Bathia Mamadou Diallo, ministre de la Défense et président de la commission de redynamisation de l’Union pour la République (UPR), se dit satisfait du premier tour des élections du 1er septembre en Mauritanie.
Mohamed Jemil Ould Mansour, ancien président du parti islamiste Tawassoul et candidat au conseil régional de Nouakchott, dénonce des élections organisées sans concertation avec l’opposition. Il se félicite des gains de son parti et des ballottages infligés au parti présidentiel.
Il aura fallu plus de huit jours pour que les résultats – encore approximatifs – du premier tour des élections législatives, régionales et municipales soient publiés à Nouakchott par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Le paysage politique qui s’en dégage n’aura rien à voir avec celui qui prévalait depuis cinq ans.
Le parti au pouvoir en Mauritanie est largement en tête des élections législatives, régionales et locales du 1er septembre, loin devant les islamistes et l’opposition radicale, qui a dénoncé dimanche « une mascarade électorale ».
Le parti au pouvoir en Mauritanie et les islamistes sont arrivés en tête après les élections législatives, régionales et locales de samedi, selon les premiers résultats partiels disponibles le 3 septembre, a indiqué une source proche de la Commission électorale nationale indépendante.
Les résultats des élections législatives, régionales et locales de samedi arrivent au compte-gouttes en Mauritanie. De son côté, l’opposition dénonce des « fraudes massives » dans ce scrutin test pour le président Mohamed Ould Abdelaziz, à moins d’un an de la présidentielle de mi-2019.
Des électeurs mauritaniens étaient contraints de jouer les prolongations samedi soir en raison de problèmes d’organisation lors d’élections législatives, régionales et locales considérées comme un test pour le régime du président Mohamed Ould Abdelaziz, à moins d’un an de la présidentielle de mi-2019.
À quatre jours des scrutins législatif, régional et municipal qui devaient se tenir le 1er septembre, la campagne électorale mauritanienne a été marquée par un petit coup de théâtre : l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou, en exil entre l’Espagne et la Belgique, s’est engagé résolument en faveur de l’opposition, pour la première fois de sa vie.
À la veille du premier tour des législatives en Mauritanie, samedi 1er septembre, le débat sur l’éventualité d’un troisième mandat du président Mohamed Ould Abdelaziz revient sur le devant de la scène politique. Les opposants montent au créneau, tandis qu’au sein du parti au pouvoir, les stratégies divergent.
L’Algérie et la Mauritanie ont inauguré dimanche leur premier point de passage frontalier depuis l’indépendance des deux pays, pour donner un coup de pouce aux relations économiques et commerciales bilatérales, ont annoncé les médias algériens.
Condamnées par le tribunal arbitral de la Banque mondiale (Cirdi), les deux sociétés actives dans le minerai de fer, qui attaquaient l’État mauritanien, devront verser 3,3 millions d’euros à Nouakchott.
Biram Dah Abeid, le leader mauritanien haratine et abolitionniste, également candidat aux législatives, a été arrêté le 7 août à Nouakchott. Il a été inculpé le 13 août pour « atteinte à l’intégrité d’autrui et menace d’usage de la violence ».
Le chef d’état-major adjoint prend la direction de la force conjointe antiterroriste dans la région. Portrait d’un militaire exigeant, au sens politique aiguisé.
Réunis en coalition, le mouvement abolitionniste IRA et le parti panarabe Sawap présentent comme candidates aux législatives de septembre une esclave libérée et la veuve d’un militaire négro-africain assassiné.
Ibrahim Boubacar Keïta garantit la stabilité du Mali selon Mohamed Ould Abdelaziz, Béji Caïd Essebsi recadre Youssef Chahed, la réforme constitutionnelle soumise à référendum au Bénin… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Mohamed Ould Bouamatou, un homme d’affaires mauritanien et opposant au régime de Nouakchott a été visé par une plainte à Paris déposée par des associations pour des soupçons de blanchiment en France, ont-elles annoncé mercredi dans un communiqué.
Lors de la visite d’Emmanuel Macron à Nouakchott, à l’occasion du sommet de l’Union africaine, une trentaine de patrons français, dont celui de l’AFD, Rémy Rioux, faisaient partie des invités du dîner traditionnel organisé par Mohamed Ould Abdelaziz.
En marge du sommet de l’Union africaine, qui se tenait à Nouakchott les 1er et 2 juillet, les deux pays se sont mis d’accord sur un nouvel accord permettant aux pêcheurs sénégalais de travailler en Mauritanie.
En marge du 31e sommet de l’Union africaine, le chef de l’État français a entièrement axé sa visite officielle à Nouakchott, du 2 au 3 juillet, sur les questions sécuritaires.
Sahara occidental, relations avec le Maroc, G5 Sahel, visite d’Emmanuel Macron… Le nouveau ministre des Affaires étrangères mauritanien, Ismail Ould Cheikh Ahmed, s’est entretenu avec Jeune Afrique en marge du 31e sommet de l’UA.
En confirmant qu’il ne briguerait pas un troisième mandat en 2019, Mohamed Ould Abdelaziz rebat les cartes tout en gardant la main. Tandis que la classe politique s’agite à l’approche des élections législatives et locales de septembre.
Bien que la Mauritanie ait fait plus que sa part dans la sécurisation régionale, la France et l’Europe ne semblent avoir d’yeux que pour la « zone des trois frontières », comprenant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Affirmant avoir obtenu 1,16 million d’adhérents en quelques semaines, le ministre de la Défense et président de la commission de réforme de l’Union pour le République (UPR), Bathia Mamadou Diallo, revient pour Jeune Afrique sur cette campagne d’« enrôlement ».
Le président de l’Union des forces de progrès, Mohamed Ould Maouloud, explique pourquoi l’UFP ne boycottera pas les scrutins de septembre en Mauritanie.
À cheval sur la frontière maritime avec le Sénégal, le projet Grand Tortue-Ahmeyim, piloté par British Petroleum, alimentera les deux pays en gaz dès 2021.
Favorisés par l’État pour développer les infrastructures, les partenariats public-privé sont freinés par la méfiance entre le monde de l’administration et celui de l’entreprise.