Entre les accusations de déstabilisation, le soutien aux indépendantistes sahraouis et les théories du complot qui imputent à Rabat les incendies de 2021 en Kabylie, le président algérien, candidat à sa propre succession, n’a pas manqué une occasion d’incriminer le Maroc durant sa campagne électorale. Un argumentaire également utilisé par ses deux adversaires, Youssef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif.
À l’élection partielle du 12 septembre, dans la circonscription de Rabat-Océan, un candidat de la majorité affrontera trois représentants de l’opposition. Décryptage.
Au nord du Maroc et au sud de l’Espagne, l’imagination sans limites des barons de la drogue pour faire traverser les frontières aux cargaisons de stupéfiants donne du fil à retordre aux services de sécurité. À Al Hoceima, un trafiquant opérant par hélicoptère vient d’être condamné à dix ans de prison.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Sous son mandat à la tête de l’ONMT, le tourisme au Maroc a connu sa pire crise mais aussi sa période la plus faste. Nommé le 1er juin dernier à la tête de l’Office national des aéroports par Mohammed VI, l’ancien haut cadre de Coca-Cola hérite de missions aussi sensibles que stratégiques.
Malgré les protestations de la société civile, le conseil du gouvernement a approuvé un amendement porté par le garde des Sceaux, Abdellatif Ouahbi, visant à empêcher les ONG d’intenter des actions en justice contre les délits portant atteinte aux biens publics, notamment contre les malversations commises par des élus ou des fonctionnaires.
Pour célébrer les 25 ans au pouvoir du roi Mohammed VI, la Bank al-Maghrib met en circulation de nouveaux billets dont les motifs évoquent le virage du royaume vers les nouvelles énergies propres et le développement durable. Mais avant le dirham, le Maroc a longtemps compté son argent en francs. Retour sur l’histoire monétaire du pays.
Rita Maria Zniber initie d’importants changements au sein du board de son groupe et s’entoure de nouveaux profils. Parmi eux, une ancienne cadre du géant OCP et une ex-haut cadre de Saham Finances. Une condition sine qua non pour mener à bien le projet d’ouverture de capital de son holding.
Lorsqu’on leur demande dans quelle région du monde ils souhaiteraient s’installer, les Marocains citent majoritairement l’Amérique du Nord. Au détriment de la France, jadis leur destination privilégiée.
Dernier des États d’Afrique du Nord à entrer en contact avec les pays occidentaux, et surtout à être occupé par une force étrangère, l’Empire chérifien a pourtant envoyé des étudiants en France et en Europe dès le règne du sultan Moulay Hassan (1873-1894), soit des lustres avant le protectorat.
Le tribunal de Tlemcen a annoncé ce 1er septembre la mise en détention de sept personnes – quatre Marocains et trois Algériens – accusé d’avoir constitué un réseau d’espionnage visant à « porter atteinte » à des institutions algériennes.
Un peu plus d’un an après avoir cédé ses participations dans Majorel à Teleperformance, le patron du groupe Saham hérite de la présidence du conseil d’administration du groupe français, dont le titre a dégringolé en Bourse après des changements de gouvernance.
Après des échanges informels entre les diplomates des deux pays en marge de la cérémonie du débarquement de Provence le 27 août dernier, le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, vient de féliciter son homologue tunisien fraîchement nommé, Mohamed Ali Nafti. Signaux faibles d’un rapprochement à venir ?
Condamné par contumace au Maroc et arrêté au début de l’été en Allemagne, le président du Raja attend toujours de savoir s’il sera remis aux autorités marocaines. Malgré des rumeurs ayant circulé au début de cette semaine, la justice de Hambourg n’a toujours pas rendu sa décision.
Énième polémique sur fond de crise diplomatique : au cours de l’émission « Hebdo Show » de la chaîne algérienne AL24, Mehdi Ghezzar, chroniqueur des « Grandes gueules » sur RMC, a violemment attaqué le Maroc, qualifié d’« État voyou » et d’eldorado pour les trafiquants et les pédophiles. Depuis, un appel au boycott de ses entreprises en Île-de-France et de la chaîne française qui l’employait a été lancé.
