Une usine d’éthanol remise en état en une semaine, des usines de textile qui se reconvertissent pour la confection de masques, une unité industrielle qui lance une chaîne de production de respirateurs artificiels… l’industrie marocaine s’est adaptée à la pandémie du coronavirus.
Le roi Mohammed VI a échangé par téléphone lundi 13 avril avec les présidents ivoiriens et sénégalais, Alassane Ouattara et Macky Sall. Objectif : lancer une initiative des chefs d’États du continent contre la pandémie de Covid-19.
En cette période de crise sanitaire, le patronat marocain et la filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé lancent une initiative pour aider les start-up marocaines à s’internationaliser. Le partenariat vise, dans un premier temps, la zone Afrique du Nord.
Le roi Mohammed VI a chargé cinq hauts commis de l’État de coordonner la stratégie de lutte contre la pandémie du Covid-19. Passage au scanner de cette équipe d’élite qui mêle politiques, scientifiques et sécuritaires.
L’auteure franco-marocaine aborde la question des origines et des identités mêlées, qu’elle avait jusqu’alors choisi d’éviter. Et elle tombe juste : sans perdre de son acuité, elle épouse le point de vue de chacun avec la finesse qu’on lui connaît. Sa plume n’en prend que plus d’épaisseur.
Le leadership pris par le ministre des Finances sur la gestion économique de la crise liée au Covid-19 excède les militants du PJD, qui estiment que leur secrétaire général, Saâdeddine El Othmani, est de plus en plus isolé.
Plus de 4 300 personnes ont été interpellées ce week-end au Maroc, et plus de la moitié placées en garde à vue, pour non respect des mesures d’exception imposées dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus, selon un communiqué officiel.
Au Maghreb, si le confinement total a fini par être adopté comme mesure de protection la plus sûre contre la propagation du coronavirus, son respect par une population largement dépendante de l’économie informelle n’est pas chose aisée.
À 41 ans, Othman El Ferdaous fait son grand retour au gouvernement. Le nouveau ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports remplace Hassan Abyaba, limogé par le roi Mohammed VI.
C’est la première fois que le royaume fait appel à la « Ligne de précaution et de liquidité », un dispositif auquel il souscrit depuis 2012 afin d’être en capacité de de limiter l’impact des chocs extérieurs.
L’application de vidéoconférence Zoom comporte des « vulnérabilités critiques » qui pourraient permettre à un attaquant d’accéder à des données confidentielles et d’exécuter des commandes à distance, prévient l’Administration de la défense nationale.
Dès le début de la crise sanitaire, les autorités marocaines, tunisiennes et algériennes ont fait le choix de la fermeté pour contrer les fausses informations qui circulent autour de la pandémie de Covid-19.
Installation d’hôpitaux de campagne, réaménagement des établissements publics… Face à la pandémie de coronavirus, le royaume vise désormais les 4 000 lits.
Les journaux papiers ont quasiment cessé d’être imprimés et de circuler au Maghreb en raison de l’épidémie de Covid-19 qui empêche leur distribution, déplorent de nombreux patrons de presse.
Par courriers interposés, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) se sont mutuellement reprochés de ne pas être la « hauteur », alors que la crise sanitaire ébranle le monde des affaires.
Un mois après la déclaration du premier cas de coronavirus, le royaume renforce ses capacités de dépistage. Conséquence : une recrudescence des cas identifiés positifs au Covid-19 qui devrait affoler les compteurs.
Malgré les restrictions imposées par les autorités marocaines pour lutter contre la propagation du Covid-19, l’activité à Tanger Med reste presque identique à ce que passait avant.
Au Maroc, le patron de la Direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies incarne la riposte face à la pandémie de Covid-19. C’est lui qui informe la population au quotidien sur l’évolution de l’épidémie.
Après un timide rebond la semaine dernière, l’afflux de mauvaises nouvelles en provenance des sociétés cotées a quelque peu terni l’optimisme à la Bourse de Casablanca.
Le leader marocain des engrais présente de bons résultats annuels et une rentabilité « supérieure à la moyenne du secteur », en dépit de conditions de marché moins favorables.
Une cinquantaine de personnalités politiques marocaines pourraient être amenées à venir en renfort du personnel médical face à la progression de la pandémie.
Touchée dans un premier temps par la panique qui a saisi la Bourse de Casablanca, la filiale marocaine du géant émirati Taqa relève la tête : tant que l’approvisionnement en charbon se poursuit, la centrale thermique de Jorf Lasfar continue à produire.
Les acteurs du commerce se veulent très rassurants quant à la disponibilité des marchandises, après une période de « panique » et de ruée vers les épiceries et les grandes surfaces des Marocains.
Entre confinement obligatoire et limitation des rassemblements pour raisons sanitaires, le temps politique s’est figé au Maghreb. Les institutions tentent de s’adapter à ces changements, non sans difficulté.
Dès l’apparition du premier cas de coronavirus sur son sol, le royaume a pris des mesures pour limiter l’impact économique de la crise. Mais face aux annulations en série, les entreprises réclament plus d’aides.
Alors que se multiplient les essais cliniques pour trouver un remède contre le Covid-19, les autorités sanitaires du royaume ont acheté à Sanofi Maroc tous les stocks des médicaments à base de chloroquine.
Serveurs, coiffeurs, vendeurs ambulants… pour de nombreux Marocains non affiliés à la sécurité sociale, le confinement est synonyme d’absence de revenus. Une précarité à laquelle les pouvoirs publics tentent d’ores et déjà de trouver une solution.
La Bourse de Casablanca a choisi son prochain directeur général, Tarik Senhaji. Cet ancien de la City devra d’abord surmonter cette période de crise liée coronavirus avant de boucler la mue entamée par son prédécesseur.