Huées sur scène, annulations de dernière minute… Pour sa 18e édition, le festival Le Boulevard, qui se déroule jusqu’au 23 septembre à Casablanca, a déjà eu son lot de controverses.
La société d’investissement DPI vient d’annoncer une prise de participation majoritaire dans CMPG, le leader marocain des systèmes d’irrigation, pour 100 millions de dollars. Il s’agit de la plus importante opération de capital-investissement annoncée dans le royaume en 2018.
La société des Eaux minérales d’Oulmès affiche un recul de ses ventes de 17,8 % au cours des six premiers mois de l’année 2018, d’après les chiffres rendus publics le 20 septembre. Une conséquence de la campagne de boycott entamée en avril contre la filiale du groupe de la famille Bensalah.
Le discret homme d’affaires, appelé à plusieurs reprises par Hassan II au poste de Premier ministre dans des moments sensibles, est décédé dans la nuit du 19 au 20 septembre à l’âge de 99 ans.
Au Maroc, le hashtag #Masaktach (littéralement « Je ne me tairai pas ») a obtenu d’une radio la déprogrammation des chansons de Saad Lamjarred, placé en détention provisoire le 18 septembre après une plainte pour viol en France.
Le phénomène migratoire semble occuper chaque jour davantage de place dans le débat européen. De nombreux dirigeants européens, à l’instar du ministre français de l’Intérieur, défendent la coopération avec les pays de transit afin de stopper les départs.
Partenaires depuis 2004, les deux sociétés ont décidé de franchir un nouveau palier avec la création, prévue pour janvier 2019, d’une future entité commune qu’elles détiendront chacune à 50 %.
Le chanteur marocain Saad Lamjarred, mis en examen fin août en France suite à une plainte pour « viol », a été placé en détention le mardi 18 septembre, a annoncé l’AFP.
Coopération judiciaire avec la France, indépendance de la magistrature, condamnation de militants du Hirak, campagne de boycott, Aziz Akhannouch et le nouveau RNI, cohabitation avec le PJD… Le garde des Sceaux, Mohamed Aujjar, livre ses vérités.
Après la querelle interne entre les soutiens du Premier ministre Saadeddine El Othmani et son prédécesseur Abdelilah Benkirane, les dirigeants du Parti de la justice et du développement (PJD) ont voulu réaffirmer leur unité lors d’une séance exceptionnelle de leur Conseil national, samedi 15 septembre à Bouznika.
Le pilier de la stratégie africaine du groupe français baisse ses prix pour retrouver sa clientèle. En cas d’échec, son activité dans le royaume chérifien pourrait être menacée.
Le limogeage de la secrétaire d’État chargée de l’Eau déclenche les foudres du plus fidèle allié des islamistes. Mais la rupture n’est pas pour autant consommée entre le PJD et le PPS.
Après des années de vifs débats et au moment où une affaire de viol collectif suscite l’émoi dans le pays, une loi contre les violences faites aux femmes est entrée officiellement en vigueur mercredi 12 septembre au Maroc. Une victoire toutefois relative pour les féministes.
Contestant l’idée que le boycott au Maroc puisse être le fait de robots ou d’une concurrence déloyale, une étude menée par une agence française, que JA a pu consulter en exclusivité, souligne que la campagne a bien été menée par des internautes activistes et politisés.
Après avoir été patron, gestionnaire de la fortune royale et plusieurs fois ministre, l’ex-chef du gouvernement préside la Cour des comptes du Maroc. Ses rapports, très critiques, en font trembler plus d’un.
Le ministre français des Affaires étrangères était attendu à Rabat le lundi 10 septembre. Le voyage a été reporté, et ce alors que des indices pointent vers un refroidissement des relations entre les deux pays.
La diplomatie marocaine réfute le déménagement contraint de son ambassade à Beyrouth et le durcissement des contrôles pour les Libanais souhaitant se rendre sur son sol. Elle contredit ainsi de récentes rumeurs, quatre mois après les violentes accusations portées contre le Hezbollah lors de la rupture de ses relations avec l’Iran.
Bouchta Charef, ancien recruteur du Front Al Nosra en Syrie, avait affirmé en 2011 avoir été victime de sévices lors de sa détention dans les locaux de la DGST marocaine. Il dément aujourd’hui ces accusations.
Cela fait plus de trois ans que le gouvernement marocain a mis en place le statut d’auto-entrepreneur. Un dispositif rencontrant un grand succès mais qui, de l’avis des concernés, doit encore faire l’objet d’ajustements.
Nasser Zefzafi, leader emprisonné du mouvement de contestation sociale du « Hirak » qui avait agité une partie du nord du Maroc en 2016 et 2017, a mis fin jeudi 6 septembre à sa grève de la faim, a-t-on appris auprès de son avocat.
Plus de quatre mois après le lancement de la campagne de boycott qui a visé trois marques au Maroc, dont Centrale Danone, l’entreprise a annoncé le 5 septembre une baisse du prix du lait dans les rayons. Objectif : retrouver les volumes des ventes perdues.
Avec Sofia, prix du scénario au Festival de Cannes, la Marocaine Meryem Benm’Barek s’interroge sur les hypocrisies d’une société qui stigmatise les mères célibataires.
La récente suppression du secrétariat d’État chargé de l’Eau a provoqué une crise inédite entre le PJD et le PPS, son principal allié. Ce dernier ne risque pourtant pas de quitter le gouvernement, selon Saïd Saâdi, ex-secrétaire d’État et ancien cadre de la formation, qui s’en explique à Jeune Afrique.
En deux décennies de règne, Mohammed VI a limogé une bonne vingtaine de ministres. Pour quelles raisons ? Que sont-ils devenus ? Leur mise à l’écart est-elle irréversible ? De Driss Basri à Mohamed Boussaïd, tentative de recensement.
Casablanca a confié une partie de ses projets à sept sociétés de développement local. Un nouveau mode de gouvernance, également expérimenté à Rabat et à Tanger, qui a les avantages de la souplesse, mais pèche par manque de transparence.
En Afrique du Nord où 46% des moins de 30 ans se disent prêts à quitter définitivement leur pays, le roi du Maroc a fait de la jeunesse et de l’éducation sa priorité, proposant une thérapie de choc globale.