Au moins 32 civils peuls ont été tués samedi au cours d’une attaque attribuée à des chasseurs traditionnels dozos dans le centre du Mali, région touchée par les violences jihadistes, souvent mêlées à des conflits intercommunautaires.
Candidat pour la troisième fois à la magistrature suprême, le chef de file de l’opposition, qui sera le principal adversaire du président sortant le 29 juillet prochain, est convaincu d’incarner l’alternance. Interview.
Ancien Premier ministre sous la présidence d’Amadou Toumani Touré, Modibo Sidibé sera l’un des principaux candidats à la présidentielle du 29 juillet. Opposant à IBK depuis le début de son mandat, il dresse un bilan peu flatteur du président sortant et en appelle à la refondation de l’État malien. Interview.
Les capitales du Mali, de la Guinée et du Niger ne sont pas à la hauteur des besoins de leur pays, estime la Banque mondiale, qui préconise de remédier à la situation par la création d’un marché foncier et d’un réseau de transports publics efficace.
La stratégie qui privilégie une option militaire disproportionnée à la frontière entre le Niger et le Mali fait peser un risque sur la région : celui de créer un nouveau foyer d’insurrection. C’est le constat que dresse l’International Crisis Group, qui fait une série de recommandations.
Les dépouilles de 25 personnes ont été découvertes lundi près de Mopti, par des riverains, après une opération de l’armée malienne. Le ministère de la Défense reconnaît l’existence de « fosses communes impliquant certains personnels Fama dans des violations graves ».
Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et son principal opposant, Soumaïla Cissé, ont l’intention de se rendre à Kidal lors de la campagne électorale (7-27 juillet). Leur dernier passage dans des circonstances identiques remonte à 2013.
Enfant de Kayes, dans l’Ouest du Mali, et basketteur de NBA, Cheick Diallo revient sur cette première saison chez les New Orleans Pelicans en tant qu’ailier fort.
À moins de deux mois de la présidentielle, aucun des principaux dignitaires musulmans n’a encore donné de consigne de vote. Mais leur influence est telle que s’afficher à leurs côtés demeure un passage obligé pour les candidats.
Moussa Sinko Coulibaly a officialisé la semaine dernière sa candidature à l’élection présidentielle du 29 juillet. Ancienne figure de la junte qui a renversé ATT en 2012, ce général démissionnaire se montre aujourd’hui très critique à l’égard du président sortant IBK.
Minusma, Barkhane, G5 Sahel… Malgré les multiples dispositifs mis en place depuis janvier 2013, la situation sécuritaire au Mali reste plus que préoccupante. Quelle sont les finalités des actions militaires menées au Mali ? Quelle est l’utilité de cette présence militaire étrangère ?
Les Pays-Bas ont annoncé vendredi 15 juin qu’ils se retiraient de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali, à laquelle ils participent depuis 2014 avec 250 soldats déployés sur le terrain.
L’ancien Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a annoncé vendredi 15 juin qu’il retirait sa candidature à la présidentielle du 29 juillet au Mali. Il soutiendra Cheick Modibo Diarra, l’ancien Premier ministre de la transition, dont il se dit proche.
Candidat à la présidentielle du 29 juillet, Hamadoun Touré, directeur général du réseau Smart Africa, porte un regard critique sur le bilan d’IBK et pointe du doigt la corruption et le chômage des jeunes. Son mot d’ordre : intégrer les nouvelles technologies pour développer le Mali.
Âgée de 75 ans, Sophie Pétronin avait été enlevée à Gao le 24 décembre 2016 par des hommes armés qui se sont ensuite revendiqués de la coalition jihadiste Nusrat al-Islam Wal Muslimin (« Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans »), dirigée par le Malien Iyad Ag Ghaly.
L’ancien Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta fait partie de ses challengers déclarés à la présidentielle du 29 juillet. Membre de la « Convention des bâtisseurs », une coalition d’opposants, il se dit aujourd’hui prêt à se ranger derrière un autre candidat pour assurer une qualification au second tour.
Un jeune homme a été tué et des dizaines de milliers de cartes d’électeurs ont été brûlées lundi 11 juin lors d’affrontements dans une région aurifère du Mali, à moins de sept semaines de l’élection présidentielle, a appris l’AFP de sources concordantes.
S moins 10. Dans dix semaines, un peu plus de 8 millions d’électeurs – sur une population de 18 millions d’habitants – seront appelés à se rendre aux urnes, sous le ciel gris de l’hivernage, pour ce qui ressemble à un remake de la présidentielle de 2013 : Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) vs Soumaïla Cissé.
Sécurité et restauration de l’autorité de l’État, réformes, relance économique et développement… À deux mois du premier tour de la présidentielle, c’est l’heure pour Ibrahim Boubacar Keïta de défendre son bilan.
Du 7 au 27 juillet, les candidats à la présidentielle vont sillonner les régions du Mali pour convaincre leurs compatriotes de voter pour eux. La question que tous se posent aujourd’hui : « Comment faire campagne dans les zones du pays occupées par les différents groupes jihadistes ? »
Le ministre des Affaires étrangères, président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), détaille pour Jeune Afrique le dispositif mis en place pour assurer la tenue des élections le 29 juillet.
À un mois de la clôture du dépôt des candidatures, tour d’horizon des principaux prétendants à la magistrature suprême et de leurs positionnements respectifs.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé appelle l’opposition à se mobiliser autour de Soumaïla Cissé, son chef de file.
Des dossiers poussiéreux s’empilent dans la petite pièce du Carrefour des jeunes de Bamako, qui sert de bureau à Mohamed Youssouf Bathily, alias Ras Bath. Sur un mur, le slogan du chroniqueur radio, connu pour ses critiques virulentes à l’égard de l’exécutif : « Choquer pour éduquer. »
En dépit des défis sécuritaires persistants, Bamako a réussi à préserver ses atouts : une croissance solide et un climat des affaires parmi les meilleurs de l’Uemoa.
Arrivée d’opérateurs étrangers, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production… Le métal jaune a le vent en poupe et contribue à maintenir le pays à flot.
Engagées, écoutées, respectées, mieux représentées au niveau local, les Maliennes occupent une plus grande place dans le paysage politique et dans l’état-major des partis. Pourtant, au sein de l’exécutif comme au Parlement, on est encore très loin de la parité.