Entre impératifs royaux et tractations partisanes, Saadeddine El Othmani s’est révélé fin stratège en renouvelant son équipe tout en réduisant le staff gouvernemental. Plongée dans les coulisses du casting.
S’il est un signe subliminal sous lequel ont été placés la formation du nouveau gouvernement marocain – le plus resserré depuis la fin des années 1970 – et le discours royal devant le Parlement qui a suivi de quelques jours, c’est bien celui de l’urgence sociale.
Après avoir fait face au Hirak, à une colère royale et à une fronde dans son parti, le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, longtemps considéré comme l’un des hommes politiques les plus puissants du Maroc, a finalement été débarqué par le ministère de l’Intérieur.
Avec Hassan Hajjaj, la Maison européenne de la photographie (Paris) devient la maison marocaine de la photographie. Jusqu’au 17 novembre, l’artiste y a installé ses œuvres multicolores, son mobilier à base d’objets de récupération et son monde bigarré.
Après quelques jours de flottement à la suite de la démission de son président, Salaheddine Mezouar, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a repris les choses en main et commence à préparer son avenir.
Pour combler son retard sur ses rivales espagnoles, la première station balnéaire marocaine du plan Azur s’attache à réduire l’effet de la saisonnalité.
La première Biennale d’art contemporain de Rabat se tient jusqu’au 18 décembre. Audacieux, le commissaire Abdelkader Damani a choisi de n’y inviter que des artistes femmes.
Le roi du Maroc a gracié Hajar Raissouni, qui avait été condamnée à un an de prison ferme pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage ». Les poursuites engagées contre la jeune femme, et sa condamnation, ont provoqué un vif débat au sein de la société marocaine.
En quête de diversification et de croissance externe, l’outsourceur marocain annonce le rachat d’un spécialiste français du secrétariat et des comptes-rendus médicaux. Il devrait procéder en 2020 à une nouvelle acquisition en Europe de l’Est.
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a tenu à Tanger la troisième édition de ses journées portes ouvertes, avec quelques invités surprises.
Modèle national, réforme du champ religieux, nébuleuses terroristes, libertés individuelles, dialogue interconfessionnel… Le patron de la Rabita Mohamadia des oulémas définit la vision de l’islam dans le royaume.
Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, a démissionné dimanche après avoir tenu des propos sur la situation politique en Algérie, vivement critiqués par le gouvernement de son pays, ont rapporté des médias marocains.
Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des oulémas et membre de plusieurs instances constitutionnelles du royaume, Ahmed Abbadi est passé maître dans la déconstruction du discours extrémiste. Jeune Afrique est allé à la rencontre de cet architecte de la réforme du champ religieux marocain.
Présidant la rentrée parlementaire, au lendemain du remaniement ministériel, le roi Mohammed VI a adressé un message au secteur financier en lui demandant de soutenir en priorité l’avenir de la jeunesse marocaine.
La révision de la perspective émise par Standard & Poor’s de négative à stable tombe à point nommé pour le Maroc, qui s’apprête à opérer une nouvelle sortie sur le marché international. Objectifs : renflouer les réserves en devises, combler le déficit budgétaire et réévaluer le risque pays.
À 40 ans passés, Oum poursuit son émancipation. Dans Daba, son album le plus personnel, elle chante la solidarité féminine, la nature menacée, la condition des migrants…
Quels sont les parcours des nouveaux ministres du Tourisme (Nadia Fettah Alaoui), du Travail (Mohamed Amekraz), de l’Enseignement supérieur (Driss Ouaouicha) et de l’Aménagement du territoire (Nouzha Bouchareb), nommés mercredi soir dans le nouveau gouvernement de Saadeddine El Othmani ?
Après avoir perdu la concession Marsa Maroc du port de Takoradi au Ghana, le groupe marocain n’a pas été retenu pour la gestion du port autonome de Kribi au Cameroun. L’opérateur marocain a besoin d’une internationalisation pour aligner sa rentabilité sur les attentes de ses actionnaires.
Beaucoup de figures marquantes du premier gouvernement Othmani se maintiennent dans ce gouvernement Othmani II, annoncé dans la soirée du 9 octobre après plusieurs semaines d’attente. Parmi les nouveaux entrants, deux surprises : Nadia Fettah, dirigeante de Saham Finances, et Mohamed Amakraz, jeune étoile montante islamiste.
Nathalie Alquier prend la direction de la filiale du français Danone, une année après la campagne de boycott de ses produits. Si le groupe a vu ses ventes se redresser, une partie de son ancienne clientèle continue de le bouder.
Avortement, relations hors mariage, homosexualité, peine de mort… Les sujets de controverse touchant aux libertés publiques n’en finissent pas d’agiter l’intelligentsia. Tandis que la réforme pénale a de nouveau été reportée.
Face à la multiplication des vidéos de bagarres et d’agressions – souvent à l’arme blanche – sur les réseaux sociaux, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) veut tordre le cou à l’idée d’une insécurité en hausse.
À six mois de la fin de son mandat et alors qu’un nouveau règlement vient d’être adopté, le patron de la BVC livre une analyse lucide des réussites et des blocages de la place marocaine.
La Banque centrale populaire (BCP) a finalisé l’acquisition de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) dans le cadre de son offensive africaine entamée il y a plus d’un an.
Après avoir été chaleureusement accueillis lors du match aller, les joueurs du club palestinien de Hilal al Qods (Jérusalem) reçoivent jeudi 3 octobre leurs adversaires du Raja Casablanca, en seizième de finale retour de la Coupe arabe des clubs. Une double confrontation émaillée de nombreuses polémiques.
À la veille du remaniement ministériel, la formation de gauche, membre de tous les gouvernements depuis plus de vingt ans, a décidé de se retirer de la majorité.
La journaliste marocaine Hajar Raissouni, jugée pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », a été condamnée ce lundi 30 septembre à un an de prison ferme par le tribunal de Rabat.
Mohammed VI souffrant d’une « pneumopathie », c’est son fils Moulay El Hassan qui l’a représenté aux obsèques de Jacques Chirac. Une délégation au prince hériter qui s’inscrit dans la droite ligne d’une longue tradition du Makhzen.