Le roi Mohammed VI a invité, le samedi 20 août, les pays partenaires du Maroc à « clarifier » leur position sur la question du territoire disputé du Sahara occidental et à le soutenir « sans aucune équivoque ».
Discret, voire mutique, le chef du gouvernement peine à parler aux Marocains. Le politologue Mustapha El Mnasfi, enseignant-chercheur à l’université Moulay Ismaïl, décrypte cette difficulté.
Le royaume multiplie les projets pour profiter de l’essor des voitures « écologiques » en Europe, son principal marché. Au niveau local, les ventes de véhicules électriques connaissent un net bond, mais restent négligeables, faute d’infrastructures et d’incitations des autorités marocaines.
Le président de l’Union internationale des savants musulmans, Ahmed Raissouni, a remis en cause l’existence de la Mauritanie et prôné un retour au « Grand Maroc ». Des déclarations qui ont suscité de nombreuses réactions au Maghreb et qui n’ont pas manqué de relancer la polémique autour des conflits frontaliers avec l’Algérie et la Mauritanie.
À la demande du roi, le Premier ministre préparerait une importante modification de l’équipe gouvernementale. Jeune Afrique en dévoile les premiers contours.
Après plusieurs années d’études techniques et une levée de fonds de 47 millions de dollars, l’entreprise britannique Emmerson se dit prête à lancer au Maroc les travaux de la première usine africaine de potasse, un minerai dont le prix s’est envolé depuis la guerre en Ukraine.
« Pouvoir, business, religion… Bienvenue chez les Fassis ! » (3/3). Descendants de Hussein, l’un des petits-fils du Prophète, les Skalli ont naturellement investi le champ religieux, avant que nombre d’entre eux n’optent pour les arts et les lettres.
En août 1907, la France commence à s’installer au Maroc à la faveur du débarquement de troupes tricolores en début de mois. Ce qui ne relevait initialement que d’une opération de sécurisation ouvre finalement la voie au contrôle du royaume par la puissance européenne.
« Pouvoir, business, religion… Bienvenue chez les Fassis ! » (2/3). Immobilier, automobile, finance, télécoms… Dans la bonne société fassie, les Benjelloun occupent la place d’hommes (et de femmes) d’affaires aguerris.
« Pouvoir, business, religion… Bienvenue chez les Fassis ! » (1/3). Du fondateur de Kairouan au ministre des Transports Nizar Baraka, la famille El Fassi symbolise la proximité avec le pouvoir tant elle aura accompagné les souverains à travers l’histoire du royaume.
En dépit du déclin de leur ville d’origine, jadis cité impériale, les Fassis continuent de prospérer. Le secret de cette réussite : entre-soi et préservation des traditions.
Depuis septembre 2021, la France a durci drastiquement les conditions d’octroi de visas aux ressortissants maghrébins. Une mesure largement incomprise des Marocains, qui ont le sentiment de faire les frais d’une crise diplomatique.
À l’heure où les États européens cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe, deux projets de gazoducs en Afrique ont été sortis des cartons. Chimères ou projets viables ?
Depuis le 28 juillet, l’imam marocain fait l’objet d’une procédure d’expulsion lancée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Mais celle-ci a été suspendue par le tribunal administratif au terme d’une semaine de polémique.
Ce jour-là, le lieutenant Charles Ballande débarque avec un petit détachement dans le port marocain. Son descendant Laurent de Saint Périer, qui a eu accès à la correspondance inédite de l’officier, livre les détails exclusifs d’un événement qui aboutira au protectorat français sur le royaume.
Après avoir enregistré le discours du 23e anniversaire de son accession au trône, le roi s’est envolé pour la France afin d’être aux côtés de sa mère, la princesse Lalla Latifa, souffrante.
Après leur réconciliation en grande pompe en avril dernier, Rabat et Madrid s’étaient engagés à rouvrir les douanes commerciales entre le royaume et les deux enclaves espagnoles. Quatre mois plus tard, il n’en est rien. JA fait le point.
Pour la troisième fois en près d’un siècle, les corps qui représentent la communauté juive du royaume se voient réagencés. C’est l’obsolescence de la législation en vigueur aussi bien que la nouvelle réalité diplomatique qui ont présidé à cette décision.
Les États-Unis réfléchissent à un autre emplacement pour cet exercice militaire annuel organisé depuis dix-huit ans en partie sur le sol marocain. Explications.
Les deux chefs d’État se sont successivement et longuement exprimés les 30 et 31 juillet, Mohammed VI à l’occasion du traditionnel discours du Trône, Abdelmadjid Tebboune lors d’une interview à la chaîne nationale.
Censée améliorer le rendement du portefeuille public, la nouvelle Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État se met en branle. À sa tête, Abdellatif Zaghnoun devra suivre les performances de 57 sociétés, dont certaines seront privatisées.
Le chef du gouvernement et secrétaire général du RNI fait l’objet d’une contestation qui dure depuis une dizaine de jours. En cause : l’inflation et des accusations de conflits d’intérêts. Une crise exacerbée par une communication maladroite.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Géant du BTP, la Société générale des travaux du Maroc, toujours dirigée par son cofondateur, M’hammed Kabbaj, enchaîne les projets stratégiques dans le royaume et accélère en Afrique subsaharienne.
Le 23 juillet, à Rabat, après un parcours sans fautes, les Lionnes de l’Atlas se sont inclinées en finale de la CAN face à l’Afrique du Sud. Quelques heures avant la rencontre, le président de la Fédération royale marocaine de football avait répondu à nos questions.
Le « superflic » du royaume a procédé à trois nouvelles nominations à la tête des préfectures de police de Fès, de Tanger et d’Al Hoceima. Une évolution qui témoigne des priorités sécuritaires.
Alors que le Parlement s’apprête à discuter deux projets de loi relatifs au Conseil de la concurrence et à la liberté des prix, ceux du carburant continuent de flamber. L’économiste Mohammed Benmoussa décrypte les enjeux de ces deux textes et les politiques publiques menées par l’exécutif.
Année après année, la sécheresse semble inexorablement gagner du terrain au Maghreb. Entre erreurs politiques et réussites infrastructurelles, les gouvernements marocain, tunisien et algérien sont passés à l’action. Décryptage en infographies.