Deux Casques bleus de la Minusma sont morts mercredi 6 juillet lors d’un exercice sur un champ de tirs à Kidal, dans le nord du Mali, indique la Minusma dans un communiqué, sans préciser la nationalité des deux victimes.
En ce jour de fête religieuse, de nombreux artistes, sportifs et personnalités politiques ont tenu à partager des messages de paix et d’amour via les réseaux sociaux.
Début mai 2012, une vingtaine de Bérets rouges ont été exécutés près de Kati après que leur régiment a tenté un contre-coup d’État contre la junte d’Amadou Haya Sanogo. Quatre ans après, leurs familles se battent toujours pour obtenir justice dans cette affaire.
Deux personnes, dont un militaire, ont péri dans une série d’attaques menées dans plusieurs localités du nord du Mali, où les assaillants ont aussi incendié des camions de sous-traitants de l’ONU, selon des sources militaires et des élus locaux joints samedi par l’AFP.
Dadia Diakité, dit Dawala, est devenu en presque 20 ans le patron d’une petite entreprise de 50 personnes devenue un mastodonte de l’industrie musicale en France. Mais pas seulement. Entretien avec l’entrepreneur franco-malien, fondateur du Wati B, qui a lancé le groupe de rap français Sexion d’Assaut.
Le 2 juin s’est conclue une affaire commencée huit ans plus tôt par un premier redressement fiscal adressé par le Mali à la Société des mines de Loulo (Somilo), qui exploite l’un des plus importants gisements aurifères du pays.
Pour la première fois depuis le déclenchement de la rébellion touarègue en 2012, Bilal Ag Acherif, le secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), s’est rendu à Bamako le 20 juin dernier et y est resté plus d’une semaine.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a renouvelé mercredi le mandat de la mission de l’ONU au Mali (Minusma) et décidé le renforcement de ses effectifs, comme le suggérait le secrétaire général Ban Ki-moon dans un rapport remis au Conseil de sécurité fin mai.
Faire passer les effectifs de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) de 12 000 à 14 500 hommes, c’est l’enjeu de la réunion du Conseil de sécurité, ce 29 juin, à New York.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à renouveler, mercredi 29 juin, le mandat de la Minusma. Quels sont les changements attendus pour la mission onusienne au Mali ? Éléments de réponse avec Jean-Hervé Jezequel, directeur adjoint du projet Afrique de l’Ouest à l’International crisis group (ICG).
Nommé en septembre 2015, le ministre malien de la Sécurité et de la Protection civile, Salif Traoré, a la mission délicate d’améliorer la sécurité du pays. Il a accepté de répondre aux questions de Jeune Afrique lors d’un entretien au ministère situé dans le quartier d’ACI 2000 à Bamako.
L’ouverture du procès devant la CPI d’Ahmad Al Faqi est prévue pour le 22 août, à La Haye, mais ceux avec qui il a fait régner la terreur à Tombouctou en 2012 semblent ne plus rien avoir à craindre.
Des jihadistes assurent agir en son nom, l’État le considère comme l’un de ses pires ennemis. Hamadoun Koufa est-il toujours en vie ? Enquête sur les traces de ce célèbre prêcheur, au grand pouvoir de fascination.
Un nouveau groupe politico-militaire vient de s’ajouter à la myriade de mouvances évoluant actuellement dans le centre du Mali. Son nom : l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ). Son fondateur et dirigeant, Oumar Aldjana, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Le 20 juin 2015, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) paraphait l’accord de paix baptisé « Accord d’Alger », à Bamako. Une victoire sur le papier pour un Mali en guerre depuis la fin 2012 contre des groupes terroristes et rebelles. Un an plus tard, faut-il fêter cet accord ?
Exploitant la révolte sociale et les injustices qui visent la communauté peule, les groupes jihadistes recrutent désormais dans le centre du pays. Reportage exclusif dans cette zone abandonnée par l’État, où les attaques se succèdent et où plane l’ombre du prêcheur Hamadoun Koufa.
Le village de Tiofol Ngoradji, dans le centre du Mali, a été le théâtre samedi 11 juin de combats entre des factions engagées dans la lutte contre le jihadisme. Pour y voir plus clair, Jeune Afrique vous propose de passer en revue les groupes armés qui se disputent la région, tous bords confondus.
Mahamoudou Issoufou a achevé sa cinquième visite à l’Élysée, jeudi 16 juin. Depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir en 2012, le président nigérien est l’un des chefs d’État africains les plus vus à Paris. Et le vôtre, fait-il partie du même cercle ?
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a diffusé jeudi une vidéo datant du mois de mai, apportant une preuve que l’otage suisse Béatrice Stockly est en vie, a rapporté le centre américain de surveillance de sites jihadistes SITE. Elle se trouve aux mains du groupe terroriste depuis janvier au Mali.
Le gouvernement malien et les groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015 se sont entendus sur la création d’autorités intérimaires dans les cinq régions administratives du nord du Mali, a-t-on appris mercredi.
Mahamat Saleh Annadif, le patron de la Minusma et représentant spécial de Ban Ki-moon au Mali depuis maintenant six mois, a la cote à Bamako – ce qui était loin d’être le cas de ses prédécesseurs, le Néerlandais Bert Koenders et le Tunisien Mongi Hamdi.
Ban Ki-moon a diffusé fin mai son rapport de situation sur la Minusma, proposant plusieurs ajustements de son mandat. Alors qu’un climat de grave insécurité règne dans le nord et le centre du Mali, le secrétaire général de l’ONU met l’accent sur sa volonté de faire appliquer l’accord de paix d’Alger avec des moyens supplémentaires.
Ce décaissement, approuvé le 08 juin, porte à 58 millions de dollars le financement apporté par le Fonds monétaire international au Mali, dans le cadre d’une facilité de crédit instaurée en décembre 2013. Cet accord a été prorogé jusqu’à décembre 2017.
Pour faire face à la multiplication des attaques contre les Casques bleus de la Minusma (12 morts en mai, 65 depuis trois ans), un renforcement rapide du contingent onusien, en hommes et en matériel, est indispensable.
Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition malienne, reste, trois ans après, convaincu que la victoire lui a été volée en août 2013 au moyen d’un « grossier » bourrage des urnes.