Pour l’ancien représentant permanent du royaume à l’ONU, la Cour de justice de l’Union européenne a, par sa décision d’annuler les accords de pêche avec le Maroc, fragilisé la confiance qui lie les deux partenaires. Il ne croit toutefois pas à une crise, estimant qu’elle ne serait dans l’intérêt d’aucune des parties.
Le débat sur la question des expulsions de migrants en situation irrégulière a resurgi en France, après l’arrestation d’un Marocain suspecté du meurtre d’une étudiante et qui était sous obligation de quitter le territoire (OQTF).
Une nouvelle mobilisation en solidarité avec les victimes des actes de guerre israéliens a été organisée ce dimanche 6 octobre dans la capitale du Maroc. La fin de la normalisation des relations entre le royaume et Israël demeure en tête des revendications, tandis que les manifestants continuent d’exprimer leur soutien au Hamas et au Hezbollah.
Dar al-Bayda, c’est Casablanca en darija marocaine. Littéralement la maison blanche. C’est au sultan Mohammed ben Abdallah, dit Mohammed III, que l’on doit la mégalopole d’aujourd’hui, bâtie sur les ruines d’une cité qui avait connu son heure de gloire avant d’être rasée par les Portugais : Anfa.
Six ans après avoir été visée par une campagne hostile sur les réseaux sociaux, la société Les Eaux minérales d’Oulmès, filiale du géant marocain Holmarcom, dirigé par Mohamed Hassan Bensalah, se retrouve malgré elle au cœur d’une polémique.
Le feuilleton judiciaire opposant le Front Polisario à l’Union européenne au sujet des accords commerciaux entre Rabat et Bruxelles s’est soldé ce vendredi par un avantage accordé au mouvement séparatiste, les juges de la CJUE annulant les accords en vigueur. Pour le Maroc, il s’agit d’« un parti pris politique flagrant ».
La vidéo des abus sexuels sur une jeune fille en pleine rue de Tanger suscite depuis plusieurs semaines colère et indignation au Maroc. Quatre suspects ont été arrêtés pour « tentative de viol » et « tentative d’attentat à la pudeur ». Avocate et militante féministe, Ghizlane Mamouni, réagit à cette affaire, en analyse les causes et plaide pour une réforme conjointe de la Moudawana et du code pénal.
Début septembre, le Conseil national des droits de l’homme a donné son feu vert pour que soient réalisés des tests ADN sur les dépouilles des bagnards de la prison secrète de Tazmamart. Une première. Avec cette initiative, c’est un dernier tabou sur les années de plomb au Maroc qui vient de sauter.
Code pénal, code civil, éducation, retraites, droit de grève… Et, bien sûr, le code de la famille. Alors que la nouvelle session de l’hémicycle s’ouvre le 11 octobre, le programme s’annonce chargé pour les députés. Mais sauront-ils faire avancer tous ces projets ?
Si le ministre marocain des Affaires étrangères et le secrétaire d’État américain ont échangé, ce 1er octobre, sur les différents volets du partenariat stratégique entre les deux pays, les discussions ont aussi porté sur des questions internationales, en particulier la guerre à Gaza et l’extension du conflit.
En rétablissant les visas pour les Marocains, les autorités algériennes ont franchi un nouveau pas dans la défiance envers leur voisin. Des tensions permanentes qui pèsent sur les ressortissants du royaume qui vivent en Algérie.
Alors que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, entame la seconde moitié de son mandat, son ministre de l’Emploi peine à avancer sur deux chantiers majeurs : la lutte contre le chômage et la réforme du droit de grève.
L’indéracinable banquier marocain qui préside encore, à plus de 90 ans, aux destinées de la troisième banque du Maroc, pourrait-il céder son groupe prochainement ? Le scénario d’une montée au capital de l’État se fait en tout cas de plus en plus sérieux.
Le chef du gouvernement est déterminé à défendre son bilan, que ses opposants jugent insuffisant, et peut s’appuyer sur une confortable majorité parlementaire pour appliquer son programme.
Si les médias officiels algériens accusent Israël d’avoir franchi une « ligne rouge » avec l’élimination du chef du Hezbollah, et si beaucoup de Tunisiens voient en lui un « martyr », la nouvelle de sa mort a provoqué des réactions très contrastées au sein du royaume.
Le gouvernement a annoncé vouloir soutenir la population et réhabiliter un certain nombre d’infrastructures endommagées. L’opposition gronde, pointant du doigt une mauvaise gestion des fonds publics.
Si les dynasties arabes ou amazighs qui ont régné sur le Maroc s’y sont succédé, Rabat n’a acquis son statut de capitale qu’après 1912 et l’instauration du protectorat.
Au lycée d’excellence Mohammed VI, les élèves voient leur avenir en grand. Stanford, MIT, Polytechnique, Harvard. Les lycéennes, issues des classes populaires, sont déterminées à intégrer les universités les plus prestigieuses au monde. Jeune Afrique les a rencontrées.
Depuis plusieurs semaines, un catamaran géant sillonne la Méditerranée et se transforme en musée à chaque débarquement. Une odyssée culturelle entièrement gratuite emmenée par le millionnaire français Frédéric Jousset.
Avec des méthodes pédagogiques audacieuses et un accompagnement sur mesure, le lycée d’excellence Mohammed VI de Benguérir forme de véritables machines à gagner les concours et obtient déjà des résultats qui n’ont rien à envier aux lycées parisiens les plus prestigieux.
En moins de dix ans, le Lydex, établissement d’enseignement secondaire et supérieur à l’ambition affichée d’ascenseur social, a réussi à hisser ses classes préparatoires au niveau de ses homologues françaises les plus prestigieuses. Reportage dans une institution d’exception.
L’anthropologue-chercheur, qui s’est distingué par son travail académique sur l’immigration, se penche, dans « Les Princes de Cocagne », sur l’histoire de ceux venus s’installer dans la France rurale. L’« Arabe des champs », un sujet peu abordé par la recherche.
Après une première tentative avortée le 15 septembre, de nouveaux appels anonymes sur les réseaux sociaux incitent à une nouvelle tentative de migration massive vers l’enclave de Ceuta. Alors que les forces de sécurité marocaines et espagnoles renforcent leur dispositif, la situation reste tendue.
Le président français a répondu favorablement à une lettre d’invitation officielle que le roi Mohammed VI lui a adressée jeudi. Cette visite d’État doit sceller la relance de la relation entre le Maroc et la France, et montre aussi une meilleure compréhension des codes diplomatiques du royaume.
Déjà à Paris pour une visite d’abord décrite comme « privée », le roi du Maroc devrait être présent au sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie qui se tient les 4 et 5 octobre en France. Un nouveau signe du réchauffement des relations entre Rabat et Paris.
La réforme de la justice marocaine sera un sujet central de la rentrée parlementaire, prévue le 11 octobre prochain. Attendue depuis des décennies, la refonte du texte régissant les actions devant les juridictions civiles déchaîne les passions. Le 23 septembre dernier, des milliers d’avocats se sont réunis pour dénoncer une « offensive législative ».
À l’origine de cette pyramide de Ponzi tentaculaire, des criminelles aux allures de femmes au foyer traditionnelles qui ont arnaqué près d’un millier de personnes et récolté plus de 720 millions de dirhams.