Une association peule et des proches de 14 suspects tués vendredi pendant leur détention par l’armée malienne dans le centre du pays dénoncent des « exécutions sommaires ».
Un Casque bleu nigérien a péri à la suite d’une attaque à Gao, principale ville du nord du Mali, a annoncé la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) dans un communiqué, précisant avoir eu plus de 100 tués dans des « actes hostiles ».
Bilal Ag Achérif, secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et président en exercice de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) revient d’une tournée d’un mois dans la région de Tombouctou. Grâce à une nouvelle alliance, le MNLA devient la première force militaire dans cette région, parmi les groupes signataires de l’accord de paix de 2015.
Deux hommes ont été tués et dix autres blessés dans une attaque sur le camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Aguelhok, dans le nord-est du pays. Cela porte à 150 le nombre de Casques bleus tombés dans le cadre de cette mission, lancée en juillet 2013.
Ce bilan est le résultat d’affrontements qui sont intervenus dans le cadre d’une opération de reconnaissance des troupes françaises et maliennes, dans la région d’Akabar, à la frontière avec le Niger.
Le secrétaire général de la présidence malienne, Moustapha Ben Barka, a rencontré le 23 mars à l’Élysée plusieurs membres de l’entourage du président français Emmanuel Macron, notamment pour évoquer l’accord de paix au Mali.
Al Hassan, un ex-membre présumé d’Ansar Eddine, a comparu ce mercredi devant la CPI. Transféré quelques jours plus tôt de Bamako à La Haye, il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Tombouctou entre 2012 et 2013.
Accusé d’avoir participé à la destruction des mausolées de Tombouctou, mais aussi d’être responsable d’actes de viol et de torture, le Malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud doit être présenté devant la CPI à 13 heures GMT.
L’ancien président de la transition du Mali, Dioncounda Traoré est attendu par certains comme candidat à la présidentielle de 2018. Mais le principal intéressé ne semble pas déterminé.
À quatre mois de la présidentielle, le parti Adema, autrefois hégémonique, se déchire entre les partisans d’une candidature maison et les pro-IBK. Au point d’inquiéter le camp du chef de l’État et de nourrir les espoirs de l’opposition.
L’ancien Premier ministre malien et président du parti Yelema était, de nouveau, à Paris la semaine dernière. Il a notamment rencontré la députée (LREM) Alexandra Valetta-Ardisson, présidente d’un groupe parlementaire sur l’accueil des migrants.
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga était à Kidal ce vendredi 23 mars. C’est la première fois qu’un Premier ministre se rend dans cette ville depuis la tournée de Moussa Mara dans la ville frondeuse du Nord, en 2014, sur fond d’affrontements entre des rebelles et l’armée malienne.
Le Premier ministre malien Souleymou Boubèye Maïga a entamé jeudi 22 mars une visite dans le nord et le centre du pays. Il était attendu le même jour à Kidal, mais son voyage a dû être reporté au lendemain, en raison de mauvaises conditions météo.
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maiga a entamé jeudi une visite dans le nord et le centre du pays qui doit le mener à Kidal, sous contrôle de l’ex-rébellion. L’État malien n’était pas retourné à Kidal depuis 2014.
L’ancien président du Mali, chassé du pouvoir en 2012 et exilé depuis à Dakar, pourrait être de retour dans la capitale en juin prochain, définitivement.
Une manifestation devant l’ambassade algérienne à Bamako a dégénéré lundi 12 mars. De jeunes Maliens se plaignent d’avoir été victimes de mauvais traitements après leur arrestation en Algérie.
Deux ans après la signature de l’accord de paix entre les mouvements armés et le gouvernement, les tensions s’enveniment entre les différentes communautés vivant à Gao. Le sentiment d’insécurité, la crise économique et les rivalités avec les autorités intérimaires en sont les raisons principales, analyse Ibrahim Maïga, chercheur à l’Institut d’études en sécurité (ISS).
Un document, présenté comme étant le chronogramme de la présidentielle prévue le 29 juillet, a été diffusé par la presse malienne ce jeudi. Si le début de la campagne y est annoncée pour le 7 juillet, le chronogramme doit encore être validé lors du prochain Conseil des ministres.
L’homme d’affaires malien, Aliou Boubacar Diallo, s’est déclaré ce dimanche candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet, avec les couleurs de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba). Connu pour sa société Wassoul’Or, la mine d’or de Kodiéran, au sud du Mali, il est également un ancien poids lourd de l’entourage de Ibrahim Boubacar Keïta.
Le maire de Sikasso, Kalfa Sanogo, a officiellement été investi candidat à la primaire de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), ce samedi, par la section de sa ville. Le parti, principal allié de la formation d’Ibrahim Boubacar Keïta, présentera bien un candidat à la présidentielle du 29 juillet.
Une centaine d’associations de la majorité au Mali ont apporté samedi à Bamako leur soutien à une candidature du président Ibrahim Boubacar Keïta à l’élection du 29 juillet, a constaté un correspondant de l’AFP.
Une trentaine de jihadistes présumés ont attaqué jeudi 8 mars un chantier de construction d’un barrage à une dizaine de kilomètres de Djenné, dans le centre du Mali.
Alors que la relation entre Rabat et Bamako reste tenue à l’influence algérienne et que les différents acteurs apprennent encore à cohabiter, le Premier ministre malien est arrivé ce jeudi au Maroc, pour une visite de deux jours, pour rencontrer le chef du gouvernement marocain. L’enjeu : le processus de paix au Nord-Mali.
Alors que l’Union européenne avait posé, fin janvier, une série de conditions aux autorités maliennes pour l’envoi d’une mission d’observation lors du scrutin présidentiel de juillet 2018, l’UE enverra bien une délégation dans les prochaines semaines.
En pleine campagne pour la présidentielle prévue le 29 juillet prochain au Mali, Moussa Mara, l’ex-Premier ministre de Ibrahim Boubacar Keïta et le chef du parti Yelema, a rencontré plusieurs responsables en France du 26 février au 2 mars.
À l’approche de la présidentielle prévue le 29 juillet, le gouvernement dispose de cinq mois pour organiser des élections crédibles sur ce vaste territoire, dont certaines zones maîtrisées par des groupes jihadistes échappent au contrôle de l’État. Sécurité, logistique, financement, réclamations de l’opposition… Les défis à relever sont nombreux.
À l’approche de la présidentielle du 29 juillet, Mohamed Ag Erlaf, ministre de l’Administration territoriale du Mali, précise à Jeune Afrique le dispositif de sécurité prévu par le gouvernement, représentant l’un des principaux défis à relever.
Pour tenter de battre le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta à la présidentielle du 29 juillet, les leaders de l’opposition tentent d’unir leurs forces dans un projet d’alliance. Rester à trouver le candidat qui sera chargé de porter leurs couleurs, et la liste est longue.
L’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), le principal allié de la formation d’Ibrahim Boubacar Keïta, présentera bien un candidat à la présidentielle du 29 juillet. Une décision qui ne fait pas l’unanimité au sein du parti.