Bien que la Mauritanie ait fait plus que sa part dans la sécurisation régionale, la France et l’Europe ne semblent avoir d’yeux que pour la « zone des trois frontières », comprenant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Affirmant avoir obtenu 1,16 million d’adhérents en quelques semaines, le ministre de la Défense et président de la commission de réforme de l’Union pour le République (UPR), Bathia Mamadou Diallo, revient pour Jeune Afrique sur cette campagne d’« enrôlement ».
Le président de l’Union des forces de progrès, Mohamed Ould Maouloud, explique pourquoi l’UFP ne boycottera pas les scrutins de septembre en Mauritanie.
À cheval sur la frontière maritime avec le Sénégal, le projet Grand Tortue-Ahmeyim, piloté par British Petroleum, alimentera les deux pays en gaz dès 2021.
Favorisés par l’État pour développer les infrastructures, les partenariats public-privé sont freinés par la méfiance entre le monde de l’administration et celui de l’entreprise.
Après avoir accueilli, en 2016, le sommet de la Ligue arabe, Ould Abdelaziz poursuit une politique volontariste qui replace la Mauritanie dans son ancrage « naturel », entre entité arabe et entité africaine.
Modernisation de Nouakchott pour accueillir le 31e sommet de l’Union africaine, retour des touristes dans le Nord, promesse d’un renouveau politique avec les élections législatives et locales de septembre… En Mauritanie, la fin de l’année s’annonce passionnante.
Avant l’arrivée des chefs d’État le 1er juillet, le comité exécutif de l’Union africaine s’est ouvert ce 28 juin. Voici les principaux dossiers à surveiller de près lors du 31e sommet de l’organisation continentale.
Alors que doit s’ouvrir à Nouakchott le 31e sommet de l’Union africaine, le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire vient de désavouer l’incarcération de Mohamed Ould Ghadda. Incarcéré depuis près d’un an, cet ancien sénateur a adressé une lettre ouverte au président français Emmanuel Macron, dans laquelle il taxe le régime de « dictature brutale et impitoyable ».
Le programme de la visite d’Emmanuel Macron en Mauritanie, du 2 au 3 juillet prochain, se précise. Si les questions économiques figurent en bonne place, un dossier est actuellement au centre des préoccupations : les mesures de sécurité lors des déplacements du président français dans le pays.
Accusés d’avoir acheté des voix de sénateurs, en mars 2017, pour obtenir le rejet du projet de réforme constitutionnelle voulu par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, Mohamed Ould Ghadda et ses coaccusés sont toujours dans l’expectative.
Plusieurs députés français, dont le vice-président de la commission des Affaire étrangères de l’Assemblée nationale, sont actuellement en Mauritanie. L’objectif : instaurer un contrôle parlementaire sur les activités du G5 Sahel.
Le secrétaire permanent de la force militaire G5 Sahel, Maman Sidikou, a réclamé mercredi au Conseil de sécurité « un mandat renforcé » pour cette unité antijihadiste naissante. Mais la demande a été aussitôt rejetée par les États-Unis, qui refusent toute implication accrue de l’ONU.
Mohamed Ould Bouamatou, en conflit avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, également son cousin, a recruté le cabinet américain d’intelligence économique Kroll pour enquêter sur « Aziz » et ses proches.
En tournée africaine du 2 au 5 juillet, le président français Emmanuel Macron se rendra à Nouakchott et Abuja. Le 31e sommet de l’Union africaine doit se tenir dans la capitale mauritanienne les 1er et 2 juillet.
Le groupe pétrolier Total, qui avait quitté la Mauritanie en 2014, vient d’obtenir les droits d’exploration et de production sur trois blocs dans le pays. Montant du contrat : 70 millions de dollars.
Mohamed Ould Bouamatou, en conflit avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, son cousin, a confié la gestion de son image à Havas Worldwide.
Pour sécuriser le territoire et les 5 000 km de frontières, l’état-major a méthodiquement développé une armée de l’air aux moyens réduits mais efficaces. Reportage.
Mise en cause par Mohamed Ould Abdelaziz lors d’une interview accordée à Jeune Afrique par le président mauritanien, l’ONG Sherpa a voulu apporter des précisions, considérant avoir été atteinte dans son « intégrité » et à sa « réputation ».
Le chef de l’opposition radicale mauritanienne, Mohamed Ould Maouloud, a demandé que soient poursuivis en justice les auteurs d’appels à une modification de la Constitution qui permettrait au président Mohamed Ould Abdel Aziz de briguer un troisième mandat en 2019.
Restant néanmoins en alerte, les autorités américaines ont suspendu le 26 mars leur enquête sur les activités ouest-africaines de la compagnie minière canadienne Kinross, soupçonnée de corruption.
En annonçant qu’il ne briguerait pas sa succession en 2019, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a pris de court la majorité comme l’opposition. Et ouvert le jeu politique.
Spécialiste en chirurgie thoracique et cardio-vasculaire à l’Institut Marie Lannelongue (IML), en France, le professeur franco-mauritanien Mohamed Ly travaille depuis plus de dix ans à faire bénéficier les pays africains de son expertise. Il a notamment fondé en 2013 avec d’autres médecins l’Association française du cœur pour l’Afrique de l’ouest (AFCAO). Interview.
Présidé par un ancien parlementaire socialiste français, ce Groupe de liaison des amis de la Mauritanie (Glam) entend faire du lobbying en faveur des intérêts mauritanien dans l’Hexagone. parmi les membres du conseil d’administration : Éric Besson, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy.
Succession, relations avec les voisins – maghrébins et sénégalais –, affaire Bouamatou, Sahara occidental, UMA, G5 Sahel… Le chef de l’État passe en revue tous les grands dossiers de l’heure. Sans mâcher ses mots.