La campagne pour les élections municipales de dimanche au Mali s’achevait sans grand enthousiasme vendredi. Il faut dire que le climat politique est alourdi par les critiques de l’opposition, les appels au boycott de l’ex-rébellion du Nord et les menaces jihadistes.
La filiale du groupe d’Apollinaire Compaoré, Atel, n’est toujours pas opérationnelle quatre ans après avoir remporté la concession. L’État, lui, s’apprête à lancer une quatrième licence.
Après quatre reports entre 2014 et 2015, plus de sept millions d’électeurs sont appelés à élire dimanche prochain les quelque 10 000 conseillers communaux du pays. Mais la situation dans le nord du pays complique singulièrement la donne.
Selon un communiqué de la présidence malienne, le chef de l’État malien Ibrahim Boubacar Keïta a fait lundi soir un « malaise vagal » à Marrakech, au Maroc, où il s’était rendu pour participer à la COP 22. Après une journée de repos, il devait reprendre ses activités ce mercredi.
Randgold Resources devrait atteindre ses objectifs 2016 en dépit des difficultés techniques rencontrées au premier semestre sur ses sites d’extraction aurifère ivoirien, Tongon, et congolais, Kibali.
Le chef de l’ex-junte malienne, le général Amadou Sanogo, sera jugé devant les assises à Bamako à partir du 30 novembre pour assassinat et complicité d’assassinat de militaires dont les corps ont été découverts dans un charnier en 2013, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Le 27 novembre, l’ex-putschiste bouclera sa troisième année de détention préventive sans avoir été jugé pour son rôle présumé dans l’assassinat d’une vingtaine de Bérets rouges, en mai 2012. Un délai qui inquiète les parties civiles dans ce dossier car il ouvre théoriquement le droit à sa libération provisoire, même si celle-ci semble loin d’être acquise.
Selon plusieurs sources, un gendarme et un surveillant de prison maliens étaient toujours portés disparus ce lundi après une attaque menée dans la nuit de dimanche à lundi par des jihadistes présumés, dans la localité de Banamba.
La Minusma a annoncé qu’un Casque bleu togolais et deux civils maliens ont été tués dimanche dans une attaque dans la région de Mopti, située dans le centre du Mali.
Wùlu (« chien », en bambara) est le premier long métrage du réalisateur franco-malien Daouda Coulibaly. Une coproduction franco-sénégalaise, tournée entre Bamako, Dakar et Thiès. Le film, conçu pour séduire le public du continent, bénéficie déjà d’un rayonnement international.
Le 2 novembre 2013, les deux envoyés spéciaux de Radio France internationale dans le nord du Mali, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, étaient enlevés puis assassinés alors qu’ils couvraient l’élection législative malienne. Deux assassinats revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Le groupe minier britannique a confirmé mercredi soir lors d’une conférence de presse qu’il avait accepté de régler 15 milliards de F CFA [22,9 millions d’euros] en prélude à une négociation avec l’administration, ainsi que l’annonçait Jeune Afrique le 11 octobre. En contentieux avec le Mali sur le paiement d’un arriéré de TVA, le siège de sa filiale a été fermée par les autorités de Bamako, tout comme ses comptes bancaires maliens.
Quatre mois après sa création, l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIP-RJ), un mouvement politico-militaire dont l’objectif est de « mettre fin aux exactions contre les Peuls » au Mali, est déchirée entre ses deux leaders.
Sur fond de transhumance politique, le Rassemblement pour le Mali (RPM) du président malien Ibrahim Boubacar Keita s’est restructuré en vue de la présidentielle de 2018, après la récente défection de 5 députés en septembre dernier.
Chez les 60 000 réfugiés maliens vivant au Niger, près de la frontière avec leur pays, la peur s’est installée ces dernières semaines. « Rentrer au Mali ou rester au Niger ? Dans les deux cas la mort peut être au rendez-vous », juge Alhousseïni Mahamadou, un réfugié du camp de Tazalit, attaqué le 6 octobre dernier.
L’économie des pays africains de la zone franc (PAZF) se caractérise notamment par le faible volume des échanges intracommunautaires – 15 % de l’ensemble des échanges contre 60 % au sein de la zone euro –, la faible compétitivité-prix à l’export – du fait du mésalignement du taux de change réel du CFA par rapport à l’euro –, le rationnement endogène du crédit – un ratio « crédits à l’économie rapportés au PIB » de 23 % contre 100 % dans la zone euro – et l’objectif de stabilité des prix poursuivi par les deux principales banques centrales de la zone franc, la BCEAO et la BEAC.
La peine capitale est toujours d’actualité au Mali, un pays de confession musulmane à plus de 90%. Les rares volontés politiques manifestées pour l’abolir butent encore sur une opinion publique opposée à la question.
Lancée par deux ingénieurs français, Lagazel veut produire et commercialiser des lampes solaires au Burkina Faso, et les distribuer jusqu’au Mali et Bénin, avant d’ouvrir d’autres usines au Sénégal et au Cameroun. Cette start-up a investi 100 millions de francs CFA dans son usine de Dédougou à l’ouest de la capitale burkinabè.
Étrange personnage que ce général touareg, célébré en héros à Bamako et soupçonné d’être à la tête du Gatia, groupe armé devenu acteur majeur du conflit. « Sauveur » de la patrie ou franc-tireur ?
À Kidal, fief de l’ex-rébellion à dominante touareg dans le nord-est du Mali, les écoles étaient fermées depuis deux ans. Elles ont rouvert leurs portes lundi, en présence du gouverneur de la région.
Le 8 octobre, Cheikh Ag Aoussa, chef militaire et figure majeure du HCUA, était tué dans l’explosion de sa voiture à Kidal. Une semaine après, de nombreuses questions entourent toujours les circonstances exactes de sa mort.
Des sources militaires locales ont indiqué jeudi que quatre soldats maliens ont été tués et sept autres blessés dans la soirée au cours d’une attaque dans le secteur de Goma-Coura, dans le centre du pays.
Le 13 octobre 2006, le Conseil consultatif des moudjahidines en Irak proclamait l’ « État islamique d’Irak ». Dix ans après, celui-ci s’est développé bien loin de son berceau. S’il sévit toujours en Irak et en Syrie, il s’est lancé à la conquête de l’Afrique, avec plus ou moins de succès. Jeune Afrique fait le point.
Lors du premier match des éliminatoires du Mondial 2018 samedi dernier, Serge Aurier a effectué les gestes de premier secours pour sauver la vie d’un joueur malien qui était « en train d’avaler sa langue », a indiqué mercredi Alain Giresse, le sélectionneur des Aigles du Mali, qui a remercié l’international ivoirien.
Dans la nuit de lundi à mardi, un homme qui projetait un attentat a été tué à Tombouctou, alors qu’il se dirigeait vers une patrouille de Casques bleus suédois de la Minusma.