Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été reconnu coupable par la Cour pénale internationale (CPI) de crime de guerre pour avoir dirigé, en juin et juillet 2012, la destruction de dix monuments à Tombouctou. Le Courrier de l’Unesco l’a interviewé, dans sa prison à La Haye. Jeune Afrique retranscrit cet entretien exceptionnel.
Dans « Mali : au-delà du jihad », le journaliste français raconte comment ce pays traditionnellement tolérant a plongé dans le radicalisme religieux en dix ans, imposant une intervention militaire française pour sécuriser les populations. Interview.
La ministre française des Armées était à Dakar au Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique. Mise en place de la force conjointe du G5 Sahel, évolution de l’opération Barkhane, lutte contre le terrorisme… Florence Parly répond aux questions de Jeune Afrique.
Les deux artistes ont imaginé une collection capsule inspirée par l’œuvre du photographe malien et présentée en marge de l’exposition qui lui est actuellement consacrée à la Fondation Cartier de Paris.
Les rapports du Mauritanien Moustapha Limam Chafi, ex-conseiller spécial de Blaise Compaoré, avec des groupes jihadistes sahéliens ne sont un secret pour personne. Ces derniers jours, des photos de lui, prises dans le désert malien lors de la libération d’otages espagnols en 2010 pour laquelle il a œuvré, circulent.
La 4e édition du Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouverte ce lundi à Dakar. Les présidents rwandais, Paul Kagame, et malien, Ibrahim Boubacar Keïta, ont fait le déplacement.
La start-up portée par le groupe Microcred poursuit sa politique de développement en Afrique de l’Ouest. Objectif : atteindre 150 000 foyers au Mali, au Sénégal, à Madagascar et en Côte d’Ivoire.
Le président malien était en visite privée, fin octobre à Paris. Il a rencontré son homologue français, Emmanuel Macron, lors d’un rendez-vous qui n’était pas inscrit à son agenda officiel.
Deux semaines après les faits, le Mali a finalement confirmé, dans un communiqué rendu public ce lundi, la mort de ses onze militaires détenus par un groupe terroriste et tués le 23 octobre dernier lors d’une opération anti-terroriste de l’armée française dans le cadre de l’opération Barkhane.
Depuis le 1er novembre, le G5 Sahel a lancé aux frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso l’opération Hawbi, au sein de laquelle militaires maliens, burkinabè, nigériens et français collaborent. Une première victoire pour les Ouest-Africains, qui sont confiants dans l’évolution de cette force, notamment d’un point de vue financier.
Au moins quatre civils, dont une adolescente, ont été tués ce lundi 6 novembre dans le nord du Mali lorsque l’autocar qui les transportait a roulé sur une mine.
Onze militaires maliens prisonniers d’un groupe jihadiste au Mali auraient été tués dans la nuit du 23 au 24 octobre à Abeibara, dans la région de Kidal, dans le nord-est du pays, après un raid anti-terroriste de l’armée française.
La visite à Bamako des deux émissaires de la Fifa s’est achevée jeudi soir. Comme cela était prévisible, celle-ci n’a pas reconnu l’élection, le 10 octobre dernier, de Mamoutou Touré, dit « Bavieux », à la tête de la Fédération malienne de football (Femafoot). Elle annoncera la semaine prochaine la mise en place d’un comité de normalisation.
Il y a tout juste quatre ans, la journaliste de Radio France International Ghislaine Dupont et son collègue technicien Claude Verlon étaient assassinés à Kidal, dans le nord du Mali, par Al-Qaida au Maghreb islamique. À Dakar, en hommage aux deux disparus, l’association des « Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon » à inauguré une exposition de dessins de presse.
Soutenue sur le terrain par la France, la nouvelle force anti-jihadiste G5 Sahel a lancé ce 31 octobre ses opérations aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, dans une zone très instable devenue un foyer pour les groupes extrémistes.
« Deux ou trois » des auteurs ou commanditaires de l’assassinat en 2013 au Mali des journalistes français de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon se trouveraient « a priori » en Algérie, ont indiqué mercredi à Dakar des proches des deux reporters.
Reclus à Sévaré, l’écrivain malien Yambo Ouologuem y est mort le 14 octobre dernier. Il s’était saisi du français à bras-le-corps pour une étreinte qui ne lui fut pas pardonnée.
Le convoi du député Abdrahamane Niang, président de la Haute cour de justice, a été la cible d’une embuscade mardi dans la région de Mopti, dans le centre du pays. Son chauffeur ainsi que cinq soldats ont été tués.
La crise qui secoue le football malien n’est sans doute pas terminée. Malgré l’élection de Mamoutou Touré à la présidence de la Femafoot, le 10 octobre dernier à la place de Boubacar Diarra, une délégation de la FIFA est attendue le mercredi 1er novembre à Bamako. Elle doit y mener différents entretiens.
Les États-Unis ont annoncé ce 30 octobre une aide financière aux pays du Sahel engagés dans la lutte contre les jihadistes, mais sans passer par les Nations unies comme l’espérait notamment la France.
Trois Casques bleus ont été tués jeudi au Mali, et deux blessés, lorsque leur véhicule a heurté « une mine ou un engin explosif improvisé » dans le nord du pays, a indiqué la Minusma.
Deux soldats maliens ont été tués et un blessé dans la nuit de mardi à mercredi dans le nord du Mali lors d’une attaque terroriste, a annoncé mercredi le ministère malien des Forces armées.
Le gouvernement malien a ordonné lundi l’expulsion d’un professeur d’une école française de Bamako qui a utilisé le terme « Azawad » dans un devoir d’histoire-géographie distribué à ses élèves.
Les États-Unis envisagent de renforcer leur action militaire en Afrique contre l’État islamique qui cherchent à se repositionner après la chute de son « califat » aux confins de la Syrie et l’Irak, craignant un redéploiement des jihadistes sur le continent. L’Afrique est déjà la deuxième zone d’intervention dans le monde des forces spéciales américaines, après le Proche-Orient.
Apres les multiples allégations de violations des droits de l’homme par l’armée malienne et les groupes armées du nord du pays, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a fait une visite de deux jours au Mali.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans d’Iyad Ag Ghali a diffusé début octobre une vidéo de onze militaires maliens enlevés dans différentes attaques entre juillet 2016 et mars 2017. Ils y demandent au président IBK de tout faire pour obtenir leur libération.
Sécurité, autorité de l’État, réformes, développement… Ces derniers mois, il a pu mesurer les espoirs, les impatiences, mais aussi les motifs de contrariété de ses concitoyens. À moins d’un an de la présidentielle, c’est l’heure du bilan pour Ibrahim Boubacar Keïta.
À 800 km au nord de Tombouctou, où passaient jadis la route du sel et ses caravaniers, Taoudéni est réputée depuis le XVIe siècle pour ses mines de sel gemme, extrêmement rare -il contient de l’iode-, fossilisé dans les bassins sédimentaires du désert. Et ce sel de Taoudéni revient d’une fort longue traversée du désert…
Et si la somme des reproches que l’opposition malienne et une partie de la communauté internationale – la France en clé de voûte – formulent à l’égard d’Ibrahim Boubacar Keïta se résumait en un simple délit de… personnalité ?
La plupart des leaders de l’opposition s’étaient rassemblés autour de la plateforme Touche pas à ma Constitution ! Désormais tous concentrés sur 2018, ils préparent leurs partis respectifs, et leurs candidatures, à la présidentielle.