Le flux de migrants remontant d’Afrique subsaharienne vers la Libye via le Niger a été réduit de près de 100% entre mai et novembre, a indiqué mercredi la Commission européenne, qui a salué la collaboration de Niamey pour ralentir le trafic sur cet axe très emprunté.
Le Yaaral n’a pas eu lieu cette année. Initialement prévue pour le 26 novembre, cette fête ancestrale qui célèbre la traversée du Niger par les troupeaux et leurs bergers et leur retour sur la rive droite du fleuve, une fois que la saison des pluies est passée, a été annulée au dernier moment. Trop risqué.
Elles sont juriste, médecin ou comptable et ont choisi de se lancer dans l’agroalimentaire, en Côte d’Ivoire, au Mali ou au Cameroun. En Afrique, la modernisation de l’agriculture passera par les femmes.
Plus de 260 Maliens expulsés d’Algérie sont arrivés à Bamako dans la nuit de dimanche à lundi. Un grand nombre d’entre eux ont accusé les forces de sécurité algériennes de violences, faisant état de blessés, voire de morts.
Deux mois et demi après sa condamnation à neuf ans de prison pour la destruction des mausolées de Tombouctou, le Malien Ahmad al-Mahdi s’apprête à quitter la prison de la CPI, à La Haye, et à purger sa peine loin des Pays-Bas.
L’Union européenne (UE) et le Mali ont déclaré dans un communiqué commun dimanche 11 décembre vouloir lutter contre « les causes profondes de la migration irrégulière » et « favoriser le retour des migrants maliens depuis l’Europe ».
Huit jours après son ouverture en grande pompe du côté de Sikasso, et alors que les débats ne sont jamais entrés dans le vif du sujet, le procès d’Amadou Haya Sanogo et de ses 16 co-accusés a été renvoyé à la prochaine session d’assises.
Parmi les 17 prévenus qui comparaissent pour l’assassinat de 21 Bérets rouges, en mai 2012, quelques sans-grade ont reconnu leur culpabilité. Mais l’ex-chef de la junte, Amadou Haya Sanogo, s’enferme dans sa stratégie de défense : le déni et les menaces.
Mohamed Diarra est appelé à témoigner au cours du procès qui s’est ouvert le 30 novembre à Sikasso, et qui doit reprendre ce mercredi à l’issue d’une troisième suspension de séance. Ce béret rouge sera l’un des témoins clé de l’accusation.
Plusieurs dizaines de détenus ont pu s’évader de la prison de Niono (centre du pays) après qu’elle a été attaquée dans la nuit de lundi à mardi par des hommes armés.Plusieurs sources estiment qu’ils appartiennent à un mouvement armé allié au groupe djihadiste Ansar Eddine.
S’il promet de révéler des scandales impliquant plusieurs hommes politiques maliens au cours de son procès qui s’est ouvert le 30 novembre, Amadou Haya Sanogo assure à son entourage qu’il n’en veut pas à Ibrahim Boubacar Keïta.
Trois semaines avant son départ du secrétariat général de l’ONU, le Coréen Ban Ki-moon est confronté à un dernier défi : remplacer les sept hélicoptères Apache (attaque) et Chinook (transport) que les Pays-Bas veulent retirer de la Minusma d’ici à janvier.
De nombreux artistes maliens se réunissent ce mercredi au siège de l’Unesco à Paris pour promouvoir l’enseignement de l’Histoire générale de l’Afrique, au sein de l’Unesco, qui travaille depuis 1964 sur un vaste projet de réécriture de l’histoire du continent.
Le procès du chef de l’ex-junte malienne Amadou Sanogo, poursuivi pour implication dans l’assassinat d’une vingtaine de soldats en 2012, a été une nouvelle fois ajourné vendredi 2 décembre après un boycott des avocats de la défense et des parties civiles, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’aéroport de Gao est impraticable après l’attentat jihadiste qui l’a visé mardi soir. L’attaque a provoqué d’ « importants dégâts », a souligné ce jeudi la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).
Les partisans d’Amadou Haya Sanogo ont pris leurs quartiers à Sikasso, où a débuté mercredi le procès de l’ancien putschiste, avant d’être suspendu jusqu’à vendredi. Leur enthousiasme va-t-il durer ? Une chose est sûre : le procès s’annonce long.
Les drones ne suffisent pas. Dans le Nord, les militaires français et les Casques bleus de la Minusma ont besoin d’informateurs locaux. Qui le paient souvent de leur vie.
Le procès d’Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte malienne poursuivi pour « assassinat et complicité d’assassinat » de militaires a été suspendu jusqu’au 2 décembre prochain à la demande de la défense, a-t-on appris mercredi au premier jour de son procès.
Une tentative d’attentat suicide visant mardi soir l’aéroport de Gao, dans le nord du Mali, s’est soldée par la mort de son auteur sans autre victime, a-t-on appris de sources sécuritaires. Le groupe Al-Mourabitoune, du jihadiste Belmokhtar, a revendiqué cette attaque dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.
L’ancien putschiste malien, accusé de complicité d’enlèvement et d’assassinat, comparaîtra aux assises ce mercredi. Un procès délocalisé à Sikasso, à 400 km de la capitale.
Le numéro deux d’une faction du groupe jihadiste malien Ansar Eddine a été arrêté ce jeudi à Gao, selon des sources militaire et de sécurité maliennes.
Les résultats provisoires des élections municipales du 20 novembre ont été dévoilés. Outre la participation mitigée, le bilan est contrasté pour le RPM, le parti d’Ibrahim Boubacar Keïta, par ailleurs accusé de différentes fraudes par l’opposition.
Le divorce entre Bakaye Cissé et Oumar Aldjana, les deux leaders de l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ), un groupe armé qui n’a pas six mois d’existence, donne lieu à une redistribution des cartes dans le centre du pays.
Cinq soldats maliens ont trouvé la mort dans une embuscade ce dimanche près de Douentza, alors qu’ils avaient été déployés pour sécuriser le vote lors des élections municipales, première consultation depuis l’élection du président Ibrahim Boubacar Keïta en 2013.
Dans la nuit du 18 au 19 novembre 1968, un putsch se prépare au Mali. Quatorze officiers de l’armée font quadriller Bamako et lorsque la capitale s’éveille aux premières lueurs du jour, le calme règne…
La campagne pour les élections municipales de dimanche au Mali s’achevait sans grand enthousiasme vendredi. Il faut dire que le climat politique est alourdi par les critiques de l’opposition, les appels au boycott de l’ex-rébellion du Nord et les menaces jihadistes.
La filiale du groupe d’Apollinaire Compaoré, Atel, n’est toujours pas opérationnelle quatre ans après avoir remporté la concession. L’État, lui, s’apprête à lancer une quatrième licence.
Après quatre reports entre 2014 et 2015, plus de sept millions d’électeurs sont appelés à élire dimanche prochain les quelque 10 000 conseillers communaux du pays. Mais la situation dans le nord du pays complique singulièrement la donne.