Vraisemblablement accidentel, le crash d’un hélicoptère dans le nord du Mali mercredi a coûté la vie à deux Casques bleus allemands. Un drame qui survient alors que de nouveaux affrontements ont été signalés dans la région.
Deux ans après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord, Bamako lance un Plan de développement des régions du nord du pays, pour un coût global de 3,35 milliards d’euros. Le projet est ambitieux, mais pour l’instant seulement partiellement financé : 90% de l’enveloppe prévue reste à trouver.
Madou Kanté – alias « Maréchal Madou » -, activiste et chroniqueur malien, a été victime d’une tentative d’assassinat dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 juillet, à Bamako. Il est sous surveillance médicale après une opération réussie pour extraire la balle qui l’a touché à la poitrine.
Les qualités de cet émulsifiant naturel boostent la demande. Les pays francophones de la zone sahélienne, à commencer par le Mali, sont les mieux placés pour en profiter.
Ibrahim Koma, acteur français d’origine malienne a fait ses premiers pas à la télévision française. Le voilà qui défend aujourd’hui le cinéma du continent. Nous l’avons rencontré, alors qu’il est à l’affiche de « Wùlu » et de « Wallay ».
L’armée malienne a déclaré jeudi avoir repoussé une attaque attribuée à des groupes terroristes, contre une base militaire située à Koro, près de la frontière avec le Burkina Faso. Selon le bilan provisoire, il n’y aurait aucune victime.
Une des figures de proue de l’opposition au projet de changement de Constitution proposé par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta est une routarde de la vie politique, qui connaît aussi bien les coulisses du pouvoir que les manifestations de rue.
Alors que le G5 Sahel s’efforce de réunir les moyens nécessaires au déploiement d’une force de 5 000 hommes, les diplomates de la région s’activent pour trouver une personnalité capable de débloquer la crise au Nord-Mali.
L’armée malienne a abattu dans le centre du pays un chef du Front de libération du Macina (FLM), groupe jihadiste actif dans cette région, auteur de plusieurs attaques contre les forces de sécurité, a-t-on appris vendredi de source militaire.
Au moins trois soldats maliens ont été tués et cinq étaient toujours portés disparus jeudi, quatre jours après une attaque dans le nord du Mali, où l’armée malienne a annoncé la mort d’une douzaine de jihadistes dans des opérations conjointes avec l’armée française.
Des groupes armés signataires de l’accord de paix au Mali se sont affrontés dans la région de Kidal, dans le nord-est du pays, mardi 11 juillet, le jour même d’une réunion du Comité de suivi de cet accord, a-t-on appris de sources concordantes.
Les forces de sécurité maliennes ont repoussé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque « terroriste » visant des postes de gendarmerie et de douane près de la frontière burkinabè, menée par des jihadistes présumés, a-t-on appris dimanche auprès de l’armée.
Des affrontements armés entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et les groupes armés pro-gouvernementaux réunis au sein de la « Plateforme » ont fait au moins trois morts jeudi au sud d’Aguelhok, dans la région de Kidal. Une nouvelle violation du cessez-le-feu par ces deux signataires de l’accord de paix de juin 2015 qui a été aussitôt condamnée par la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).
Mis en selle par l’Ong française Rongead et son partenaire ETC Terra au Burkina Faso, Nkalo propose de conseiller les agriculteurs, notamment sur le prix de vente de leurs céréales. Présente dans sept pays du continent, la start-up veut désormais s’exporter au-delà de l’Afrique de l’ouest.
Opposées au projet de révision constitutionnelle, qui selon elles renforce les pouvoirs du Président, l’opposition et une partie de la société civile malienne avaient saisi la Cour constitutionnelle en juin. Mardi 4 juillet, la Cour a rendu son verdict. Elle a rejeté la requête pour inconstitutionnalité, mais elle a aussi émis une série de « réserves et observations » sur le projet.
L’argent de l’Église catholique a toujours été au centre de vives discussions en Afrique. La nomination de Jean Zerbo à la fonction de cardinal a ressuscité cette polémique.
La Banque islamique de développement a annoncé, dans un communiqué publié lundi 3 juillet, avoir approuvé plusieurs prêts d’un montant total de 452,9 millions de dollars (398,68 millions d’euros) à destination de pays africains, afin de financer des projets de développement concernant la production d’électricité ou l’adduction d’eau.
L’inoxydable diva malienne Oumou Sangaré prouve avec un nouvel album rafraîchissant, Mogoya, qu’elle règne toujours sur la musique africaine. Elle confirme aussi son habileté de femme d’affaires et de communicante.
Sortie le 7 juin, la vidéo d’un des meilleurs titres de l’album, « Kamelemba », a suscité la polémique sur Internet. La chanson met en garde les jeunes filles contre la fourberie des beaux parleurs et des coureurs de jupons.
Le président français Emmanuel Macron a promis dimanche à Bamako d’aider les pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) à obtenir des financements pour leur force conjointe, mais les a exhortés à en démontrer l’efficacité face aux jihadistes.
La branche d’Al-Qaïda au Mali a publié une vidéo de six otages étrangers, dont l’Australien Arthur Kenneth Elliott, âgé de 82 ans, et la Française Sophie Pétronin, a annoncé SITE, un centre américain spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance jihadiste.
Les chefs d’État du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), avec le président français Emmanuel Macron, se réunissent dimanche à Bamako pour concrétiser leur projet de force conjointe contre les groupes jihadistes, qui reste à financer.
Quelque 2.000 Maliens ont manifesté samedi à Bamako contre le projet de révision de la Constitution, à la veille d’un sommet du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad), en présence du président français Emmanuel Macron.
Les chefs d’États des pays du G5 Sahel se rencontrent dimanche 2 juillet à Bamako pour peaufiner les modalités de mise en place d’une force conjointe de 10 000 hommes pour combattre les groupes terroristes qui sévissent dans la région. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, revient pour JA sur les enjeux de ce sommet.
Le report du référendum constitutionnel suffira-t-il à éteindre les braises de la manifestation populaire du 17 juin ? À un an de la présidentielle, le chemin vers la paix semble encore long, et le chef de l’État fait l’objet de vives critiques.
Les chefs d’État des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) se réunissent dimanche 2 juillet à Bamako. Principal enjeu de ce sommet : la mise sur pied d’une force conjointe anti-terroriste, annoncée depuis des mois.
En France, les juges chargés de l’enquête sur le crash d’un avion Swiftair prêté à Air Algérie en juillet 2014 pour effectuer la liaison Ouagadougou-Alger, ont décidé de mettre en examen la compagnie espagnole. 116 personnes avaient péri dans l’accident.
Plusieurs personnalités ont participé à la rédaction du projet controversé de nouvelle Constitution. Parmi eux, l’avocat Marcel Ceccaldi qui a notamment défendu Seif el-Islam Khadafi ou le coupe Gbagbo.
Le visage de Daech au Sahel, Abou Walid Al-Sahraoui, s’en est pris à deux leaders communautaires qui se coordonnent sur le terrain pour refouler les terroristes. L’un d’eux lui répond.