Quelques heures avant la signature de l’accord de paix par la rébellion, prévue samedi, à Bamako, les autorités maliennes ont levé les mandats d’arrêt visant différents chefs rebelles. Les groupes armés pro-gouvernementaux se sont eux engagés à évacuer la ville de Ménaka.
Au terme d’un appel d’offres, le groupe panafricain Eranove a décroché le financement, pour un montant de 110 millions d’euros, et l’exploitation, pour 30 ans, du barrage de Kenié, sur le fleuve Niger, à une trentaine de km de Bamako.
Des groupes armés pro-gouvernement malien refusent de quitter la ville de Ménaka. c’est pourtant ce que prévoit un « arrangement sécuritaire » obtenu par la médiation algérienne et dont la rébellion exige l’application pour signer la paix avec Bamako.
Même s’il nous rappelle à quel point les combats furent bien plus rudes qu’il n’y paraît, il ne faut pas lire le témoignage du général Bernard Barrera comme un énième récit de la guerre menée par la France au Mali en 2013.
Orange et Malitel inondent le marché malien d’offres promotionnelles pour contrer l’arrivée d’Atel. Mais ce dernier est-il vraiment en mesure de rebattre les cartes ?
C’est une première pour le sud du Mali. Un gendarme a été tué mercredi lors d’une attaque attribuée à des jihadistes dans la ville de Misséni, près des frontières ivoirienne et burkinabè.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui regroupe les principaux groupes rebelles du nord malien, s’est engagé vendredi, à Alger, à signer l’accord de paix pour le Mali le 20 juin à Bamako.
C’est dans un contexte sécuritaire très tendu dans le nord du Mali que le gouvernement et la rébellion discutent depuis la semaine dernière à Alger afin de finaliser la signature de l’accord de paix.
Modibo Keïta, premier président de la République du Mali, aurait été centenaire le 4 juin 2015. Retour sur la vie de ce leader panafricain qui a marqué l’histoire de son pays et du continent.
Trois Casques bleus ont été blessés au Mali, jeudi, dans l’explosion d’une mine au passage de leur convoi dans lequel avait pris place le commandant en chef de la Minusma, le général danois Michael Lollesgaard.
Au Mali, le président français n’hésite plus à ordonner des assassinats ciblés contre les chefs jihadistes. Une « neutralisation » sans autre forme de procès.
Selon des sources sécuritaires maliennes, un Casque bleu de la Minusma été tué et un autre grièvement blessé par des tirs d’assaillants non identifiés dans la nuit de lundi à mardi à Bamako.
Des chefs d’Etat étrangers, qui plus est des amis de la France, écoutés dans le cadre d’investigations judiciaires ? Voilà qui, d’un point de vue diplomatique, et même si ces investigations ne les visaient pas en premier lieu, est bien gênant. D’autant plus si ces écoutes téléphoniques finissent par être exposées sur la place publique, comme celles touchant les présidents du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, et du Gabon, Ali Bongo Ondimba.
Alors que la rébellion du Nord-Mali réclame toujours des amendements à l’accord d’Alger pour le signer, la situation sécuritaire se détériore depuis la reprise de la ville de Ménaka, le 27 avril, par le Groupe d’autodéfense touareg imhad et alliés (Gatia), une milice loyaliste. Explications.
Des combats entre les rebelles de la CMA et l’armée malienne ont eu lieu jeudi matin à Tin Hama, près d’Ansongo, dans le nord-est du Mali. Dans un communiqué, les rebelles accusent les soldats maliens d’avoir éxécuté neuf personnes.
Éducation, travail, indépendance… Malgré de timides avancées, le statut des femmes n’a que peu progressé en Afrique, selon les participantes du 5e forum social d’Essaouira, au Maroc, du 15 au 16 mai. En cause : l’inertie des lois et l’héritage d’un modèle patriarcal dont elles ont bien du mal à se défaire.
Le ministère français de la Défense a affirmé mercredi dans un communiqué avoir neutralisé deux importantes figures du jihadisme dans le nord du Mali : Abdelkrim al-Targui et Ibrahim Ag Inawalen. Une attaque a visé le même jour la Minusma pour la première fois à Bamako.
Abdelkrim al-Targui, l’un des principaux chefs d’Aqmi, a été tué dans la nuit de dimanche à lundi par l’armée française dans le nord-est du Mali. Plusieurs autres jihadistes ont été abattus lors de ce raid, dont Ibrahim Ag Inawalen, un cadre d’Ansar Eddine.
Un gardien d’une résidence de la Minusma à Bamako a été blessé par balle, mercredi, par un homme armé qui a réussi à prendre la fuite, abandonnant sur place deux grenades non explosées.
Ex-haut cadre de la Banque africaine de développement, ce Malien en convoite la présidence. Expert des montages financiers, il veut fédérer les acteurs publics comme privés face à son déficit de financement.
Officiellement signé le 15 mai à Bamako par le gouvernement, l’accord de paix n’est pas encore définitivement scellé au Mali. Les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) souhaitent encore discuter de plusieurs points majeurs avant de signer le texte. Une réunion pourrait avoir lieu à Ouagadougou dans les jours à venir.
Trois soldats maliens ont été tués lundi matin près de Tombouctou, lors d’une attaque menée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, s’est insurgé samedi à Bamako contre un manque de reconnaissance des autorités maliennes envers la force internationale dans ce pays, la Minusma au lendemain de la signature d’un accord de paix.
Invitée à siéger au jury du Festival de Cannes, qui se tient du 13 au 24 mai, la chanteuse et musicienne malienne n’en finit pas de se battre pour faire avancer son continent, en gardant un pied en Occident.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a paraphé jeudi à Alger l’accord de paix pour la résolution de la crise au nord du Mali. Mais il faudra attendre de nouvelles négociations avant la signature d’un texte définitif, selon les responsables de la rébellion.