En décembre 2023, l’Organisation internationale de police criminelle a choisi Marrakech pour accueillir, en 2025, la 93e session de son assemblée générale. Le fruit des bonnes relations qu’entretiennent les services de sécurité marocains avec leurs homologues, américains et européens notamment, et une reconnaissance de leur savoir-faire.
Venus cultiver les terres irakiennes, ces agriculteurs marocains avaient été obligés de quitter le pays à cause de la guerre Iran-Irak, puis de l’invasion du Koweït par le troupes de Saddam Hussein.
Fondée par le géant OCP, l’Université Mohammed-VI-Polytechnique est devenue en quelques années l’établissement d’enseignement le plus prestigieux du royaume. Partenaire de Harvard, de Columbia University ou encore de CentraleSupélec, l’institution dirigée par Hicham El Habti aspire à former la future élite africaine.
Le groupe dirigé par Mostafa Terrab vient d’enregistrer un revers dans une bataille juridique qui l’oppose à Mosaic, aux États-Unis. Une bataille démarrée durant la première présidence Trump.
Le 9 novembre, plusieurs véhicules militaires du Front Polisario ont ciblé un événement festif organisé à Mahbès à l’occasion du 49ᵉ anniversaire de la Marche verte. Les Forces armées royales ont riposté par des tirs de drones. Aucune perte déclarée côté marocain, mais au moins, trois morts et trois blessés dans les rangs sahraouis.
C’est l’une des mesures annoncées lors de la récente visite au Maroc du président Macron : la France restituera au royaume pas moins de 2,5 millions de documents qui portent sur la période coloniale. Des archives qui pourraient appuyer certaines revendications territoriales de Rabat.
Bosseur, pédagogue quand il le juge nécessaire, intransigeant lorsqu’il s’agit d’honorer les délais d’ouvrage, bête noire de la mafia de l’immobilier… Nommé fin 2023, le haut fonctionnaire est, pour beaucoup, l’archétype de la nouvelle génération de technocrates sur lesquels repose l’exécution de la vision de Mohammed VI.
Fondée en 2020 par Fouad El Kohen, la start-up propose aux entreprises des solutions sur mesure pour amorcer leur transition énergétique. La greentech exporte déjà hors du Maroc.
Alors que la Ville blanche se prépare à accueillir la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030, cette métropole vibrante de 4 millions d’habitants profite de l’occasion pour renforcer son statut de « Grosse Pomme du continent ».
Projet suspendu à Marrakech, appartements jamais construits à Casablanca… Des centaines de familles se disent victimes de l’entreprise, qui leur doit plusieurs millions de dirhams.
À l’occasion du 49e anniversaire de la Marche verte, le souverain a salué les avancées diplomatiques liées au dossier sahraoui et critiqué les détracteurs du plan d’autonomie défendu par Rabat. Il a aussi rendu hommage au « patriotisme » des Marocains de l’étranger et annoncé la création d’institutions qui leur seront dédiées.
Méprisé en France, Charles Aznavour a connu son tout premier succès public au Maroc. À l’heure où son biopic, Monsieur Aznavour – dans lequel Tahar Rahim incarne le chanteur – réalise de très bons scores au cinéma, JA a souhaité revenir sur cette savoureuse anecdote.
Il y a tout juste 49 ans, à l’appel du roi, un cortège de 350 000 Marocains se mettait en marche pour « libérer le Sahara occidental de la présence espagnole ». Un événement historique, toujours commémoré par le royaume. Dix ans plus tard, en 1985, le souverain accordait l’une de ses rares interviews à notre collaborateur Hamid Barrada.
Un peu plus d’un an après le début de la guerre à Gaza, le bureau de liaison israélien à Rabat a un nouveau chef. Il s’agit de Yossi Ben David, membre du Likoud et proche de Benyamin Netanyahou.
Après la tentative de putsch à Skhirat en juillet 1971, le royaume entre dans une ère quasi révolutionnaire. Le Fqih Basri, ses disciples et une grande partie de l’Union nationale des forces populaires se préparent à la confrontation avec le régime. Ils s’associeront même à une fraction de l’armée marocaine pour réaliser le « coup d’État des aviateurs » du 16 août 1972.
