À un mois de la clôture du dépôt des candidatures, tour d’horizon des principaux prétendants à la magistrature suprême et de leurs positionnements respectifs.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé appelle l’opposition à se mobiliser autour de Soumaïla Cissé, son chef de file.
Des dossiers poussiéreux s’empilent dans la petite pièce du Carrefour des jeunes de Bamako, qui sert de bureau à Mohamed Youssouf Bathily, alias Ras Bath. Sur un mur, le slogan du chroniqueur radio, connu pour ses critiques virulentes à l’égard de l’exécutif : « Choquer pour éduquer. »
En dépit des défis sécuritaires persistants, Bamako a réussi à préserver ses atouts : une croissance solide et un climat des affaires parmi les meilleurs de l’Uemoa.
Arrivée d’opérateurs étrangers, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production… Le métal jaune a le vent en poupe et contribue à maintenir le pays à flot.
Engagées, écoutées, respectées, mieux représentées au niveau local, les Maliennes occupent une plus grande place dans le paysage politique et dans l’état-major des partis. Pourtant, au sein de l’exécutif comme au Parlement, on est encore très loin de la parité.
Concerts, expositions, cinéma, mausolées… Malgré l’insécurité au Mali, l’explosion de la création reste une réalité. Elle fait même partie intégrante de la résistance, selon le cinéaste Cheick Oumar Sissoko.
Trois militaires maliens et treize « terroristes » ont été tués samedi dans le centre du Mali lors d’une attaque jihadiste repoussée par les soldats, a annoncé le ministère malien de la Défense.
Des dizaines de milliers de Maliens ont défilé vendredi dans le calme à Bamako à l’appel de l’opposition pour réclamer la « transparence » lors de l’élection présidentielle du 29 juillet, une semaine après des marches émaillées d’incidents.
Élections en RDC et au Mali, crise en Centrafrique, augmentation du nombre de Casques bleus tués sur le terrain… Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix fait le point pour Jeune Afrique.
Tout était prêt le 27 mai pour qu’Ibrahim Boubacar Keïta annonce sa candidature lors d’un meeting des partisans du président sortant… Mais IBK a finalement opté pour un format plus « intimiste ».
Le gouvernement malien a jugé dimanche « mensongères et calomnieuses » les affirmations de l’opposition, qui lui a d’abord reproché d’avoir fait usage de « balles réelles » lors de manifestations la veille à Bamako avant de réclamer une « enquête », à deux mois de la présidentielle du 29 juillet.
Satisfait de la performance macroéconomique du pays, le Fonds monétaire international a autorisé le décaissement d’une tranche de 89,7 millions de dollars, tout en soulignant les risques associés à la fragilité de la situation sécuritaire du pays.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a plaidé mercredi dans le centre du Mali pour un soutien accru à la force conjointe mise sur pied par les pays du G5 Sahel pour lutter contre les jihadistes.
L’avocate Fatoumata Sidibe-Diarra, dont le cabinet a accompagné Hummingbird Resources Plc dans le cadre de la signature d’une Convention de financement permettant la construction de la mine de Komana, met en garde contre tout « changement unilatéral » du Code minier malien.
Amadou Koïta, ministre de la Jeunesse et porte-parole du gouvernement malien, défend le bilan d’Ibrahim Boubacar Keïta, qui s’est porté officiellement candidat à un second mandat, lundi 28 mai. Pour le porte-parole du gouvernement, IBK sera réélu dès le premier tour à la présidentielle du 29 juillet. Interview.
L’ancien ministre de l’Économie et des finances d’Ibrahim Boubacar Keïta fait partie de la longue liste de candidats déclarés à l’élection présidentielle du 29 juillet. Parmi eux, plusieurs ex-membres de gouvernements successifs du président sortant.
Après l’annonce de sa candidature à sa propre succession, lundi 28 mai, Ibrahim Boubacar Keïta doit désormais constituer une équipe de campagne qui aura une priorité : défendre le bilan du président sortant.
Le président malien a annoncé lundi officiellement sa candidature à l’élection du 29 juillet, où il affrontera au moins une quinzaine d’adversaires, plaçant la « sécurisation » du pays en tête de ses priorités.
Mamoudou Gassama, un sans-papiers malien, a sauvé samedi soir à Paris un enfant de quatre ans suspendu dans le vide au 4e étage. Un geste héroïque salué notamment par la maire de la capitale française Anne Hidalgo. Le jeune homme sera « naturalisé français », a annoncé le président Emmanuel Macron, qui le recevait ce lundi.
Une vingtaine de personnes, dont des civils, ont péri lors d’une attaque de présumés jihadistes samedi dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Le directeur Afrique du Conseil national de sécurité des États-Unis vient de terminer une tournée africaine qui l’a amené de Sierra-Leone à Bamako, en passant même par paris, où il fut question essentiellement du G5 Sahel.
Le secrétaire permanent de la force militaire G5 Sahel, Maman Sidikou, a réclamé mercredi au Conseil de sécurité « un mandat renforcé » pour cette unité antijihadiste naissante. Mais la demande a été aussitôt rejetée par les États-Unis, qui refusent toute implication accrue de l’ONU.
Les 26 et 27 juin prochains, le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga rencontrera à Paris son homologue français Édouard Philippe et les ministres Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Florence Parly (Défense), Bruno Le Maire (Économie et Finances).