Sept jihadistes maliens présumés ont récemment été arrêtés en Côte d’Ivoire et extradés vers le Mali voisin, selon plusieurs sources sécuritaires ivoiriennes et maliennes.
Tandis que l’accord de paix est menacé par la situation tendue à Anéfis, dans le nord du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta a entamé dimanche une tournée en Algérie puis au Niger, deux voisins mobilisés dans la résolution de la crise malienne.
L’accord de paix d’Alger, ratifié le 20 juin, peinait déjà à s’appliquer. Mais l’attaque de la localité stratégique d’Anéfis par le Gatia, une milice pro-Bamako, a conduit les ex-rebelles de la CMA à suspendre leur participation au processus de pacification. Décryptage d’une situation complexe.
L’entreprise chinoise devrait construire une dizaine de cimenteries pour le groupe nigérian, pour une capacité de production totale d’environ 25 millions de tonnes.
Le débat est régulièrement remis au goût du jour. Dernier en date : Idriss Déby Itno, qui estime que le franc CFA empêche l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale de se développer.
Dans la région du Macina, dans le centre du Mali, des milices d’autodéfense peules se sont radicalisées et leur rhétorique n’est pas sans rappeler celle des jihadistes nigérians. Qui sont-elles ?
Le 15 août, la Gatia avait attaqué la localité d’Anéfis contrôlée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Conséquence : la CMA suspend sa participation au processus de pacification.
Avec l’annulation de la réunion de réconciliation entre les mouvements armés du nord du Mali, qui devait se tenir du 19 au 21 août à Niamey, et la multiplication des combats près de Kidal, l’application des accords d’Alger semble encore s’éloigner. Mohamed Anacko, ancien leader touareg nigérien, devait participer aux discussions. Il livre son analyse à « Jeune Afrique ».
La Minusma a annoncé l’établissement à compter de mardi d’une « zone de sécurité » autour de la ville de Kidal, dans le nord du Mali. Une décision prise après que des combats entre un groupe armé progouvernemental et la rébellion à dominante touareg ont fait plusieurs tués lundi.
De sources concordantes, de violents combats ont opposé lundi dans le nord du Mali des membres d’un groupe armé progouvernemental et la rébellion à dominante touareg, tous signataires de l’accord de paix. Le premier bilan de ces affrontements fait état de plusieurs morts.
L’imam de Barkérou, village proche de Nampala, a été exécuté par des hommes armés encore non identifiés. Selon un élu municipal, les auteurs de l’assassinat seraient des jihadistes d’Amadou Koufa, prédicateur islamiste radical soupçonné d’être l’inspirateur de nombreuses attaques dans le sud et le centre du pays.
Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a initié une rencontre à Niamey du 19 au 21 août, dans le but de réconcilier les tribus du nord du Mali pour une meilleure application de l’accord de paix d’Alger.
Des hommes armés non identifiés ont attaqué mercredi soir un poste de police à Bamako, capitale du Mali. Un policier et un civil ont été blessés, selon une source militaire et le ministère de la Sécurité.
Souleyman Mohamed Kennen, un proche du prédicateur islamiste radical malien Amadou Koufa et ex-combattant dans une unité de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué mardi l’attaque d’un hôtel à Sévaré qui a avait fait quatre jours plutôt 13 morts dans la région de Mopti (centre du Mali).
Si la confusion règne encore sur l’identité des auteurs de l’attaque meurtrière de Sévaré, dans le centre du Mali, de nouveaux éléments éclairent peu à peu l’enquête.
Le Sud-Africain tué dans l’attaque d’un hôtel du centre du Mali était en lien par messagerie avec ses proches pendant la prise d’otages. Il a décrit, depuis la salle de bain où il s’était réfugié, une « zone de guerre » à l’extérieur de l’établissement, a rapporté lundi un membre de sa famille.
Cinq contractuels de l’ONU, quatre soldats maliens et « quatre terroristes », ont été tués lors de la prise d’otages qui s’est déroulée vendredi dans un hôtel de Sévaré, selon un dernier bilan communiqué dimanche par le gouvernement malien.
Douze personnes, dont cinq militaires maliens, ont été tuées lors de la prise d’otages dans un hôtel de Sévaré, dans le centre du Mali, selon un nouveau bilan communiqué samedi à l’AFP par des responsables de l’armée malienne.
Les forces maliennes ont mis fin dans la nuit de vendredi à samedi à une prise d’otages par un commando armé dans un hôtel de Sévaré, dans le centre du Mali, d’où les assaillantS ont été délogés, selon des sources des sources militaires maliennes qui n’ont pas fait état de bilan.
Une attaque a eu lieu un hôtel de Sévaré, où séjournent des étrangers, au centre du Mali. Au moins quatre personnes, dont deux soldats maliens, ont été tuées, selon une source militaire malienne.
Après l’intervention de membres de sa communauté auprès des autorités mauritaniennes, l’ancien porte-parole d’Ansar Eddine, Sanda Ould Boumama, a été libéré par Nouakchott. Mais ses anciens compagnons jihadistes, qui s’estiment trahis, le recherchent pour l’abattre.
Lancée il y a un an, l’opération de l’armée française pourrait s’éterniser. Reportage dans son QG de N’Djamena, au Tchad, d’où l’on traque sans relâche – et avec des succès mitigés – les jihadistes du désert.
L’accord de paix d’Alger pour le Nord du Mali est entré dans sa phase d’application. Mais plus d’un mois après la signature du texte à Bamako, certains groupes armés retardent la formation du comité de suivi, mettant en péril l’ensemble du processus. Explications.
Lynchés en mars par une foule en colère les soupçonnant d’être des poseurs de bombe, deux enfants de la communauté arabe de Gao n’ont toujours pas reçu de funérailles. Alors que leurs familles réclament justice, leurs corps reposent encore à la morgue de l’hôpital de Gao.
Meilleur joueur de la dernière Coupe du monde des moins de 20 ans, le Malien Adama Traoré vient d’être transféré de Lille à Monaco pour environ 14 millions d’euros. Portrait.
Les opérations de l’armée malienne se multiplient depuis quelques semaines à la frontière ivoirienne. 15 jihadistes présumés ont été arrêtés mardi dans le sud du pays, où deux camps ont aussi été démantelés.