Au lendemain de l’indépendance, des jeunes marocains, diplômés et engagés à gauche, décident de prendre les armes contre un roi fraîchement intronisé et à peine plus âgé qu’eux : Hassan II. Un combat féroce entre deux projets politiques antagoniques, où tous les coups ont été permis. Récit.
Enfant lors de l’indépendance du royaume, Brahim Ouchelh a milité dans les organisations de gauche opposées à Hassan II, autour de figures comme le Fqih Basri et Abderrahmane El Youssoufi. Dans ses Mémoires, il raconte la violence des années de plomb, la résolution de ses camarades d’alors à abattre la monarchie et la fermeté avec laquelle le pouvoir a réagi.
Pierre angulaire du développement économique du royaume, certains établissements et entreprises publics enchaînent les performances. D’autres les pertes. Tour d’horizon.
Lieu symbolique de l’économie marocaine à deux vitesses et de l’âme rebelle de Casablanca, ce marché aux puces spécialisé dans l’électronique sort enfin de l’impasse foncière. Pour le plus grand bonheur des 4 000 commerçants qui y travaillent dans l’illégalité depuis les années 1980.
Si le Sahara occidental a bien été intégré au royaume sur le site officiel de la diplomatie française en marge de la visite d’Emmanuel Macron, il n’en est pas encore de même partout. Une « anomalie » dont la correction en cours, jointe au transfert annoncé des archives coloniales, ne sera pas sans conséquences sur la très délicate relation entre Paris et Alger.
Rabat et le géant français de la gestion de l’eau ont signé ce mardi 30 octobre un accord qui promet à terme de couvrir une grande part des besoins de la population et du secteur agricole.
Engagé dans un ambitieux programme de décarbonation, le premier producteur mondial d’engrais phosphatés va désormais bénéficier de la force de frappe de l’énergéticien français.
Au deuxième jour de sa visite d’État à Rabat, le président français a réitéré devant les élus des deux chambres son soutien au plan d’autonomie du Sahara proposé par le Maroc et reconnu la souveraineté du royaume sur ce territoire. Un geste fort, chargé en symboles, qui ouvre de nouvelles perspectives dans les relations entre les deux pays.
Au-delà du renforcement des liens diplomatiques entre le royaume chérifien et Paris, la visite du président français est aussi l’occasion de concrétiser de nombreux contrats dans des secteurs stratégiques comme l’hydrogène vert ou les chemins de fer.
Bachir Ben Barka a profité de la visite du président français à Rabat pour demander l’exécution « des commissions rogatoires internationales au Maroc » et la levée « du secret-défense en France » sur la disparition de son père à Paris, en 1965.
Tous les symboles de la proximité entre Paris et Rabat étaient réunis dès l’arrivée du couple Macron dans la capitale royale. Le sujet du Sahara s’est déjà – indirectement – invité dès la première soirée. Et le roi a, à son tour, accepté une invitation à se rendre en France pour une visite d’État.
Emmanuel Macron est arrivé au Maroc, lundi 28 octobre, pour une visite d’État visant à retisser des liens historiques, distendus par trois ans de brouilles entre les deux pays.
Le président français arrive ce 28 octobre à Rabat pour renouer des liens profondément distendus par trois ans de brouilles et donner un nouvel élan au partenariat historique entre le Maroc et la France. Cette visite pourrait aussi se traduire par une pluie de contrats
Miser sur les énergies renouvelables pour favoriser sa souveraineté énergétique et se positionner dans l’économie décarbonée : tel est le nécessaire pari fait par Rabat. Encore faut-il rendre cette transition énergétique désirable aux yeux de tous les citoyens, selon El Mokhtar Fikri.
Du 28 au 30 octobre, Emmanuel Macron sera en visite officielle au Maroc. Si les deux pays viennent de vivre une période de froid diplomatique, le royaume a entretenu des rapports amicaux avec la plupart des présidents de la Ve République. Avec ceux de la IVe République, par contre, et sur fond décolonisation, les relations ont été plus compliquées.