Une centaine « d’étrangers » ont été arrêtés en Mauritanie lors des manifestations qui ont éclaté après l’annonce de la victoire du candidat du pouvoir, Mohamed Ould Ghazouani, à la présidentielle du 22 juin, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur.
Alors que Mohamed Ould Ghazouani s’apprête à diriger un pays dont la moitié de la population a voté pour l’opposition, cette dernière est totalement reconfigurée. Voici les premiers enseignements du scrutin présidentiel du 22 juin.
Mohamed Ould Ghazouani a été élu président de la Mauritanie avec 52 % des suffrages, selon les chiffres communiqués dimanche soir par la Commission électorale. Un résultat que commente le ministre des Affaires étrangères Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, que Jeune Afrique a croisé à l’occasion du Sommet des deux rives à Marseille.
À 3 heures du matin, ce 23 juin, le candidat de la majorité, le général à la retraite Mohamed Ould Ghazouani a annoncé devant ses soutiens sa victoire à la présidentielle. Réunie à huis clos dès 10 heures ce matin, l’opposition a élaboré sa stratégie.
Mohamed Cheikh El-Ghazouani, a été élu avec 52% des suffrages au premier tour à l’élection présidentielle en Mauritanie selon les résultats annoncés dimanche soir par la Commission électorale (Céni). Ces derniers ont immédiatement été récusés par les adversaires du vainqueur déclaré, candidat du pouvoir.
Dans la nuit du 22 au 23 juin, le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle en Mauritanie, Ould Ghazouani, s’est déclaré vainqueur dès le premier tour, alors que les résultats étaient encore en cours de compilation.
Alors que les Mauritaniens élisent le 22 juin le successeur du président Mohamed Ould Abdelaziz, les adversaires d’Ould Ghazouani, candidat du camp présidentiel, s’inquiètent du risque de fraude.
Lancés dans la course à la présidentielle, les opposants Biram Dah Abeid et Kane Hamidou Baba, qui chassent sur les mêmes terres électorales, se livrent la seconde bataille de ce scrutin.
À quelques heures de la fin de la campagne présidentielle mauritanienne, le président sortant Mohamed Ould Abdelaziz a déclaré que rien, dans la Constitution, ne l’interdisait de se représenter à de futures élections. Cette annonce fait suite aux propos tenus par le porte-parole du « dauphin » Mohamed Ould Ghazouani, qui soutenait le contraire.
Candidat-surprise à la présidentielle en Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Boubacar affiche sa confiance à l’avant-veille du scrutin du 22 juin. Du soutien des islamistes au passif humanitaire, entretien avec l’un des cinq candidats qui souhaite incarner le « changement ».
La campagne pour l’élection présidentielle de samedi est entrée dans sa dernière ligne droite en Mauritanie. Et l’opposant Mohamed Ould Maouloud, soutenu par Ahmed Ould Daddah, une autre grande figure de l’opposition, entend bien barrer la route à Mohamed Ould Ghazouani, dauphin désigné par Mohamed Ould Abdelaziz.
Alors que le dauphin du président Aziz, Mohamed Ould Ghazouani, fait figure de favori pour le scrutin présidentiel de samedi, les cinq candidats de l’opposition battent aussi campagne, Sidi Mohamed Ould Boubacar et Biram Dah Abeid en tête, pour le pousser à un second tour.
En Mauritanie, le géant canadien Kinross affirme ses ambitions pour le développement de son gisement d’or de classe mondiale, malgré des désaccords avec Nouakchott. Rencontre avec Brahim M’Bareck, vice-président des relations extérieures de Tasiast Mauritanie Limited S.A.
Ce héraut de la lutte contre l’esclavage en Mauritanie a annoncé son ralliement à Mohamed Ould Ghazouani, le candidat du pouvoir, pour la présidentielle du 22 juin.
La campagne est officiellement lancée depuis vendredi pour les six candidats en lice pour remplacer le président sortant Mohamed Ould Abdelaziz à la tête du pays. L’opposition se dit inquiète au sujet des préparatifs du scrutin, qui aura lieu dans deux semaines, le 22 juin prochain.
Messaoud Ould Boulkheir, leader historique de la lutte antiesclavagiste et ancien président de l’Assemblée nationale, a apporté son soutien à Mohamed Ould Ghazouani, le candidat du pouvoir à la présidentielle de juin prochain.
Quatre des cinq candidats de l’opposition en Mauritanie ont averti vendredi des risques de « hold-up » électoral lors de l’élection présidentielle du 22 juin après l’attribution du marché de l’impression des bulletins de vote à une société mauritanienne appartenant à un proche du pouvoir.
Malgré des indicateurs économiques en progression, le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’économie mauritanienne pointe la surreprésentation de l’État sur les marchés nationaux et des freins structurels qui empêchent le développement d’un secteur privé diversifié.
Le Quai d’Orsay déconseille encore aux voyageurs de se rendre dans toute la moitié est de la Mauritanie, mais aucun attentat n’y a été perpétré depuis dix ans, permettant à certaines régions de se rouvrir au tourisme. Au cours de la saison 2018-2019, l’Adrar a ainsi accueilli 4 000 touristes européens.
Retiré à Doha, au Qatar, Maaouiya Ould Taya, qui a dirigé la Mauritanie pendant vingt ans, n’est jamais retourné dans son pays et a coupé tout lien avec ses ex-fidèles.
Depuis 2016, la Mauritanie est le nouvel eldorado des industriels et des orpailleurs. Mais l’État, s’il consent à voir son sous-sol exploité, n’est pas prêt à le céder à n’importe quel prix.
À quelques encablures du scrutin présidentiel de juin prochain en Mauritanie, on connaît mieux les intentions, faute de programmes détaillés, de la majorité des candidats à la magistrature suprême. Les premiers discours, les premiers meetings, ont donné le ton : le débat sur les questions de fond risque d’être chaud et, si l’on n’y prend garde, cacophonique.
Le premier tour de l’élection présidentielle en Mauritanie a été officiellement fixé au samedi 22 juin, et un éventuel second tour au 6 juillet, selon un décret présidentiel relayé par l’agence officielle AMI.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, et les membres du Conseil de sécurité ont espéré mercredi, lors d’une réunion à huis clos, que les parties au conflit demeureront engagées dans un processus de paix « constructif », selon des diplomates.
L’ex-Premier ministre mauritanien a annoncé sa candidature à la présidentielle de juin. Face à Mohamed Ould Ghazouani, dauphin du président sortant, il estime avoir le profil idoine pour incarner l’alternance.
Un chef de parti politique mauritanien, Mohamed Ould Maouloud, a déclaré samedi sa candidature à l’élection présidentielle de juin, devenant la troisième personnalité d’une opposition divisée à briguer la magistrature suprême face au candidat du pouvoir.
Depuis 2005, les touristes avaient déserté la ligne Zouérate-Nouadhibou. Aujourd’hui, ils peuvent rembarquer pour un périple de 500 km à travers les paysages mauritaniens.