Sa campagne électorale et sa nomination à la tête du gouvernement en septembre 2021 avaient suscité beaucoup d’espoirs et créé des attentes. Mais l’inflation et des soupçons de conflits d’intérêts ont terni la première année de son mandat. Bilan.
Alors que la crise régionale a pris une nouvelle ampleur ces derniers mois, l’émissaire onusien dispose d’une marge de manœuvre extrêmement réduite, comme en témoigne son actuelle tournée.
Ils sont près de 5 000 Tunisiens à vivre au Maroc. Secoués par la crise diplomatique entre leur pays et le royaume, ils veulent croire qu’il ne s’agit que d’un orage passager.
Visé par des accusations de harcèlement, d’exploitation sexuelle et de malversations financières, l’ambassadeur israélien David Govrin a été rappelé par l’État hébreu à Tel-Aviv.
Créée en 1948, l’ENA marocaine nourrissait les mêmes ambitions que son modèle français, à savoir la formation des futurs hauts fonctionnaires. Mais son bilan se révèle très mitigé.
Staffan de Mistura, le représentant de l’ONU pour le Sahara occidental, a rencontré le 3 septembre des représentants des indépendantistes du Front Polisario, à Tindouf en Algérie, dans le cadre de sa deuxième tournée dans la région.
De l’écrivain Tahar Ben Jelloun à Salah Bourdi, président du Cercle Eugène Delacroix, en passant par des milliers de tweets enflammés, l’indignation soulevée par le refus de la France de délivrer des visas à des Marocains témoigne de la dégradation des relations diplomatiques entre les deux pays.
Touristes et Marocains de l’étranger sont de retour au royaume, où les nouveaux projets hôteliers se multiplient. Mais l’impact de la longue période de fermeture des frontières en janvier se fait encore ressentir.
L’accueil à Tunis du chef de la RASD Brahim Ghali par le président Kaïs Saïed en personne provoque une crise sans précédent entre la Tunisie et le Maroc.
Rebondissements en série dans l’affaire de l’imam que la France veut expulser, et qui s’est évanoui dans la nature. Alors que le ministre français de l’Intérieur avait affirmé que le Maroc était prêt à accueillir le prédicateur sur son territoire, Rabat se montre moins coopératif que prévu.
L’ancien international marocain Walid Regragui, 46 ans, a été choisi pour succéder à Vahid Halilhodzic, limogé au début du mois d’août, à un peu plus de trois mois du Mondial au Qatar (20 novembre-18 décembre).
Le Conseil d’État a validé, ce mardi 30 août, l’expulsion vers le Maroc de l’imam Hassan Iquioussen. Cette mesure ayant un effet exécutoire, le prédicateur devra quitter rapidement le territoire français.
Près d’un mois après ses propos controversés sur les délimitations frontalières nord-africaines, qui ont suscité de violentes réactions, le prédicateur Ahmed Raïssouni a présenté sa démission de la présidence de l’institution islamique.
« Les rois du business » (1/5). Après s’être imposé à domicile, le volailler marocain vise l’Afrique de l’Ouest, Sénégal et Mauritanie en tête, en misant sur la qualité et sur sa maîtrise de la filière avicole.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (5/5). Rabat ne conditionne plus ses relations avec les autres États africains à leur position sur le Sahara. Mais ce nouveau pragmatisme ne fait pas perdre de vue l’objectif central de la diplomatie chérifienne : isoler la RASD et faire reculer l’influence algérienne.
Considérée comme le paradis des surfeurs, la cité sahraouie attire une clientèle de plus en plus aisée. Au point de devenir un nouveau lieu de villégiature pour VIP sur le continent ?
La présence de Brahim Ghali, le président sahraoui accueilli à Tunis par le président tunisien Kaïs Saïed dans le cadre de la Ticad, a déclenché une crise diplomatique entre les deux pays. Rabat voit, en arrière-plan, des pressions venues d’Alger.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (4/5). Avec la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara occidental, Rabat peut désormais se prévaloir du soutien de la première puissance militaire mondiale. Le Canada, lui, se montre plus réticent.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (3/5). Alors que le royaume commençait à engranger plusieurs succès dans une région traditionnellement acquise au Polisario, la nouvelle « vague rose » menace de saper le lobbying exercé ces dernières années par Rabat. Qui n’a pas dit son dernier mot.
La cohabitation estivale a été l’occasion d’un regain de critiques envers les Marocains résidant à l’étranger, que les habitants du royaume accusent de condescendance. À l’inverse, certains MRE ont l’impression d’être perçus comme des « vaches à lait » et d’être privés de leurs droits constitutionnels.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (2/5). Malgré des échanges économiques encore timides entre le royaume et l’Asie, ce continent soutient presque unanimement la position marocaine sur le Sahara aux Nations unies. Rabat, de son côté, ne ménage pas ses efforts pour resserrer ses liens avec tous les pays asiatiques.
L’opérateur historique marocain avait été sanctionné financièrement pour ne pas avoir partagé ses infrastructures, à la suite d’une demande du régulateur dans le cadre d’une affaire d’abus de position dominante.
La plus haute juridiction administrative française se penche, ce vendredi, sur la requête du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui entend obtenir à terme l’expulsion du prédicateur.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (1/5). Face à la lenteur bureaucratique d’institutions multilatérales comme l’UE et l’ONU, le Maroc a opté, ces dernières années, pour une approche bilatérale de ses relations avec l’Europe.
Depuis plusieurs années, le Maroc a réorienté toute sa diplomatie autour de la seule question du Sahara occidental. Entre annonces chocs et accrochages médiatisés, succès et échecs, réchauffements et brouilles, tour d’horizon des états de service d’une diplomatie hyperactive.
Dans « Breaking History : A White House Memoir », publié le 23 août aux États-Unis, le gendre et principal conseiller de l’ancien président américain Donald Trump revient sur son action diplomatique durant le mandat de son beau-père et dévoile quelques secrets. Parmi les principaux dossiers abordés : le Maroc et son monarque.
Voilà près de six mois que les chefs de la diplomatie des deux pays, Annalena Baerbock et Nasser Bourita, ont mis un terme à une brouille remontant au 1er mars 2021. Un rapprochement qui va se confirmant.
Né au Maroc, Mohammed Abattay, alias Abou Rahman al-Maghrebi, est l’un des prétendants à la succession d’Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda tué le 31 juillet en Afghanistan par une frappe américaine.
Zone de libre-échange continentale africaine, contexte post-Covid, business avec Israël et gestion de la succession dans les groupes familiaux… Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc revient sur les grands enjeux du secteur privé du royaume.