Le « printemps arabe » a dopé les caricaturistes, qui ont largement soutenu les mouvements révolutionnaires. Si leur liberté d’expression progresse depuis quelques mois, rien n’est encore joué.
Quelques milliers de personnes ont manifesté dimanche soir à Casablanca et à Rabat pour réclamer des réformes plus profondes, au lendemain du référendum constitutionnel qui a largement approuvé un projet de réforme constitutionnelle, ont constaté des journalistes et des correspondants de l’AFP.
Les Marocains ont voté vendredi à une écrasante majorité pour le « oui » au référendum sur le projet de révision constitutionnelle, selon les résultats quasi définitifs communiqués dans la nuit par le ministère de l’Intérieur.
Transparent pour certains, carrément passif pour d’autres, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est surnommé « l’homme invisible » par ses détracteurs. Fort d’un bilan mi-figue, mi-raisin, il a pourtant été réélu à l’unanimité, faute d’autres candidats. Alors, « l’homme invisible » est-il aussi l’homme sans qualités ? Éléments de réponse.
Impossible, quand on est un écrivain nourri au suc des réalités de son pays, de ne pas s’y replonger quand l’Histoire est au rendez-vous. C’est ce qu’a fait notre collaborateur Fouad Laroui, qui nous livre ici son carnet de notes d’un mois de mai au Maroc. Depuis son passage, le Mouvement du 20 février continue ses manifestations hebdomadaires, le projet de réforme de la Constitution a été remis au roi avant d’être soumis à référendum, et le climat d’effervescence à la fois féconde et maîtrisée ne se dément pas. Il fallait bien une chronique à ce royaume en mouvement pour en comprendre les pulsations. La voici.
Alors que la concurrence s’intensifie sur les marchés du Nord, l’Afrique devient une aire de développement stratégique pour les entreprises marocaines. Si leurs exportations et investissements y décollent, la marge de progression reste énorme
Le ministre du Commerce extérieur fait le point sur les performances du royaume et sur les mesures envisagées pour accroître les exportations, en particulier à destination du continent.
Le 17 juin, le roi Mohammed VI annonçait les détails du projet de Constitution remplaçant celle de 1996, héritée de son père. Soumis à référendum le 1er juillet, ce texte comprend 180 articles, certains très détaillés, qui remanient en profondeur les institutions du pays. Synthèse.
La Banque africaine de développement (BAD) doit arrêter dans les mois à venir sa stratégie pour 2012-2016. Marquée par les révoltes en Afrique du Nord, l’institution – sous l’impulsion de son président, Donald Kaberuka – devrait élargir son champ d’action au-delà du seul jeu économique. Et se libérer de la tutelle des États.
D’origine marocaine, Layla Metssitane, ancienne sans-papiers, vient d’adapter au théâtre à Paris le best-seller de l’écrivaine belge Amélie Nothomb, « Stupeur et Tremblements ».
Les opposants au projet de révision constitutionnelle proposé par le roi Mohammed VI se sont rassemblés dimanche pour exprimer leur mécontentement. Mais ils étaient aussi très nombreux dans les rues pour soutenir les réformes qui seront soumises à référendum le 1er juillet.
Le Maroc s’achemine progressivement vers l’abolition de la peine de mort et l’adoption du projet de révision constitutionnel le 1er juillet, qui consacre le droit à la vie, va accélerer ce processus, selon un haut responsable marocain.
De nouveaux témoignages sont apparus dans l’affaire des accusations de pédophilie lancées par Luc Ferry à l’encontre d’un ancien ministre français. Des éléments qui pourraient faire progresser l’enquête.
Le 1er juin, il a succédé à Daniel Antunès en qualité de PDG de la filiale marocaine. Dans le monde de l’assurance depuis une trentaine d’années, il est aussi DG du groupe AXA pour l’Afrique subsaharienne.
Le Mouvement du 20 février défie le Makhzen. Pour lui, les réformes proposées par le roi Mohammed VI ne sont pas suffisantes. Conséquence : les opposants boycottent le référendum constitutionnel et veulent continuer à protester pacifiquement dans les rues du Maroc.
Grands groupes ou PME-PMI, les privés marocains mettent à profit leur savoir-faire et leur faculté d’adaptation pour se développer sur les marchés africains.
Alors que la campagne autour du projet de révision constitutionnelle vient de commencer, le pouvoir marocain s’est dit certain de l’issue positive du référendum qui se tiendra le 1er juillet.
L’acteur vient de réaliser « Omar m’a tuer », consacré au meurtre de Ghislaine Marchal. Un film qui retrace toute l’affaire à travers le regard du jardinier marocain accusé. Et qui tient en haleine grâce à l’interprétation remarquable de Sami Bouajila.
Alors que la 4e édition de la « Caravane de l’export en Afrique » s’est tenue du 19 au 25 juin 2011, Saad Benabdallah le principal maître d’œuvre de l’événement nous détaille sa stratégie.
Après une politique d’expansion africaine poussée, le Maroc entreprend une politique d’ouverture économique outre-Atlantique. Le royaume chérifien se veut une porte d’entrée pour l’Amérique vers l’Afrique.
Insécurité, mouvements sociaux, conflit libyen… L’économie de la Tunisie est mise à rude épreuve. Jeune Afrique fait le point sur les dossiers chauds traités par le gouvernement provisoire.
Près de quatre mois après leur première marche, les protestataires au Maroc refusent de désarmer. Retour sur un mouvement qui fait écho au « printemps arabe » tout en affirmant une singularité marocaine.
Le Maroc n’est pas épargné par le vent de contestation qui balaie la région. Mais en prenant très tôt la mesure des revendications et en annonçant de vastes réformes constitutionnelles, le roi Mohammed VI a su reprendre l’initiative.
Disqualifié de la Ligue des champions africaine par la CAF le 14 mai dernier pour avoir aligné un joueur non qualifié, le TP Mazembe a décidé de saisir la Fifa. Me Grégory Ernes, l’associé de Me Luc Misson, l’avocat belge en charge du dossier, explique les arguments du club phare de RDC à jeuneafrique.com.
Dimanche au Maroc, le Mouvement du 20 février a réuni quelques milliers de manifestants, essentiellement à Casablanca, pour manifester contre la réforme constitutionnelle qui ne va pas assez loin pour eux.
Des manifestations pacifiques sont attendues dimanche au Maroc à l’appel des jeunes qui revendiquent des changements démocratiques, deux jours après le discours du roi Mohammed VI annonçant une réforme constitutionnelle qu’ils jugent insuffisante.