Le roi du Maroc Mohammed VI a gracié samedi soir une partie des détenus du mouvement de contestation qui agite la région du Rif (nord), a indiqué le ministère de la Justice.
La star du foot marocain s’est éteinte jeudi des suites d’un malaise cardiaque. Il laisse derrière lui une carrière de 20 ans faite d’abnégation et de générosité.
Si le chercheur Mohamed Tozy a été remplacé par Karim El Aynaoui à son poste de directeur de l’École de gouvernance et d’économie (EGE) de Rabat, ce n’est pas, contrairement à une rumeur tenace, parce qu’il a appelé la justice à se montrer plus clémente à l’égard des leaders du Hirak, le mouvement contestataire rifain.
Le roi du Maroc appelle le Secrétaire général des Nations unies à intervenir d’urgence pour amener Israël à mettre fin à son escalade dangereuse dans la ville d’Al Qods, nom arabe de Jérusalem.
Depuis les printemps arabes et la libéralisation du secteur, le paysage audiovisuel a été bouleversé par la floraison de nouvelles chaînes, qui échappent parfois à tout contrôle. Tour d’horizon de la situation en Algérie, au Maroc et en Tunisie.
Au royaume chérifien, la libéralisation a été officiellement annoncée en 2002. Dans les faits, l’État garde la main, et les opérateurs privés se lancent en ligne ou depuis l’étranger. Le public, lui, se tourne vers la radio et les chaînes étrangères.
En vacances dans la ville de Tanger, le président gabonais a visité lundi le musée des cultures méditerranéennes. Virée artistique d’un habitué du royaume.
Hamid El Mahdaoui a été condamné à trois mois de prison ferme pour avoir « incité » la population à participer à une manifestation interdite par les autorités. Son avocat a interjeté appel.
Pour endiguer la crise dans le Rif, Mohammed VI pourrait user de son pouvoir d’amnistie. Retour sur les origines et l’utilisation d’une prérogative de la monarchie qui a souvent servi à apaiser les tensions.
Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle vient de sanctionner deux chaînes, SNRT et Medi1TV, pour avoir diffusé des images trompeuses sur les contestations en cours dans le Rif. Il a aussi estimé que Med Radio avait tenu des propos portant atteinte à la dignité des manifestants.
Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé samedi « l’attitude des autorités marocaines » accusées d' »entraver » la couverture de la contestation dans le Rif, région du nord du Maroc secouée par un mouvement de protestation depuis neuf mois.
Les manifestants ont bravé l’interdiction de défiler jeudi dans les rues de Al-Hoceïma, avant d’être violemment dispersés par les forces de l’ordre. Ils réclamaient la libération de Nasser Zefzafi, leader de la contestation qui agite le Rif.
Chargées par Mohammed VI, lors du Conseil des ministres du 25 juin, d’enquêter sur les raisons du retard qu’a pris le projet « Al Hoceima, phare de la Méditerranée », l’Inspection générale des finances et l’Inspection générale des collectivités territoriales se livrent à une véritable course contre la montre pour remettre leur rapport avant les festivités de la fête du Trône.
Après un procès tendu, la Cour d’appel de Salé a rendu son jugement ce mercredi à l’aube. Elle a condamné 25 Sahraouis, accusés d’avoir tué onze membres des forces de l’ordre marocaines en 2010, à des peines de prison.
Contestation à Al-Hoceïma, nouvelles prérogatives du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), architecture du gouvernement, défense des libertés individuelles… Le garant en chef des droits civiques et politiques, Driss El Yazami, fait le point pour Jeune Afrique.
Une manifestation prévue jeudi 20 juillet à Al-Hoceïma a été interdite ce lundi par les autorités marocaines. La région est l’épicentre d’un mouvement de contestation qui secoue depuis neuf mois le nord du Maroc.
Pour l’office marocain, la décision que vient de rendre la justice sud-africaine au sujet d’un navire chargé de phosphates et immobilisé à Port Elizabeth est un acte d’ingérence politique dans le processus mené sous l’égide de l’ONU.
Le Maroc a remis à l’Italie le chef-d’oeuvre du peintre italien du XVIIe siècle Giovanni Francesco Barbieri dit Le Guerchin (1591-1666), volé en 2014 en Italie et retrouvé à Casablanca par la police marocaine, a-t-on appris de source officielle.
Six personnes ont été condamnées à un an de prison ferme au Maroc pour avoir salué en décembre 2016 sur Facebook l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie, a rapporté vendredi l’agence de presse officielle MAP.
Technocrate et militant, moderne et féru de culture islamique, le benjamin du gouvernement, Othman El Ferdaous est une tête bien faite qui dépasse les clivages classiques de la scène politique chérifienne.
Lors du dernier sommet de l’UA, Geoffrey Onyeama, le ministre nigérian des Affaires étrangères, a mené une délicate médiation entre le Maroc et le Polisario, qui s’affrontaient sur un rapport portant sur les droits de l’Homme – le royaume en rejetait certains passages, jugés hostiles à sa souveraineté sur le Sahara.
Sur instruction de Mohammed VI, le roi du Maroc, une délégation d’acteurs économiques et politiques s’est déplacée en Éthiopie, au Rwanda. Elle ira aussi en Tanzanie, à Madagascar et en Zambie. Signe que, pour le souverain marocain, l’Afrique est une priorité.
La dernière étude de l’Office des changes marocains, chargé de calculer les statistiques des échanges extérieurs et de la balance des paiements, révèle une explosion des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne entre 2008 et 2016. L’Afrique de l’Ouest apparaît comme un partenaire privilégié du royaume.
La transition progressive vers un taux de change flottant doit conduire le Maroc à ouvrir son économie aux capitaux étrangers et à afficher une parité conforme à ses fondamentaux, évitant ainsi toute surévaluation potentielle du dirham. L’enjeu est triple pour le Maroc, résorber une balance des transactions courantes structurellement déficitaire, attirer les investisseurs étrangers, et en particulier chinois, et développer le secteur financier.
Le chef du Hirak, incarcéré depuis mai à la prison de Casablanca, a été filmé en train de dévoiler son corps pour montrer qu’il n’a pas subi de torture. La toile marocaine est sous le choc. La justice s’en mêle.
Médiatisés depuis vingt ans grâce au Festival d’Essaouira, ces musiciens autrefois marginalisés oscillent entre respect des rituels traditionnels et adaptation aux canons de l’industrie musicale.
Lors de la première édition du « Woodstock marocain », quelque 20 000 spectateurs se rassemblaient autour des concerts… Parfois interrompus par les coupures d’électricité. Les jeunes dormaient sur la plage, sur les places publiques, dans un climat détendu, profitant de spectacles ouverts et gratuits. Vingt ans après, l’événement est devenu un gigantesque barnum.