Les combats déclenchés mardi entre ex-rebelles et membres du groupe armé pro-gouvernemental Gatia près de Kidal (extrême nord-est) sont toujours en cours, ont indiqué mercredi à l’AFP le Gatia et l’ONU.
L’armée malienne a annoncé mercredi avoir récupéré les corps de cinq soldats portés disparus depuis une attaque lundi dans la région de Mopti, dans le centre du Mali.
De nouveaux combats ont éclaté mardi dans le nord du Mali près de Kidal entre des hommes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, à dominante touareg) et d’autres du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), un mouvement de la Plateforme, la coalition pro-gouvernementale.
La famille d’Adama Traoré a demandé mardi 9 août « l’implication » du Mali, où a été inhumé le jeune homme mort lors de son interpellation en France le 19 juillet.
Une attaque attribuée au groupe jihadiste Ansar Eddine a eu lieu lundi contre l’armée dans la région de Mopti, au centre du Mali. Au moins cinq soldats sont portés disparus depuis.
Un Casque bleu a été tué et quatre blessés dimanche dans l’explosion d’une mine dans la région de Kidal, dans le nord-est du Mali, a annoncé la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).
Rien ne va plus au sein de la majorité présidentielle. L’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba) fondé par l’homme d’affaires franco-malien Aliou Diallo, connu pour sa société Wassoul’Or, la mine d’or de Kodiéran, au sud du Mali, annonce qu’il retire son soutien au président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Le gouvernement malien a, pour la première fois jeudi, évoqué le cas de six soldats de l’armée nationale portés disparus depuis l’attaque du camp de Nampala par des jihadistes dans la région de Ségou le 19 juillet. Cependant le groupe Ansar Eddine, qui a diffusé une vidéo de revendication montrant des militaires maliens otages, n’a fait aucun commentaire à ce sujet.
Le groupe minier britannique a enregistré une nette progression de son résultat net durant le premier semestre 2016, grâce à une percée de sa production au Mali. En revanche, son premier gisement minier africain, Kibali en RD Congo, reste en-dessous de ses capacités.
Lorsque les jihadistes ont occupé Tombouctou, Abdel Kader Haïdara a sauvé près de 400 000 manuscrits. Un engagement salué dans une enquête passionnante menée par Joshua Hammer.
Rien ne le prédestinait à sortir de l’anonymat : Ahmad al-Mahdi n’était qu’un petit fonctionnaire de l’Éducation nationale. Accusé d’avoir ordonné la destruction du patrimoine de Tombouctou, il est inculpé de crimes de guerre. Son procès s’ouvre le 22 août à La Haye.
Après de violents affrontements entre ex-rebelles et membres d’un groupe armé pro-gouvernemental samedi dans les environs de Kidal, aucun combat n’a été signalé dimanche 31 juillet dans cette région du nord du Mali, a indiqué un élu local.
L’état d’urgence en vigueur au Mali, et qui devait expirer dimanche, a été prorogé de huit mois, jusqu’au 29 mars 2017, par l’Assemblée nationale réunie samedi en session extraordinaire, a appris l’AFP de sources officielles.
De nouveaux combats ont éclaté samedi au Mali près de Kidal (nord), entre des ex-rebelles et des membres d’un groupe armé progouvernemental qui s’étaient déjà affrontés la semaine dernière dans cette région, ont indiqué à l’AFP un élu local et une source de sécurité étrangère dans la zone.
Depuis une semaine, les autorités sénégalaises bloquent les marchandises transitant par le port de Dakar destinées à des pays continentaux, notamment le Mali, ont indiqué des transporteurs maliens à « Jeune Afrique ». Une information confirmée par les autorités douanières sénégalaises, qui évoquent une application plus stricte des règles.
Au Mali, cette figure du MNLA a été nommée ministre de l’Artisanat et du Tourisme. Dans les milieux les plus nationalistes, ce choix du président IBK n’est que modérément apprécié…
Chassés du palais de Koulouba en même temps qu’Amadou Toumani Touré, un temps traqués par les putschistes, les Bérets rouges tentent de se refaire une place et un nom dans l’armée.
Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, effectue depuis dimanche une visite de six jours en Afrique de l’Ouest. Accompagné d’une importante délégation d’investisseurs et représentants d’entreprises iraniennes, il a débuté sa visite par le Nigeria, avant de se rendre au Ghana puis en Guinée et au Mali.
Qui est derrière l’attaque du camp militaire de Nampala, qui a fait 17 morts et une trentaine de blessés dans les rangs de l’armée malienne le 19 juillet ?
Le chef d’une unité du groupe Ansar Eddine opérant dans le centre du pays a été arrêté mardi par les forces spéciales près de Nampala, récemment attaquée.
Deux ans après la mort de 116 personnes dans le crash au Mali du vol AH 5017, leurs proches, réunis dimanche à Ouagadougou, mettent en cause la compagnie Air Algérie et l’équipage. Selon le principal syndicat espagnol de pilotes, ceux qui étaient aux commandes du MD-83 n’était pas formés aux manœuvres qui auraient pu éviter le drame.
Les ex-rebelles de la CMA et leurs rivaux pro-Bamako du Gatia s’affrontent violemment depuis jeudi à Kidal. Les combats ont repris vendredi matin, à 5h, et ont fait plusieurs morts.
De violents combats ont eu lieu jeudi à Kidal entre des partisans de la CMA, anciennement rebelle, et ceux de la Plateforme, dont des membres du Gatia. Les deux groupes cohabitaient sans heurts et cogéraient cette ville de l’extrême nord du Mali depuis février dernier.
Le pays a rendu hommage jeudi à ses 17 soldats tués dans une attaque terroriste à Nampala, dans le centre du pays, et annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce meurtre.
Les modalités du renforcement de la mission de l’Onu au Mali (Minusma) se précisent. Cependant le camp de Kidal pose problème, les forces occidentales rechignant à y envoyer des troupes spécialisées dans le renseignement…
Aba Brahima Ba, le maire de Nampala, a répondu aux questions de Jeune Afrique après l’attaque meurtrière d’un groupe d’hommes armés qui a coûté la vie à 17 soldats maliens dans sa ville, le 19 juillet. Il affirme notamment que les assaillants sont revenus à deux reprises à Nampala et qu’aucun militaire n’est présent sur place malgré l’annonce de renforts par les autorités.
Le procès d’Ahmad Al-Mahdi, accusé de destruction de mausolées à Tombouctou pendant l’occupation jihadiste de 2012, reprend devant la CPI le 22 août. Mais en ce qui concerne les crimes les plus graves commis dans le nord du Mali – meurtres, viols, amputations, mariages forcés – l’impunité reste générale.