Depuis trois décennies, les habitants de la ville frontalière ont appris à vivre sans relations avec leurs voisins algériens. Beaucoup restent cependant convaincus que les liens de fraternité entre les deux peuples restent forts, et continuent à œuvrer en faveur d’un rapprochement.
LE MATCH – Après avoir cédé du terrain face à Pedro Sánchez, Emmanuel Macron s’est rattrapé en actant le soutien de Paris au plan d’autonomie marocain pour le Sahara. De quoi contrarier les ambitions de l’Espagne, qui lorgne de juteux marchés dans les infrastructures et dans l’énergie au Maroc.
La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, organisée ce week-end, a été marquée par une vive altercation entre les délégations algérienne et marocaine. Un incident qui n’est que le dernier d’une déjà longue série, impliquant à chaque fois des représentants de la République arabe sahraouie démocratique.
Le 27 août 1994, toute relation terrestre entre les deux voisins était interrompue. Depuis, la brouille est devenue divorce. Oubliée, la fraternité qui les liait à l’époque de la colonisation. Marocains et Algériens ne se parlent plus, ne se connaissent plus. Irrémédiablement ?
En tant que numéro deux du holding royal, homme d’affaires, patron des patrons ou ministre de l’Industrie, le Marocain, fondateur de Saham Group, a côtoyé des personnalités très influentes, aussi bien dans la politique que dans le monde économique et dans l’art.
Rachetées par Moulay Hafid Elalamy et la famille Bensalah, les banques Société générale Maroc et Crédit du Maroc ont désormais les coudées franches pour grignoter davantage de parts de marché aux majors Attijariwafa Bank, BCP et Bank of Africa.
Rabat n’en fait pas un mystère : les pays qui souhaitent entretenir de bonnes relations avec le Maroc doivent s’exprimer sur la question du Sahara occidental et, idéalement, y ouvrir des représentations diplomatiques. Le Tchad est le dernier pays en date à avoir rejoint la liste, qui ne cesse de s’allonger.
LE PORTRAIT ÉCO – Le patron du football marocain a déposé devant la Fifa la candidature commune du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030. Portrait de celui qui est, aussi, l’un des ministres les plus puissants du gouvernement d’Aziz Akhannouch.
L’influent narcotrafiquant marocain Mounir Erramach a été condamné en 2004, entraînant dans sa chute 22 hauts fonctionnaires du royaume. Vingt ans plus tard, le voilà libre. Récit.
Comme bon nombre de personnalités, l’acteur appréciait beaucoup le Maroc. Un pays qu’il a d’abord connu via la jet-set avant d’acheter un riad à Marrakech.
En Algérie, au Maroc et en Tunisie, certains clubs professionnels pratiquent une politique salariale qu’ils ont du mal à assumer, faute de recettes suffisantes. Pour beaucoup d’entre eux, les difficultés économiques ne sont jamais loin.
Le Maroc et la Côte d’Ivoire avaient mutuellement aboli la nécessité d’un visa pour voyager entre les deux pays. Mais les autorités ivoiriennes ont demandé sa réinstauration, à compter du 1er septembre prochain, pour leurs ressortissants désireux de se rendre dans le royaume. Les détails.
La Seconde Guerre mondiale et les persécutions du régime de Vichy ont profondément marqué les Juifs marocains. Bien qu’ils soient devenus des citoyens à part entière du Maroc nouvellement indépendant, ils ne résistent pas à l’appel du sionisme et partent massivement s’installer en Israël.
Sous Vichy, l’attitude du sultan Mohammed Ben Youssef (futur Mohammed V) à l’égard des Juifs fut marquée par une grande prudence. N’en fit-il pas assez pour réellement les protéger, comme l’affirment certains historiens ? La partition qu’il joua est autrement plus complexe, et la vérité bien plus nuancée.
Au temps du protectorat, le Maroc subit les conséquences directes de la défaite de la France face à l’Allemagne nazie. En premier lieu, les Juifs marocains, touchés par les lois antisémites du régime de Vichy. Le sultan Mohammed Ben Youssef (futur Mohammed V), qui avait les mains liées, tenta de leur assurer une certaine protection. Récit.