Les opérateurs touristiques marocains commencent l’année 2020 avec la suspension de la ligne directe Casablanca-Pékin de Royal Air Maroc et des dizaines de milliers d’annulations du marché chinois qui connait pourtant une nette progression depuis trois ans. Mais l’augmentation constante, année après année, des arrivées dans le royaume leur permet de rester rassurés.
Plus de cinq ans après sa première comparution devant le procureur, Anas Houir Alami a écopé d’une peine de prison ferme pour les irrégularités du projet immobilier « Madinat Badès », à Al Hoceima. Tout comme Mohamed Ali Ghannam, ancien patron de la Compagnie générale immobilière (CGI).
Engagé dans un bras de fer réglementaire et judiciaire contre Maroc Telecom, la filiale du holding royal Al Mada et du koweïtien Zain vient de faire condamner le groupe dirigé par Abdeslam Ahizoune à une amende de 3,3 milliards de dirhams pour « abus de position dominante ».
Le Maroc a rapatrié dimanche 167 ressortissants qui se trouvaient à Wuhan, épicentre de l’épidémie du nouveau coronavirus en Chine, et les a placés dans des structures hospitalières où ils resteront « 20 jours » sous surveillance médicale.
Cinq candidats briguent la direction du Parti Authenticité et Modernité. Un duel se dessine entre tenants de la ligne historique et partisans d’une normalisation des relations avec les islamistes.
Deux ans après l’adoption d’une nouvelle loi, les chiffres du ministère de la Solidarité et de la Femme témoignent d’une réelle amélioration de la répression des violences faites aux femmes. Mais les associations féministes attendent des mesures plus protectrices.
Alors que Tunis et Alger ont vivement critiqué le plan de paix pour le Proche-Orient présenté par Donald Trump le 28 janvier, Rabat a pris soin de ne pas froisser la Maison-Blanche, tout en rappelant sa position sur le dossier israélo-palestinien.
« Il faut que tout change pour que rien ne change. » La célèbre réplique du Guépard, de Visconti, résume-t-elle la relation maroco-française, objet de l’une de nos enquêtes de la semaine ?
En vingt ans de règne, Mohammed VI a connu pas moins de quatre chefs de l’État français. Malgré quelques rares couacs, les liens entre les deux pays sont restés invariablement forts, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, en passant par Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Le groupe immobilier marocain Douja Promotion groupe Addoha (Addoha) boucle une opération d’augmentation de capital dans la douleur. La famille Sefrioui, principal actionnaire, a dû mettre la main à la poche, ce alors que les investisseurs semblent demeurer réticents à cette valeur.
À la surprise des organisateurs africains et de leurs interlocuteurs marocains, les autorités du royaume ont substitué in extremis Rabat à Marrakech pour y tenir la première édition des « Capitales africaines de la culture ».
La décision de Rabat d’organiser la CAN 2020 de futsal à Laâyoune, au Sahara occidental, a provoqué la colère d’Alger et le forfait de l’Afrique du Sud. Face à la polémique, le premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, a justifié la position de son organisation.
Le marché monétique marocain restait dominé par les retraits d’espèces en 2019. Si la circulation fiduciaire semble de nature à davantage rassurer la population dans le royaume, l’utilisation des paiements sur TPE résiste bien.
Ministre de la Santé dans le gouvernement Othmani jusqu’en octobre dernier, poussé vers la sortie du Parti du progrès et du socialisme (PPS) pour s’être opposé à la décision du parti de quitter l’exécutif, Anas Doukkali est en discussions avancées avec l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
Démocratie interne, conjoncture nationale, secteurs en difficulté ou en devenir, relations avec le gouvernement, Zleca… Le nouveau patron de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) fait le point sur son programme et sur les grands défis qui vont jalonner son mandat.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan débutera prochainement une tournée en Afrique. Au programme : le Sénégal, la Gambie, l’Algérie et sans doute le Maroc.
Après une rencontre avec son homologue turc à Rabat le 15 janvier, le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce a annoncé des discussions prochaines pour « revoir les conditions » de l’accord liant les deux pays. Les industriels du pays, qui pointaient du doigt une concurrence difficile à tenir, se réjouissent.
Alors que les cigares Habanos made in Morocco restent confidentiels sur le marché, la société marocaine censée les produire entretient le mystère sur son activité tout en enchaînant des victoires judiciaires. Ses principales cibles devant les tribunaux : la fabrique cubaine et la Société Marocaine des Tabacs (SMT).
Le point commun entre Lætitia Hallyday, Julien Clerc, Meryl Streep et Jessica Alba ? Ces stars ont toutes passé les fêtes de fin d’année dans la cité ocre. Et pour cause : le Maroc ne lésine pas sur les moyens pour assurer le confort et la sécurité des célébrités, qui deviennent ensuite ses influents ambassadeurs de charme.
L’opérateur français de télécoms ne disposait pas de siège opérationnel en Afrique. Il est désormais installé dans le nouveau quartier Casablanca Finance City.
L’accord a été signé mercredi à Rabat. Il est assorti de deux autres accords conclus à l’occasion de la 5e Commission mixte Maroc-Japon, qui vise à renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays.
Après avoir bouclé l’année 2019 sur une franche progression, la Bourse de Casablanca a entamé une année 2020 sous de bons auspices, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation de l’Autorité marocaine du marché des capitaux et des taux bas.
L’édition 2020 du Consumer Electronic Show (CES) qui ouvre ses portes ce mardi 7 janvier aux États-Unis doit accueillir une importante délégation marocaine, des jeunes pousses sénégalaises et égyptiennes.
Ces personnalités sont engagées, ambitieuses, et soutenues par leurs aînés. Portrait de ces nouvelles figures qui, au Parlement, dans les partis ou les ministères, veulent rapprocher les citoyens de la chose publique.
Le jeune réalisateur marocain Alaa Eddine Aljem signe, avec son long métrage « Le Miracle du saint inconnu » sorti le 1er janvier en France, un premier film misant sur le burlesque, très attachant et réjouissant.
Si le bitcoin n’est pas le bienvenu au Maroc, les autorités redoublent en revanche d’efforts pour y faire une place aux projets de blockchains à usage professionnel, sous l’impulsion des entreprises marocaines ou françaises qui y voient des opportunités, ou à usage institutionnel, l’État réfléchissant à sa propre modernisation.
De la déroute des Lions de l’Atlas aux débats sur les libertés individuelles qui ont accompagné la condamnation de la journaliste Hajar Raïssouni, en passant par le remaniement du gouvernement de Saadeddine El Othmani, retour sur cinq temps forts de l’actualité marocaine en 2019.