Les formations historiques ont cédé la place aux deux partis vainqueurs des élections du 7 octobre, confirmant la polarisation du parlement marocain. Jeune Afrique passe en revue les tops, les flops et les alliances à venir.
Après avoir annoncé au printemps dernier la construction d’une nouvelle cimenterie à Abidjan d’une capacité d’un million de tonnes, Ciments de l’Afrique (Cimaf) s’apprête à lancer une autre unité à Bouaké, au centre nord du pays, selon les informations de Jeune Afrique.
Le lendemain de l’annonce des résultats des législatives du 7 octobre, le secrétaire général du Rassemblement national des indépendants (RNI) a présenté sa démission à ses collègues du bureau politique. Le président de la Cop22 dit assumer la débâcle de son parti.
À l’extrême occident du monde arabe, le royaume chérifien cultive depuis son indépendance sa proximité avec Washington. L’issue de la présidentielle américaine est-elle attendue avec anxiété à Rabat ? Réponse et explications du politologue et sociologue marocain Mohamed Tozy.
Les résultats provisoires publiés par les autorités marocaines montrent que peu d’électeurs s’étaient déplacés à 17 heures, deux heures avant la fermeture des bureaux de vote.
Présenté comme proche du Palais, le Fath Union Sport de Rabat, champion du royaume en titre, se singularise par une gestion rigoureuse, une vraie stabilité sportive et un projet à long terme.
Mis à part les écoles publiques, fermées pour accueillir les bureaux de vote, c’est une journée quasi-normale que vit Casablanca. L’affluence dans les bureaux de vote reste assez timide à la mi-journée.
La première tendance du vote vient de tomber. Mais il faudra attendre la fin de la journée car beaucoup de Marocains ne prennent le chemin des urnes qu’après la prière du vendredi et à la sortie des bureaux.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures du matin pour accueillir les 16 millions d’électeurs marocains. Les premières tendances commenceront à tomber ce soir-même.
Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a débarqué en force mercredi à Guelmim, au sud du Maroc, pour soutenir la candidature d’une des stars du parti : la ministre M’barka Bouaida. Jeune Afrique a été du voyage.
Le PJD a changé la donne dans cette ville qui donnait historiquement sa voix aux socialistes de l’USFP. S’il est assuré d’y gagner les législatives ce 7 octobre, le taux de participation, lui, ne cesse de reculer.
Les législatives du 7 octobre se dérouleront selon un scrutin de liste à un tour, à la représentation proportionnelle et avec un seuil électoral de 3 % (nombre minimum de voix qu’un parti doit s’assurer afin d’accéder au Parlement).
Abdelali Hamidine, 45 ans, vice-président du conseil national du PJD, qui compte 107 députés. Objectif : plus de 115 sièges, « arriver premier » et diriger à nouveau le gouvernement.
À 62 ans, Driss Lachgar est le premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), 42 députés. Objectif : demeurer le premier parti de gauche et participer au gouvernement, en appoint du PAM
Ilyas El Omari est Secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM) et président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, il compte 48 députés. Objectif : « Dépasser la barre des 100 », battre le PJD et diriger le prochain gouvernement
Hamid Chabat est secrétaire général de l’Istiqlal (60 députés). Objectif : 85 à 90 sièges et « créer la surprise ». Se sait indispensable à qui voudra gouverner – le PJD ou le PAM – à ses conditions
Mohamed Hassad, 63 ans, est ministre de l’Intérieur depuis trois ans. Objectif de cet ingénieur diplômé de Polytechnique et des Ponts et Chaussées, ex-PDG de la RAM et ancien wali : réussir « ses » premières élections.
Ce vendredi 7 octobre, les Marocains élisent le parti qui dirigera le prochain gouvernement pour une durée de cinq ans. Entre les deux favoris, les islamistes du PJD et les libéraux du PAM, la lutte est féroce.
Comme à chaque scrutin électoral, la capitale du Sahara sera disputée par les seigneurs locaux. Soutenus par une légitimité tribale, une manne financière et la confiance du Makhzen, ils tenteront d’élargir leur domination sur la ville.
Les trois principales banques du royaume chérifien, Attijariwafa Bank, BMCE et la Banque centrale populaire affichent de bons résultats au premier semestre grâce à leurs activités aussi bien au Maroc qu’à l’international. Le coût du risque reste cependant important pour elles, notamment en Afrique de l’Ouest.
Ville des grands chantiers royaux, Tanger représente une des plus importantes arènes électorales du scrutin du 7 octobre. Le match opposera l’islamiste Najib Boulif, le pamiste Fouad El Omari et l’istiqlalien Hicham Tamsamani.
Ancien fief istiqlalien, la ville ocre est devenue le champ de bataille des islamistes, des Pamistes et des Rnistes de Salaheddine Mezouar. Pour quel dénouement le 7 octobre ?
Dix femmes, qui avaient fait allégeance à l’organisation État islamique (EI) et qui voulaient commettre des attentats-suicides dans plusieurs villes du Maroc, ont été arrêtées lundi par la police.
À Casablanca, le PJD veut poursuivre sa conquête des espaces urbains. Il aura en face de lui le PAM, mais aussi d’autres gros calibres de l’Istiqlal et du RNI.
Abdelilah Benkirane, Rachid El Abdi, Noureddine Lazrak… De gros calibres se présentent aux législatives du 7 octobre dans ces deux villes riveraines. Ça va chauffer !
Mohammed VI et la chancelière allemande Angela Merkel se sont entretenus par téléphone mercredi pour accélérer le retour des ressortissants marocains arrivés clandestinement en Allemagne. Le ministre de l’Intérieur se rendra prochainement à Berlin pour finaliser les termes de cet accord.