« Ne jamais pardonner à ceux qui ont fait ça », et ne pas céder à la peur des jihadistes. À Bamako, une foule a rendu un dernier hommage, en présence du président Ibrahim Boubacar Keïta, aux cinq employés maliens tués dans l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu.
Noureddine Faraji, ingénieur chez Nokia Maroc, est l’un des quatre rescapés marocains de l’attaque de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le 20 novembre. Voici le récit, heure par heure, de cette matinée où la mort a bien failli frappé à sa porte.
L’insécurité dans le Nord, et de plus en plus dans le Sud, a conduit le gouvernement à décider un énième report des scrutins régionaux et communaux. Même l’opposition acquiesce : c’est dire !
Berlin veut envoyer jusqu’à 650 soldats supplémentaires au Mali, a annoncé mercredi 25 novembre la ministre de la Défense Ursula von der Leyen, citée par l’agence allemande DPA. Objectif : soulager la France pour qu’elle intensifie ses frappes contre l’État islamique en Syrie.
Un membre du personnel civil de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a été tué mardi par une explosion au passage d’un convoi des Nations unies dans la région de Tombouctou.
Présent au Tchad à l’occasion du sommet des chefs d’État du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad), le 20 novembre, Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Léon Lucide était à Bamako pour l’inauguration de la filiale Malienne de son groupe, Centre international d’opportunités d’affaires. Il séjournait au Radisson et a vécu l’attaque de l’intérieur. Il a finalement été exfiltré par les forces armées maliennes et l’ONU, aujourd’hui sain et sauf, il témoigne.
L’enquête progresse au Mali après l’attaque de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le 20 novembre. Appuyés par des experts français et l’ONU, les autorités maliennes ont mené des perquisitions pour débusquer les complices des auteurs de l’attentat qui a fait au moins 22 morts. Le point sur l’enquête.
L’enquête se poursuit alors que le Mali entame un deuil national de trois jours après l’attaque meurtrière du Radisson blu de Bamako, qui a fait au moins 21 morts selon le bilan des autorités maliennes et 22 selon la Minusma et des sources hospitalières. Les enquêteurs en sont désormais certains : les auteurs de l’attaque « ont bénéficié de complicités ».
Gao, Kidal, Tombouctou : trois régions à la traîne, qu’il est urgent de sortir du dénuement. En tirant le meilleur parti de leurs ressources naturelles et en les désenclavant.
Trois jours après l’attaque meurtrière contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako les enquêteurs étudient plusieurs pistes. La confusion règne toujours quant au bilan : les autorités maliennes avancent 21 morts quand la Minusma et des sources hospitalières font état de 22 victimes.
Au moins trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’attaque vendredi contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako sont « activement recherchées », a affirmé samedi à l’AFP une source de sécurité malienne.
Le gouvernement malien a annoncé un deuil national de trois jours et l’état d’urgence pour 10 jours à compter de vendredi minuit, après l’attaque sanglante d’un hôtel international ayant fait 27 morts à Bamako, revendiquée par un groupe jihadiste.
Un Américain est mort vendredi et une dizaine d’autres ont été secourus dans l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako, une prise d’otages revendiquée par un groupe jihadiste proche d’Al-Qaïda qui a fait au moins 27 morts, a annoncé le département d’Etat.
La prise d’otages menée par des hommes armés vendredi à l’hôtel Radisson Blu de Bamako est terminée, après un assaut conjoint des forces maliennes et étrangères, notamment françaises. Une vingtaine de personnes seraient mortes. Voici ce qu’il faut savoir sur cette attaque.
Réunis vendredi à N’Djamena, les chefs d’État du G5 du Sahel (Burkina Faso, Niger, Tchad, Mali, Mauritanie) ont annoncé la mise en place prochaine de plusieurs mesures fortes comme la création d’une force conjointe régionale. Un sommet qui s’est déroulé alors que Bamako était victime d’une attaque terroriste d’envergure.
Touchée par un attentat pour la première fois au mois de mars dernier, et à nouveau avec l’attaque de l’hôtel Radisson Blu vendredi, la capitale malienne vit depuis des mois sous la menace des groupes terroristes.
Suite à la prise d’otages de l’hôtel Radisson de Bamako, ce vendredi, tous les regards se tournent vers les groupes terroristes nombreux en Afrique de l’Ouest. Au Mali sont notamment implantés Aqmi, Al Mourabitoune, le Front de libération du Macina, ou encore Ansar Eddine, dont le chef Iyad Ag Ghali a récemment dénoncé les accords de paix d’Alger et appelé à combattre la France.
Une prise d’otages meurtrière a eu lieu à l’hôtel Radisson de Bamako. Les forces de l’ordre ont donné l’assaut et selon un bilan provisoire, au moins 22 victimes seraient à déplorer.
Le premier prix a été attribué à Bassita, une start-up égyptienne de financement collaboratif. Une entreprise énergétique camerounaise et une plateforme agricole malienne ont été également récompensées.
Ils sont entre 6 000 et 10 000, pour la plupart soninkés, à vivre à Montreuil, en banlieue parisienne. Leur plus grande fierté ? Envoyer des fonds au pays. Et surtout, y construire une maison.
Au lendemain des attentats terroristes du 13 novembre à Paris, la France a demandé une assistance militaire aux autres États membres de l’UE. Dans ce cadre, un déploiement des troupes européennes – allemandes et irlandaises a priori – en Afrique de l’Ouest paraît désormais plus que probable. Décryptage.
Ses opposants lui reprochent la corruption, la cherté de la vie et la recrudescence des attaques jihadistes. Il répond en brandissant les bons chiffres de l’économie.
À mi-mandat, Ibrahim Boubacar Keïta se sait condamné… à réussir.
Bilal Ag Acherif, l’un des leaders de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), la rébellion touarègue du Nord-Mali, a été invité à se rendre à Paris pendant la visite officielle du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Un dirigeant d’un groupe jihadiste du centre du Mali qui appelle notamment à combattre la France a été arrêté dans la région de Mopti (centre), a appris dimanche l’AFP de sources sécuritaires et administrative.
La concurrence est féroce. Pas de quoi décourager le patron du groupe minotier Sahel, qui veut faire de celui-ci le leader de la transformation de céréales dans la sous-région.