Incidents, maladresses, faux pas et incompréhensions se multiplient entre Paris et Rabat. Face à ce qu’elles considèrent comme des manifestations d’hostilité de la part de la France, les autorités marocaines ne cachent plus qu’un retour à la normale sera difficile.
Sept mois après l’ouverture d’une information judiciaire contre l’ex-patron du groupe d’assurance français Jacques Bouthier, accusé entre autres d’agressions sexuelles au Maroc, le juge a terminé ses investigations. Il rendra ses conclusions et déterminera la qualification pénale des faits dans deux semaines.
Après le vote, le 19 janvier, d’une résolution du Parlement européen critiquant la situation des journalistes au Maroc, les chambres des représentants et des conseillers ont contre-attaqué à l’occasion d’une session parlementaire conjointe organisée ce 23 janvier.
À l’issue d’un 16e congrès du Front Polisario marqué par de fortes tensions internes, le secrétaire général du mouvement a tout de même été reconduit dans ses fonctions.
Alors que le Maroc et la Tunisie accèdent à l’indépendance en 1956, les Algériens continuent à payer le prix du sang face à une France qui ne veut rien lâcher. Des premières rancœurs naissent dans les rangs du FLN vis-à-vis des pouvoirs marocain et tunisien, préoccupés par leur propre stabilité. Mais Mohammed V et bien d’autres continueront à les soutenir sans ciller.
En 1953, une partie des nationalistes marocains opte pour la lutte armée contre les Français. Un an plus tard, le FLN voit le jour en Algérie. Pour obtenir leur indépendance respective, les deux mouvements vont pleinement collaborer et nouer des amitiés indéfectibles.
Pour la première fois depuis 25 ans, l’Assemblée de Strasbourg a voté une résolution sur la liberté de la presse au Maroc. La veille, le royaume avait déjà réagi à un autre texte dont il jugeait le contenu hostile.
Alors qu’il aurait dû prendre fin le 17 janvier, l’évènement qui se déroule dans les camps de Tindouf depuis une semaine semble s’éterniser, dans une atmosphère électrique sur fond de dissensions tribales.
En 1830, les Français entament leur conquête de l’Algérie. Menée par l’émir Abdelkader, la résistance reçoit le soutien du sultan marocain Abderrahmane. Ensemble, les deux leaders donnent du fil à retordre à la France. Mais cette alliance conduira in fine à la colonisation de l’Algérie et à la mise sous protectorat du Maroc.
Malgré le froid polaire qui caractérise les relations entre Rabat et Alger, les deux voisins partagent une histoire commune et ont même su s’allier quand le besoin s’en est fait sentir. Retour sur les principaux épisodes de cette union sacrée aujourd’hui trop oubliée.
Après deux années en or, le géant marocain des phosphates dispose des moyens financiers de réussir l’ambitieuse transition verte qu’il promet. Mais le plus dur reste à faire.
Après avoir déclaré publiquement fumer du haschich et provoqué un tollé, le rappeur a été attaqué devant le tribunal de Casablanca pour injures, diffamation et menaces.
À l’occasion du premier comité de suivi de la coopération de défense entre les deux pays, Rabat et Tel-Aviv sont convenus de renforcer leur collaboration dans plusieurs domaines militaires.
Après avoir lancé sa mine d’or en Guinée, le groupe marocain a racheté plusieurs projets aurifères en Afrique de l’Ouest, avec pour objectif de doubler sa production dans les prochaines années. Décryptage.
Soupçonnés d’avoir tenté d’extorquer 2 millions d’euros à la famille royale marocaine en 2015 en échange de la non-publication d’un livre-enquête supposé compromettant, les journalistes français Éric Laurent et Catherine Graciet affirment, quant à eux, avoir été piégés. Leur procès s’est ouvert ce lundi à Paris.
Lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des nations de football à Alger, le petit-fils de Nelson Mandela, partisan du Front Polisario, a appelé à « lutter pour libérer le Sahara occidental de l’oppression ». La CAF est saisie.
Coutumier des coups d’éclat, le ministre de la Justice et secrétaire général du PAM est à nouveau au centre d’une polémique. Une affaire qui pourrait compromettre son avenir au sein du gouvernement d’Aziz Akhannouch.
L’essor des ventes à l’étranger de tomates, agrumes et fruits rouges est une réussite incontestable du Plan Vert du royaume. Mais le modèle agricole sur lequel repose ce succès doit aujourd’hui être revu.
Malgré l’intervention du patron de la CAF et de celui de la Fifa auprès du président Abdelmadjid Tebboune, les autorités algériennes n’ont toujours pas délivré d’autorisation de survol de leur espace aérien à l’avion de la sélection marocaine. Coulisses.
Partiront, partiront pas ? Après avoir renoncé jeudi à participer à la compétition, le Maroc s’était finalement ravisé dans la soirée. Mais malgré la présence des joueurs à l’aéroport, ce vendredi matin, l’avion n’a pas décollé.
Les autorités algériennes n’ont pas accordé d’autorisation de vol à l’avion de Royal Air Maroc qui devait transporter la sélection nationale marocaine de football à Constantine.
L’ancien argentier du royaume et ex-ambassadeur à Paris a pris la tête d’un fonds souverain qui doit capter plus de 10 milliards d’euros d’investissement d’ici à 2026. Un nouveau défi pour celui qui s’est illustré dans sa gestion de la crise du Covid-19.
La société spécialisée dans les demandes de visas, qui en gère l’attribution pour plusieurs pays européens, vient d’être rappelée à l’ordre par l’organisme de contrôle des données marocain, quelques mois après la polémiques des intermédiaires.
Le chef de la diplomatie de l’Union européenne a effectué une visite de travail de deux jours à Rabat. Pour la première fois, son homologue Nasser Bourita a évoqué les accusations de trafic d’influence au Parlement européen qui visent le Maroc.
L’Éducation nationale du Royaume a lancé une vaste réforme interne. Cette refonte, qui figurait déjà dans la feuille de route du nouveau ministre, intervient dans un moment de tension entre son administration et les syndicats.
Margarita Robles s’est rendue dans l’enclave située au nord du Maroc. Un évènement rare et symboliquement fort, qui étonne dans un contexte de détente entre Rabat et Madrid.
Le récent achat de matériel militaire au constructeur indien Tata le confirme : la relation entre Rabat et New Delhi ne cesse de se renforcer depuis le début du règne de Mohammed VI.