Le secrétaire permanent de la force militaire G5 Sahel, Maman Sidikou, a réclamé mercredi au Conseil de sécurité « un mandat renforcé » pour cette unité antijihadiste naissante. Mais la demande a été aussitôt rejetée par les États-Unis, qui refusent toute implication accrue de l’ONU.
Les 26 et 27 juin prochains, le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga rencontrera à Paris son homologue français Édouard Philippe et les ministres Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Florence Parly (Défense), Bruno Le Maire (Économie et Finances).
Tantôt en tournée dans le Nord, tantôt en visite à l’étranger… Nommé pour permettre la réélection du président sortant en juillet, le Premier ministre ne ménage pas ses efforts.
« Le président Ibrahim Boubacar Keïta et moi, nous nous connaissons bien et cela facilite les choses », résume Soumeylou Boubèye Maïga, son Premier ministre.
Les Premiers ministres des trois pays ont paraphé en début de semaine le projet de création d’une Zone économique spéciale dans le triangle constitué par les villes de Sikasso (Mali), Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) et Korhogo (Côte d’Ivoire).
À l’approche de l’élection présidentielle, prévue le 29 juillet, l’opposition prévoit de publier un ouvrage de 300 pages contre la politique du chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta.
L’ex-commissaire de la police islamique de Tombouctou, Al Hassan, a été transféré à la CPI. Mais son cas demeure une exception : la majorité des très nombreux crimes sexuels commis dans le nord du pays, en 2012 et 2013, restent impunis.
Le président malien était de passage en Côte d’Ivoire, les 10 et 11 mai. Il a profité de son passage pour renouer avec la communauté malienne à Abidjan.
Les autorités maliennes ont annoncé lundi avoir découvert le corps décapité d’une fillette albinos de cinq ans, enlevée dans la nuit de samedi à dimanche à Fana, au nord de Bamako. Une association dénonce « un crime rituel » à l’approche de l’élection présidentielle du 29 juillet.
Alors que Dioncounda Traoré refuse de se présenter à la présidentielle, le comité exécutif de l’Adema-PASJ se réunit vendredi pour décider de la stratégie à adopter. Un choix susceptible d’amener à la division de ce parti historique du Mali.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, en visite à Abidjan le 10 mai, et son homologue ivoirien Alassane Ouattara ont conclu un accord facilitant les procédures d’extradition entre les deux pays, en particulier pour les personnes suspectées de terrorisme.
L’ancien ministre, soutenu par des coordinations de chefs de villages et des associations, a déclaré officiellement sa candidature à la présidentielle du 29 juillet au Mali. Il a fait de l’accès à la propriété foncière des paysans et de la lutte contre la corruption ses priorités.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres estime dans un récent rapport que le soutien logistique de l’ONU à la force G5 Sahel n’est pas à la hauteur du défi alors que « la situation sécuritaire au Sahel continue de se détériorer ».
Le président malien sortant a été investi dimanche candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet par une coalition de près de 70 partis, lors d’une réunion à Bamako. Élu en 2013, il briguera un second mandat.
Une soixantaine de partis politiques et associations de l’opposition malienne ont formé dimanche à Bamako une coalition pour réaliser « l’alternance et le changement » lors de l’élection présidentielle du 29 juillet, après cinq ans de mandat d’Ibrahim Boubacar Keïta.
Le gouvernement malien a officiellement convoqué vendredi le corps électoral pour le scrutin présidentiel du 29 juillet, selon un communiqué du Conseil des ministres.
Alors que l’opposant Tiébilé Dramé accuse le président Ibrahim Boubacar Keïta de gaspiller les ressources de l’armée, des doutes pèsent sur l’existence même des « rapports confidentiels » avancés comme preuve de la fraude par le leader du Parena. La charge est-elle sérieuse, ou s’agit-il d’une simple passe d’armes pré-électorale ?
À Bamako, c’est un ministre de l’Éducation abasourdi qui vient de rendre publics les résultats d’un recensement des enseignants maliens. Les professeurs fictifs sont légion…
Dans une lettre datée du 27 mars, dont JA a obtenu copie, l’opposition malienne demande « expressément au Conseil de sécurité de renforcer le volet politique de la Minusma » et de « soutenir les préparatifs des élections en y intégrant la certification des résultats ».
Désigné candidat du parti des abeilles, l’ex-président de transition se mure dans un silence qui entretient les doutes sur sa volonté de se présenter à la présidentielle du 29 juillet. Déjà minée par des divisions internes, l’Adema-PASJ semble dans l’impasse.
Quinze « terroristes » ont été neutralisés vendredi dans le centre du Mali lors d’une opération contre les groupes jihadistes, au cours de laquelle un soldat a été tué et deux blessés, a annoncé samedi l’armée malienne.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque du 14 avril à Tombouctou contre le camp de la force française Barkhane et de la Mission de l’ONU.
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga a procédé ce vendredi à la traditionnelle déclaration de politique générale devant les députés de l’Assemblée nationale. Une déclaration très attendue à quelques mois des élections présidentielles, notamment sur l’organisation du scrutin et la réinsertion des ex-rebelles, stipulée par l’accord de paix.
Les chancelleries des deux pays ont démenti les informations faisant état du « rappel pour consultation » de l’ambassadeur et du consul général du Mali à Alger. Les deux diplomates sont pourtant bel et bien attendus dans les prochains jours à Bamako, pour une réunion concernant le traitement des migrants maliens en Algérie.
Le chef du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), Moussa Ag Acharatoumane, revient pour Jeune Afrique sur la « guerre » engagée contre l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) dans la zone du Mali frontalière avec le Niger.
Le Premier ministre malien a donné son accord pour une livraison de vivres à Kidal, où les denrées de première nécessité peinent à arriver du fait de la fermeture de la frontière avec l’Algérie.
Sept soldats français ont été blessés dans l’attaque qui a visé samedi les camps de la Minusma et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le nord du Mali, au cours de laquelle « une quinzaine » d’assaillants ont été tués, a annoncé dimanche à l’AFP l’état-major français.