Exilé depuis 2010, Mohamed Ould Bouamatou a assuré des postes à ses proches au sein de la Générale de banque de Mauritanie (GBM). Cette société est le fleuron du groupe Bouamatou SA (BSA) dont il est le fondateur.
Debout sur un trottoir du marché de Nouakchott, le cambiste Nejib Ould Sidi se frotte les mains: la demande de devises explose en Mauritanie depuis l’annonce de la mise en circulation de nouveaux billets de la monnaie nationale, l’ouguiya.
Dans son dernier ouvrage, paru fin novembre à Londres, le professeur et ancien ministre mauritanien présente le mouvement terroriste comme une organisation moderne qui se nourrit de la violence contemporaine.
Les Mauritaniens vont devoir s’adapter à un changement de leur étalon monétaire : le 1er janvier 2018, une ouguiya « améliorée » comportant un zéro de moins sera mise en circulation avec de nouveaux billets et de nouvelles pièces. Une réforme qui n’est pas censée changer quoi que ce soit à la valeur de la monnaie.
La brouille diplomatique entre Rabat et Nouakchott serait-elle sur le point de se terminer ? La décision de Mohamed Ould Abdelaziz de nommer un ambassadeur à Rabat, poste laissé vacant ces cinq dernières années, indique un pas de plus vers le réchauffement de relations entre les deux pays.
Cinq opposants mauritaniens ont été condamnés jeudi à trois mois de prison avec sursis après avoir participé la semaine dernière à une marche pendant laquelle avait été brandi l’ancien drapeau national.
À l’issue d’une réunion de soutien au G5 Sahel ce mercredi à la Celle Saint-Cloud, en banlieue parisienne, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle soutenait la mise en place de la force conjointe de l’organisation sahélienne à hauteur de 100 millions de dollars. De leur côté, les Émirats arabes unis donneront 30 millions de dollars.
Au lendemain du sommet de Paris sur le climat qui s’est ouvert ce mardi, une réunion à la Celle Saint-CLoud, en région parisienne, réunira le président français, les membres du G5 Sahel ainsi que la chancelière allemande, le Premier ministre italien, le ministre saoudien des Affaires étrangères et le président de la Commission de l’UA. Objectif : discuter du financement de la force conjointe antiterroriste.
Le Conseil de sécurité a adopté vendredi à l’unanimité une résolution autorisant les Casques bleus de la force de l’ONU déployée au Mali à apporter un soutien logistique et opérationnel à la force antijihadiste naissante G5-Sahel.
Le FMI prête 162,8 millions de dollars, dont 23,4 millions immédiatement décaissés, pour aider la Mauritanie dont l’économie a été mise à mal par la chute des cours du fer depuis 2014, à maîtriser sa dette.
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, est à la tête d’un colloque organisé en France, le 12 décembre prochain, sur le thème « G5 Sahel : une initiative régionale pour une nouvelle architecture de paix ? ».
C’est « par dépit » que ceux qui « ne sont plus aux commandes » de la Mauritanie « veulent réveiller la question de l’esclavage », affirmait début décembre le président Mohamed Ould Abdelaziz. Nommément visé, l’activiste mauritanien Biram Dah Abeid lui répond.
C’est à une attaque en règle contre les anti-esclavagistes mauritaniens – qui font grand bruit dans le pays comme à l’étranger – que le président Mohamed Ould Abdelaziz s’est livré, samedi 2 décembre, au cours d’une rencontre avec la presse à Tichitt, à l’occasion du 7e Festival des villes anciennes.
Loin du Conseil d’État, qu’il a réintégré, Michel Sapin, l’ex-ministre français de l’Économie et des Finances, s’est rendu début novembre en Mauritanie.
Le gouvernement mauritanien a adopté un projet de loi qui durcit la législation contre les auteurs d’apostasie et de blasphèmes, a indiqué vendredi 17 novembre l’agence officielle AMI. Une décision qui fait suite à la conversion de la condamnation à mort d’un blogueur en peine de prison de deux ans le 9 novembre dernier.
La ministre française des Armées était à Dakar au Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique. Mise en place de la force conjointe du G5 Sahel, évolution de l’opération Barkhane, lutte contre le terrorisme… Florence Parly répond aux questions de Jeune Afrique.
À bientôt 60 ans, la capitale ressemble toujours à une petite fille à laquelle il faut tenir la main. Des robes à ajuster, des pas à assurer, un langage à surveiller. Une tête hirsute.
Alors que la vie politique se cristallise autour de la présidentielle de 2019 et que l’opposition n’a pour l’heure ni programme, ni argent, ni candidat commun, l’une de ces figures de la majorité pourrait être bien placée pour l’emporter.
La plus importante réforme constitutionnelle adoptée par référendum, le 5 août, concerne la décentralisation et, plus particulièrement, la régionalisation. Le gouvernement travaille à la rédaction des projets de loi et décrets d’application qu’elle nécessite.
Boydiel Ould Houmeid, 64 ans, ancien syndicaliste, a gravi tous les échelons de l’administration, jusqu’aux portefeuilles ministériels parmi les plus stratégiques, sous la présidence de Maaouiya Ould Taya.
Après que les forces militaires ont essuyé de cuisantes défaites face aux jihadistes, des réformes ont été engagées, et des moyens mobilisés. Pour quels résultats ?
En décembre, les voyagistes vont reprendre leurs randonnées pédestres et chamelières entre les dunes, gueltas, canyons et oasis de l’Adrar. Et les premiers circuits affichent déjà complets !
Si elle est « fille de », Maro Hadya Diagana est avant tout une self-made-woman. Fondatrice de Consulting et formation en entreprise, elle vient d’ouvrir un centre d’affaires à Nouakchott.
Déjà conseil du sénateur Mohamed Ould Ghadda, le Français Jean-Pierre Mignard (Lysias Partners) s’est joint au collège d’avocats qui défend les autres sénateurs et les journalistes mauritaniens mis en examen pour corruption et placés sous contrôle judiciaire.