Recrutement de 10 000 hommes, équipements flambant neufs… L’État malien ne lésine pas sur les moyens pour restaurer la réputation de ses forces de défense.
Quatre ans après l’éclatement du conflit, trois ans après la reprise du Nord, l’armée malienne peine à renaître. Face à un ennemi aux mille visages qui continue de semer la terreur, la présence des forces étrangères est, plus que jamais, indispensable à la survie d’un État sous tutelle sécuritaire.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a de nouveau menacé la France et ses alliés lundi soir dans un communiqué. L’organisation, qui a revendiqué l’attaque de Grand-Bassam dimanche, a déclaré vouloir continuer à attaquer tous les États impliqués dans les opérations anti-terroristes au Sahel.
Avec l’attaque de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, Aqmi confirme une nouvelle fois la stratégie des jihadistes en Afrique : viser les endroits cosmopolites pour obtenir le plus grand retentissement possible. Avec son allié al-Mourabitoune, le groupe terroriste a perpétré quatre attaques contre des civils en un peu plus d’un an en Afrique de l’Ouest.
La Société nationale des tabacs et allumettes du Mali (Sonatam) compte investir 7 milliards de F CFA (10,67 millions d’euros) pour moderniser et accroître ses unités de production. L’entreprise publique négocie un accord avec British American Tobacco pour la fabrication locale de la marque de cigarettes Dunhill.
Au terme d’une campagne de sensibilisation menée discrètement durant plusieurs semaines par divers acteurs locaux, deux cents jeunes ont accepté de se désengager des groupes jihadistes qui sévissent dans la région de Mopti (centre).
La visite de la mission des membres du Conseil de sécurité de l’ONU au Mali a pris fin dimanche 6 mars. Les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité ont salué une « volonté réelle de faire la paix » de toutes les parties impliquées dans le processus.
Les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en visite au Mali, ont appelé samedi à accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix, à trois semaines d’un forum de réconciliation dans le nord en proie à des attaques récurrentes.
Bien que nombre de chefs d’État francophones s’y côtoient, les Loges africaines apparaissent toujours comme un lieu de pouvoir occulte et semblent impuissantes à désamorcer les conflits qui déchirent le continent.
Sadio Lamine Sow, diplomate de l’ombre qu’on aperçoit furtivement dans un hall d’hôtel, grand maître de la Grande Loge nationale du Mali, ancien journaliste à Jeune Afrique, a fait partie deux décennies durant de ces conseillers étrangers qui murmuraient à l’oreille de Blaise Compaoré.
Six Casques bleus ont été blessés lundi, dont deux grièvement lorsque leur véhicule a sauté sur une mine dans le nord-est du pays, a annoncé la mission de l’ONU au Mali (Minusma).
Quels sont les présidents africains qui revendiquent leur appartenance à la franc-maçonnerie ? Ceux qui la démentent ou encore ceux qui laissent planer le doute ? Petite liste non exhaustive.
Ces agréments permettent à l’opérateur télécoms de devenir établissement émetteur de monnaie électronique au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Guinée.
Un soldat du contingent tchadien de la Minusma a tué jeudi deux de ses compatriotes, un chef d’unité et un médecin militaire, à Kidal, dans le nord-est du Mali. Le Casque bleu mutin qui se plaignait de ses conditions de vie, a été arrêté.
Les principaux indicateurs de l’exercice 2015 du groupe sénégalais sont en progression malgré un environnement difficile. Les filiales malienne et guinéenne ont été les principaux relais de la croissance.
Mahamat Saleh Annadif, le nouveau patron de la Minusma, est entré en fonction le 15 janvier. Au retour d’une tournée dans les régions du nord du Mali, le Tchadien nous a longuement reçu dans ses bureaux de Bamako pour faire le point sur la situation. Interview.
Que contient la centaine de documents confidentiels déclassifiés transmis le 17 février par le ministère français de la Défense au juge antiterroriste Jean-Marc Herbaut concernant l’assassinat, le 2 novembre 2013 à Kidal (Nord-Mali), de deux collaborateurs de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon ?
Aucun n’a encore été jugé, mais tous sont détenus dans le sud du pays pour d’évidentes raisons de sécurité. Jeune Afrique a pu rencontrer certains de ces hommes accusés de terrorisme. Reportage.
Une grande cérémonie de « sacralisation » des mausolées de Tombouctou, reconstruits après avoir été détruits par les jihadistes en 2012, a eu lieu début février. Entretien avec Abderrahmane Ben Essayouti, l’imam de la grande mosquée Djingarey Ber de la « Ville aux 333 saints ».
Le Premier ministre français Manuel Valls a qualifié jeudi soir à Bamako la lutte contre le jihadisme de « combat contre la barbarie », assurant que son pays se portait garant de l’accord de paix au Mali.
Après le Tchad et le Niger en 2014, Manuel Valls s’apprête à fouler de nouveau le sol de l’Afrique subsaharienne. Jeudi et vendredi, le Premier ministre français séjournera au Mali avant de se rendre samedi au Burkina Faso.
C’est dans un contexte sécuritaire tendu que s’est ouvert jeudi le 16e Forum de Bamako sous le patronage du président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qui s’entretiendra dans la soirée avec le Premier ministre français Manuel Valls, en visite officielle dans la région.
Les familles des victimes du crash du vol AH5017 d’Air Algérie en 2014, ayant appris que les dépouilles non-identifiées de leurs proches ont été « subitement inhumé(e)s au cimetière de Bamako », veulent savoir ce qu’il s’est passé, expliquant mercredi que les informations demeurent « contradictoires ».
Sept Casques bleus du contingent guinéen de la force de l’ONU au Mali, dont trois femmes, ont été tués lors de l’attaque jihadiste le 12 février à Kidal (nord-est), selon un nouveau bilan de source militaire au sein de la Mission de l’ONU mardi.
Le 22 décembre 2015, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako avait ordonné le renvoi devant une cour d’assises d’Amadou Haya Sanogo et de dix-sept militaires coaccusés de l’exécution de « bérets rouges », ces commandos parachutistes favorables à l’ancien président Amadou Toumani Touré, qui, les 30 avril et 1er mai 2012, avaient tenté un contre-coup d’État contre la junte dirigée par Sanogo.
Le journaliste malien Birama Touré a disparu depuis le 29 janvier, selon ses proches et des confrères. Une enquête a été ouverte, selon le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné.