Gao, Kidal, Tombouctou : trois régions à la traîne, qu’il est urgent de sortir du dénuement. En tirant le meilleur parti de leurs ressources naturelles et en les désenclavant.
Trois jours après l’attaque meurtrière contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako les enquêteurs étudient plusieurs pistes. La confusion règne toujours quant au bilan : les autorités maliennes avancent 21 morts quand la Minusma et des sources hospitalières font état de 22 victimes.
Au moins trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’attaque vendredi contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako sont « activement recherchées », a affirmé samedi à l’AFP une source de sécurité malienne.
Le gouvernement malien a annoncé un deuil national de trois jours et l’état d’urgence pour 10 jours à compter de vendredi minuit, après l’attaque sanglante d’un hôtel international ayant fait 27 morts à Bamako, revendiquée par un groupe jihadiste.
Un Américain est mort vendredi et une dizaine d’autres ont été secourus dans l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako, une prise d’otages revendiquée par un groupe jihadiste proche d’Al-Qaïda qui a fait au moins 27 morts, a annoncé le département d’Etat.
La prise d’otages menée par des hommes armés vendredi à l’hôtel Radisson Blu de Bamako est terminée, après un assaut conjoint des forces maliennes et étrangères, notamment françaises. Une vingtaine de personnes seraient mortes. Voici ce qu’il faut savoir sur cette attaque.
Réunis vendredi à N’Djamena, les chefs d’État du G5 du Sahel (Burkina Faso, Niger, Tchad, Mali, Mauritanie) ont annoncé la mise en place prochaine de plusieurs mesures fortes comme la création d’une force conjointe régionale. Un sommet qui s’est déroulé alors que Bamako était victime d’une attaque terroriste d’envergure.
Touchée par un attentat pour la première fois au mois de mars dernier, et à nouveau avec l’attaque de l’hôtel Radisson Blu vendredi, la capitale malienne vit depuis des mois sous la menace des groupes terroristes.
Suite à la prise d’otages de l’hôtel Radisson de Bamako, ce vendredi, tous les regards se tournent vers les groupes terroristes nombreux en Afrique de l’Ouest. Au Mali sont notamment implantés Aqmi, Al Mourabitoune, le Front de libération du Macina, ou encore Ansar Eddine, dont le chef Iyad Ag Ghali a récemment dénoncé les accords de paix d’Alger et appelé à combattre la France.
Une prise d’otages meurtrière a eu lieu à l’hôtel Radisson de Bamako. Les forces de l’ordre ont donné l’assaut et selon un bilan provisoire, au moins 22 victimes seraient à déplorer.
Le premier prix a été attribué à Bassita, une start-up égyptienne de financement collaboratif. Une entreprise énergétique camerounaise et une plateforme agricole malienne ont été également récompensées.
Ils sont entre 6 000 et 10 000, pour la plupart soninkés, à vivre à Montreuil, en banlieue parisienne. Leur plus grande fierté ? Envoyer des fonds au pays. Et surtout, y construire une maison.
Au lendemain des attentats terroristes du 13 novembre à Paris, la France a demandé une assistance militaire aux autres États membres de l’UE. Dans ce cadre, un déploiement des troupes européennes – allemandes et irlandaises a priori – en Afrique de l’Ouest paraît désormais plus que probable. Décryptage.
Ses opposants lui reprochent la corruption, la cherté de la vie et la recrudescence des attaques jihadistes. Il répond en brandissant les bons chiffres de l’économie.
À mi-mandat, Ibrahim Boubacar Keïta se sait condamné… à réussir.
Bilal Ag Acherif, l’un des leaders de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), la rébellion touarègue du Nord-Mali, a été invité à se rendre à Paris pendant la visite officielle du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Un dirigeant d’un groupe jihadiste du centre du Mali qui appelle notamment à combattre la France a été arrêté dans la région de Mopti (centre), a appris dimanche l’AFP de sources sécuritaires et administrative.
La concurrence est féroce. Pas de quoi décourager le patron du groupe minotier Sahel, qui veut faire de celui-ci le leader de la transformation de céréales dans la sous-région.
Un tribunal arbitral a jugé recevable une mise en cause de l’État malien dans le cadre d’une procédure lancée par Cessé Komé, a appris « Jeune Afrique ».
Après avoir été ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Eau en 2008, j’ai pris la tête de l’hôtel des finances en janvier dernier. Dans un contexte particulièrement difficile pour le Mali.
À l’occasion de la 10e édition des Rencontres de Bamako, « Jeune Afrique » revient sur quelques pionniers, et leurs héritiers, de la photographie africaine.
L’opérateur télécoms a obtenu un cautionnement de crédit de 4 milliards de F CFA du fonds panafricain pour un emprunt auprès de la BOAD. Les Moulins modernes du Mali et la Société béninoise des manutentions portuaires ont également reçu une garantie de l’institution basée à Cotonou, pour un total de 14 millions d’euros.
Les Rencontres de Bamako, 10ème Biennale de la photographie africaine, suscitent une floraison d’initiatives artistiques en dehors du parcours officiel. Sélection partielle et partiale.
Le groupe énergétique français Akuo Energy a signé une convention avec l’État malien pour la construction et l’exploitation d’une centrale photovoltaïque à Kita. Coût du projet : environ 85 millions d’euros.
Le chef de l’État malien Ibrahim Boubacar Keïta a lancé, fin octobre, les travaux de construction de l’autoroute Bamako-Koulikoro et du pont de Kayo sur le fleuve Niger. Ils vont coûter un peu plus de 84 milliards de F CFA (128 millions d’euros).
Il y a deux ans, les corps des deux envoyés spéciaux de RFI au nord Mali, Ghislaine Dupont, journaliste de 57 ans, et Claude Verlon, technicien de 55 ans, avaient été retrouvés sans vie par des militaires français, dans la périphérie de Kidal.