Le Maroc, qui organisera avec l’Espagne et le Portugal la Coupe du Monde 2030, va construire à Benslimane, près de Casablanca, un stade d’une capacité de 113 000 places. Soit le deuxième plus grand du monde, après celui de Pyongyang en Corée du Nord.
Le conflit qui oppose Israël et le Hamas depuis le 7 octobre enflamme l’opinion, en particulier dans les pays arabes. La longue histoire commune entre les Juifs et le Maroc peut-elle contribuer à apaiser la situation ? Leurs liens, en tout cas, sont aussi anciens qu’étroits.
Deux jours avant le vote, à l’ONU, portant sur le renouvellement du mandat de la Minurso, des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dans la nuit du 28 au 29 octobre, à Smara. Quelles sont les implications de cette attaque d’un nouveau genre revendiquée, depuis, par le Polisario ?
La récente évacuation de la représentation diplomatique israélienne à Rabat, dans un contexte tendu par la guerre entre l’État hébreu et le Hamas, a été largement commentée. Elle n’est pourtant pas inédite : en 2000, les tensions nées de la deuxième Intifada avaient mené à la même décision.
La déclaration diffusée par l’agence de presse sahraouie est survenue la veille du jour où les Nations unies doivent décider du renouvellement du mandat de la Minurso.
Des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dont deux grièvement, dans la nuit du 28 au 29 octobre à Smara, au Sahara occidental. Rabat a annoncé l’ouverture d’une enquête.
La police judiciaire de Paris a ouvert une enquête contre Amir Messadi, un collaborateur de Jacques Bouthier dans l’entreprise d’assurances contre lequel des plaintes ont aussi été déposées et qui fait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt au Maroc depuis 2022.
Le 27 octobre s’ouvrira à Dakar une conférence internationale sur le Sahara, à l’initiative du Mouvement sahraoui pour la paix. Objectif : proposer une solution négociée et promouvoir le dialogue avec le Maroc.
Repéré à l’âge de 11 ans lors d’une convention de développeurs, il avait fasciné le pays par sa maîtrise précoce de l’anglais et des langages de programmation. Le hacker éthique en herbe, maintenant âgé de 16 ans, commence actuellement un cursus universitaire en cybersécurité.
Après quatre ans passés en Afrique du Sud, Youssef Amrani a été nommé ambassadeur aux États-Unis par Mohammed VI. Une mission importante pour ce diplomate qui accumule plus de trente années d’expérience au sein des Affaires étrangères.
En 2022, plusieurs responsables du groupe d’assurance Vilavi, ex-Assu 2000, ont été mis en examen pour des affaires de harcèlement, voire de viol, qui concernaient en particulier la filiale marocaine du groupe. Après le fondateur, Jacques Bouthier, c’est l’ancien directeur général Amir Messadi qui est maintenant visé.
Si le roi du Maroc ne s’est jamais départi de sa fibre progressiste, les autorités chargées de réformer la Moudawana restent assez conservatrices. À l’image de la majorité de la société marocaine.
Conflit israélo-palestinien, séisme, réforme de la Moudawana… Laminé lors des législatives de 2022, le parti islamiste tente de revenir sur le devant de la scène en surfant sur l’actualité. Et se trouve débordé… sur sa droite.
En opération séduction au dernier Gitex Global, la ministre marocaine de la Transition numérique veut faire du royaume chérifien une destination technologique phare en Afrique.
L’attribution au Maroc, coup sur coup, de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et d’une partie de la Coupe du monde 2030 consacre la volonté d’affirmation internationale de Rabat, tant au niveau sportif que géopolitique.
Le nomination d’une nouvelle ambassadrice du Maroc en France, un an après le départ du dernier titulaire du poste, peut laisser penser à une amorce de détente entre les deux capitales. Mais le profil de la diplomate choisie indique clairement que le royaume entend rester ferme sur ses positions.
Huit ans après sa transformation en banque universelle, l’établissement prépare son introduction sur les marchés de Casablanca pour booster sa croissance.
Dans le royaume, traditionnellement, c’est le Palais qui donne le ton en matière de politique étrangère. Depuis le 7 octobre, et alors que la rue se mobilise, chaque formation politique tente de faire valoir son point de vue et ses spécificités… sans trop s’éloigner du discours officiel.
À Rabat, où des centaines de milliers de Marocains ont défilé en solidarité avec les Palestiniens, les autorités ont rappelé que la condamnation des violences ne peut être distinguée d’une réflexion sur les causes du conflit. Et que la politique israélienne reste la principale responsable de l’impasse actuelle.
Frappé, le 8 septembre, par un puissant tremblement de terre qui a fait 3 000 morts et des milliers de blessés, le royaume a déployé, dès les premières heures, d’importants moyens. Voici les piliers de la gestion de la crise.
Pour Mounir Houari, le directeur général du Centre régional d’investissement, la priorité accordée au développement de Dakhla et de ses environs est en train de porter ses fruits, même si des efforts restent à faire pour attirer des talents et densifier les liaisons aériennes.
Après le succès d’un premier événement consacré à l’Algérie, ce collectif, qui réunit des personnes mi-Arabes et mi-Avengers et toutes issues du monde de la culture et des médias, parle du Maroc à travers une série de tables rondes et de concerts au Docks B, à Pantin (région parisienne).
Un partenariat avec la Banque mondiale, un prêt de 100 millions d’euros auprès de sa filiale privée l’IFC… Les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale qui ont lieu à Marrakech s’avère être un terrain fertile pour OCP, le géant marocain des phosphates.
Si les relations avec Israël ont été normalisées et que la coopération entre Rabat et Tel-Aviv se développe rapidement, l’opinion publique marocaine reste très majoritairement acquise à la cause palestinienne.
Principalement connue pour les sports nautiques, notamment le kitesurf, Dakhla commence à opérer une diversification de son offre touristique. Et réfléchit également aux moyens de retenir les cadres qui viennent travailler dans la région.
Depuis une dizaine d’années, le Maroc a nettement accéléré le développement socio-économique de ses régions du Sud, lançant plusieurs chantiers de grande envergure. Le royaume entend tirer profit au maximum des spécificités qu’offre le Sahara.
À l’occasion de la visite du leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, au Maroc, Jeune Afrique revient sur l’histoire des relations entre les gauches françaises et le royaume chérifien.
Si de nombreuses voix au Maroc demandent une évolution du droit de la famille, la réforme attendue tarde à se dessiner. En appelant le gouvernement à s’emparer du sujet, le roi Mohammed VI a redonné espoir à ceux qui réclament, notamment, une plus grande égalité femmes-hommes.