Aidée par les mercenaires de Wagner, l’armée malienne est entrée dans le fief des rebelles indépendantistes, qui échappait depuis une décennie au contrôle de l’État. Le colonel putschiste s’offre ainsi une victoire aussi symbolique qu’éclatante.
De Bamako à Gao, les coupures d’électricité sont récurrentes à travers le pays. La grogne montre contre le fournisseur, Énergie du Mali (EDM), mais aussi contre le gouvernement de transition.
Pour le président de transition malien, la conquête du fief des rebelles indépendantistes par l’armée est une victoire hautement symbolique, qui conforte un peu plus son pouvoir.
Un mois après la tentative avortée de retour au Mali du pavillon français, le dossier restera finalement en stand-by jusqu’à la prochaine saison aéronautique.
L’ancienne ministre de la Culture du président Ibrahim Boubacar Keïta sera l’une des figures de proue du continent à la prochaine COP28, qui débute à la fin du mois.
Confronté à une série de démissions depuis l’arrestation de son leader « Ben le Cerveau », le mouvement Yerewolo – Debout sur les remparts, jusqu’alors principal soutien de la junte au sein de la société civile, cherche à se renouveler.
Des frappes aériennes ont fait plusieurs victimes ce 7 novembre dans la ville du nord du pays. Contrôlée par les groupes rebelles, celle-ci est dans le viseur de l’armée malienne et de la junte d’Assimi Goïta.
Après le départ des Casques bleus de la Minusma et l’avancée de l’armée malienne, le bastion de la rébellion indépendantiste se tient prêt pour la guerre. Les civils, eux, ont déjà fui en nombre.
Il y a tout juste dix ans, les journalistes français Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient assassinés à Kidal, dans le nord du Mali, dans des circonstances encore non élucidées.
Le leader du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) refuse de prendre les armes dans la guerre qui oppose les groupes indépendantistes du nord du Mali à la junte d’Assimi Goïta et continue à plaider pour l’application de l’accord de paix d’Alger. Interview.
Ce 2 novembre marquera les dix ans de la mort des deux journalistes de Radio France Internationale, enlevés à Kidal puis assassinés dans le désert malien. Depuis, l’enquête piétine, entravée notamment par le secret-défense. Mais de récents éléments ouvrent de nouvelles pistes.
Poussée hors du Mali, la Minusma est contrainte par Bamako à précipiter son départ et saboter le matériel laissé derrière elle. Pour les Casques bleus encore sur place, la route du départ est celle de tous les dangers.
Après trois jours de coupure d’électricité intempestives dans le pays, la ministre de l’Énergie, Bintou Camara, est apparue à la télévision nationale où elle a dénoncé de nombreuses malversations au sein d’Énergie du Mali, le fournisseur public d’électricité.
Alors que l’armée fait route vers Kidal en vue de récupérer le camp onusien, les Casques bleus pourraient quitter cette localité du Nord plus tôt que prévu. Un véritable problème pour Bamako.
L’armée malienne a accusé la mission des Nations unies pour la stabilisation du pays d’avoir compromis la sécurité dans la localité d’Aguelhok en quittant de manière « précipitée » son camp sans attendre de le transférer aux autorités.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
Issus ou proches des mouvements du Nord qui ont repris les armes contre le pouvoir d’Assimi Goïta, quatre députés ont été suspendus de l’organe législatif ce lundi 23 octobre. Les autorités de transition invoquent leur absence dans l’hémicycle, quand les mouvements, eux, y voient une mesure de représailles contre le conflit en cours.
Alors que les putschistes d’Afrique de l’Ouest justifient leur action en promettant une amélioration du bien-être collectif, le résultat est souvent inverse : hausse de la pauvreté, baisse du budget et des dépenses sociales, recul de l’activité économique…
Mali, Burkina Faso, Guinée et maintenant Niger. Depuis trois ans, les pays d’Afrique de l’Ouest sont frappés par une série de coups d’État. Si ces prises de pouvoir par les armes ont isolé diplomatiquement les juntes, elles ont également eu de lourdes conséquences pour les économies de la sous-région.
Après leur départ de Tessalit il y a quelques jours, les Casques bleus de l’ONU ont vidé leur second camp dans la région. Leur départ de la ville-bastion des séparatistes s’annonce périlleux.
Acteur central de la rébellion indépendantiste de 2012, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) fait partie des groupes armés qui ont repris les armes contre Bamako. Jeune Afrique a rencontré son chef, Bilal Ag Acherif.
Après avoir conquis Anéfis, l’armée malienne prépare la bataille de Tessalit. Une étape stratégique dans la reconquête du Nord et, surtout, de Kidal, bastion des rebelles touaregs.
Prise au milieu des conflits entre l’armée malienne et les groupes rebelles indépendantistes, la mission de maintien de la paix de l’ONU n’a plus que soixante-quatorze jours pour quitter le Mali. Face aux difficultés, elle envisage un retrait accéléré.
Trois ans seulement séparent les prises de pouvoir d’Assimi Goïta et d’Abourahamane Tiani. Un monde au regard de l’évolution du Sahel. Le temps, surtout, d’un apprentissage : celui du putschisme moderne, que le Nigérien applique à grande vitesse.
L’ONU a exprimé samedi 14 octobre sa préoccupation devant l’escalade militaire dans le nord du Mali et les difficultés causées par la junte quant au retrait en cours de la mission onusienne, susceptibles selon elle de remettre en question le calendrier de départ des Casques bleus.
Les mercenaires de Wagner sont à la pointe de l’offensive menée par l’armée malienne vers Kidal. Signe que, malgré la mort de Evgueni Prigojine, leur engagement aux côtés des autorités de transition reste intact.