nomination de Kamissa Camara, 35 ans, au poste de ministre des Affaires étrangères.
Voici venu septembre et les rentrées scolaires d’Afrique francophone. Le retour en classe des élèves maliens suscite l’inquiétude, entraînée par les soucis sécuritaires, climatiques ou encore la question des fonctionnaires fictifs…
Le principal groupe jihadiste actif au Sahel a été placé sur la liste américaine des « organisations terroristes ». Son fondateur, le Malien Iyad Ag Ghali, y figure depuis 2013.
L’accord de paix signé le 28 août entre Peuls et Dogons dans le centre du Mali, une région en proie à des affrontements communautaires, est déjà rejeté par certains des acteurs de la crise. Mais pour Abdel Kader Sidibé, chef de mission du Centre pour le dialogue humanitaire, cela ne remet pas en cause les avancées dans le cercle de Koro.
L’otage française Sophie Pétronin, détenue au Mali depuis plus de 20 mois, a appelé jeudi Emmanuel Macron à tenir ses engagements de protéger les Français, dans une vidéo où apparaît aussi l’otage colombienne Soeur Gloria, enlevée au Mali en 2017.
L’identité peule apparaît comme un épouvantail symbolisant la menace jihadiste. Pourtant, cette identité est bien trop hétérogène pour établir un lien aussi simple.
Dans la foulée de son investiture pour un second mandat, Ibrahim Boubacar Keïta a reconduit le 4 septembre Soumeylou Boubèye Maïga au poste de Premier ministre. Une nomination attendue, tant « Boubèye » s’est imposé comme un homme clé du régime ces derniers mois.
Ibrahim Boubacar Keïta, a prêté serment, mardi 4 septembre, devant plus de 3 000 personnes. Alors que l’opposition continue à contester cette investiture, IBK a tenu un discours d’unité, tout en exigeant de la « loyauté » pour faire avancer la mise en place de l’accord de paix.
Une manifestation a réuni, ce dimanche 2 septembre, des milliers de partisans du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », afin de le soutenir à deux jours de sa prestation pour un second mandat de cinq ans. La veille, l’opposition avait également défilé pour contester la victoire d’« IBK » dans les urnes.
Le chef de file de l’opposition refuse de reconnaître la victoire d’IBK à la présidentielle. Pas sûr pourtant qu’il soit en mesure d’inverser le rapport de force.