Au cours de l’année 2016, les forces françaises au Sahel ont tué ou capturé près de 150 « terroristes » au Sahel et saisi plus de six tonnes de munitions et explosifs, d’après le bilan dressé ce jeudi par le porte-parole des armées, le colonel Patrik Steiger.
Cinq soldats maliens ont été tués ce mercredi lorsque leur véhicule a sauté sur une mine entre les régions de Ségou et de Mopti, dans le centre du pays, ont indiqué à l’AFP des sources militaires maliennes.
L’Union européenne a prolongé ce mercredi de deux ans sa mission de formation des forces de sécurité maliennes, dans un pays en état d’urgence où persiste la menace jihadiste.
Redevenu sélectionneur du Mali en 2015, Alain Giresse a qualifié les Aigles pour la CAN gabonaise après un parcours quasi parfait (cinq victoires, un nul). Mais au premier tour, face à des adversaires comme le Ghana et l’Égypte, les Maliens sont considérés comme des outsiders…
Les 13 et 14 janvier, au sommet Afrique-France de Bamako, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), et son homologue français, François Hollande, espèrent une participation élevée.
Depuis quelques semaines, Ibrahim « Malam » Dicko, un prédicateur radical de Djibo, donne des sueurs froides aux services de sécurité burkinabè, qui s’inquiètent de son influence grandissante dans le nord du pays.
Housseini Salaha, procureur de la République à Gao, dans le nord du Mali, détaille la vie quotidienne des magistrats de son tribunal, entre menaces terroristes et intimidations par les groupes armés. Interview.
Les autorités béninoises ont lancé une grande opération de déguerpissement des huit principales villes du pays. En Afrique, le Bénin n’est pas le seul pays à appliquer ces politiques. Tour d’horizon, de Bamako à Kigali.
Dans un an, Joseph Kabila sera-t‑il toujours au pouvoir en RD Congo ? La Gambie se sera-t‑elle enfin dotée d’un nouveau président en la personne d’Adama Barrow ? La Libye aura-t‑elle réussi la synthèse entre les partisans de Tripoli et ceux de Tobrouk ? Tour d’horizon des dossiers qui rythmeront 2017.
Ce jeudi, le Mali a refusé l’entrée sur son territoire à deux migrants expulsés de l’Union européenne. Un épisode de plus dans la polémique autour de leur coopération en matière de lutte contre l’immigration clandestine.
C’est l’histoire d’un homme ordinaire pris dans des circonstances extraordinaires : celle d’un chef de village parti négocier la protection de sa communauté avec les jihadistes, quand ils régnaient sur le centre du pays, et qui doit aujourd’hui rendre des comptes.
La libération anticipée, début décembre, de l’historien Ferdinand Nahimana, principal idéologue du génocide contre les Tutsis, et du prêtre Emmanuel Rukundo, respectivement condamnés à trente ans et à vingt-trois ans de prison, a provoqué la fureur du gouvernement rwandais, de la Commission nationale de lutte contre le génocide (CNLG) et de l’association de rescapés Ibuka.
D’après un témoin qui a assisté à la scène samedi 24 décembre, la Française Sophie Pétronin aurait été enlevée par deux hommes devant le local de l’association qu’elle dirige à Gao. Les recherches se poursuivent pour retrouver cette travailleuse humanitaire de 66 ans.
Les autorités françaises confirment l’enlèvement samedi à Gao, dans le nord du Mali, d’une Française, Sophie Pétronin, dirigeant une ONG d’aide à l’enfance, a indiqué dimanche le ministère français des Affaires étrangères.
Vendu comme un « Scarface africain », Wùlu, thriller léché du réalisateur franco-malien Daouda Coulibaly, lève le voile sur certains vices des sociétés ouest-africaines.
Le gouvernement malien a échappé mercredi à une nouvelle motion de censure, provoquée notamment par une importante polémique autour de la coopération entre le Mali et l’Union européenne en matière de lutte contre l’immigration clandestine.
Alors qu’il était censé concerner moins de 10 000 combattants, le Programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), qui se met lentement en place au Mali, voit ses effectifs croître de manière exponentielle.
Le général danois Michael Lollesgaard a quitté son poste de commandant de la Minusma vendredi dernier. Il a passé le témoin à son adjoint, le sénégalais Amadou Kané, qui assurera l’intérim en attendant que l’ONU nomme un nouveau commandant à la tête de la Minusma.
Un enfant de dix ans a été retrouvé mort dans le nord du Mali le 1er décembre, au lendemain d’une opération héliportée menée par des soldats français dans le cadre de l’opération Barkhane. Le corps aurait été enterré à la va-vite, et des témoignages laissent supposer une tentative de dissimulation. La Minusma a ouvert une enquête pour en savoir plus.
Le flux de migrants remontant d’Afrique subsaharienne vers la Libye via le Niger a été réduit de près de 100% entre mai et novembre, a indiqué mercredi la Commission européenne, qui a salué la collaboration de Niamey pour ralentir le trafic sur cet axe très emprunté.
Le Yaaral n’a pas eu lieu cette année. Initialement prévue pour le 26 novembre, cette fête ancestrale qui célèbre la traversée du Niger par les troupeaux et leurs bergers et leur retour sur la rive droite du fleuve, une fois que la saison des pluies est passée, a été annulée au dernier moment. Trop risqué.
Elles sont juriste, médecin ou comptable et ont choisi de se lancer dans l’agroalimentaire, en Côte d’Ivoire, au Mali ou au Cameroun. En Afrique, la modernisation de l’agriculture passera par les femmes.
Plus de 260 Maliens expulsés d’Algérie sont arrivés à Bamako dans la nuit de dimanche à lundi. Un grand nombre d’entre eux ont accusé les forces de sécurité algériennes de violences, faisant état de blessés, voire de morts.
Deux mois et demi après sa condamnation à neuf ans de prison pour la destruction des mausolées de Tombouctou, le Malien Ahmad al-Mahdi s’apprête à quitter la prison de la CPI, à La Haye, et à purger sa peine loin des Pays-Bas.
L’Union européenne (UE) et le Mali ont déclaré dans un communiqué commun dimanche 11 décembre vouloir lutter contre « les causes profondes de la migration irrégulière » et « favoriser le retour des migrants maliens depuis l’Europe ».
Huit jours après son ouverture en grande pompe du côté de Sikasso, et alors que les débats ne sont jamais entrés dans le vif du sujet, le procès d’Amadou Haya Sanogo et de ses 16 co-accusés a été renvoyé à la prochaine session d’assises.
Parmi les 17 prévenus qui comparaissent pour l’assassinat de 21 Bérets rouges, en mai 2012, quelques sans-grade ont reconnu leur culpabilité. Mais l’ex-chef de la junte, Amadou Haya Sanogo, s’enferme dans sa stratégie de défense : le déni et les menaces.