Succession, relations avec les voisins – maghrébins et sénégalais –, affaire Bouamatou, Sahara occidental, UMA, G5 Sahel… Le chef de l’État passe en revue tous les grands dossiers de l’heure. Sans mâcher ses mots.
La lutte contre les « Écoles Gülen », du nom de l’imam accusé par les autorités turques d’avoir fomenté le coup d’État de juillet 2016, figure en tête de l’agenda de Recep Tayyip Erdogan, actuellement en tournée en Afrique du Nord et de l’Ouest. Cemalettin Kani Torun, député AKP (parti au pouvoir), se félicite de voir que « les responsables africains se montrent coopératifs ».
Après Alger et Nouakchott, le président turc Recep Tayyip Erdogan devrait arriver ce mercredi soir à Dakar, dans le cadre de sa tournée africaine, prévue du 26 février au 2 mars. Fermeture des écoles Gülen, diplomatie économique… Focus sur les enjeux de cette tournée africaine.
L’opposant et militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid a été brièvement interrogé ce mardi par la Sûreté mauritanienne. Un épisode qui fait suite à trois journées de manifestations organisées à Nouakchott par son mouvement, l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA).
Le président français est attendu à Nouakchott d’ici à la fin juin 2018. Ce sera la première visite officielle d’un chef d’État français en Mauritanie depuis celle de Jacques Chirac, en 1997. Au centre des discussions : la lutte contre le terrorisme et le financement du G5 Sahel.
L’accord signé le 9 février entre la Mauritanie et le Sénégal permettra l’exploitation du gisement gazier offshore commun « Grand Tortue-Ahmeyim » (GTA) de 450 milliards de mètres cubes à partir de 2021.
Macky Sall est arrivé à Nouakchott jeudi 8 février pour une visite de deux jours à l’invitation de Mohamed Ould Abdelaziz. Sur le dossier de la pêche, qui envenime les relations entre le Sénégal et la Mauritanie, les deux chefs d’État ont affirmé leur volonté de signer un protocole d’accord « d’ici fin mars 2018.
La biographie d’Abou Hafs, ancien compagnon d’Oussama Ben Laden est une plongée dans l’évolution du jihadisme contemporain. Lancement de la guerre de la communication, positionnements géostratégiques sous couvert de décisions religieuses… Le Mauritanien a été témoin et acteur de la naissance du logiciel jihadiste.
Exilé depuis 2010, Mohamed Ould Bouamatou a assuré des postes à ses proches au sein de la Générale de banque de Mauritanie (GBM). Cette société est le fleuron du groupe Bouamatou SA (BSA) dont il est le fondateur.
Debout sur un trottoir du marché de Nouakchott, le cambiste Nejib Ould Sidi se frotte les mains: la demande de devises explose en Mauritanie depuis l’annonce de la mise en circulation de nouveaux billets de la monnaie nationale, l’ouguiya.
Dans son dernier ouvrage, paru fin novembre à Londres, le professeur et ancien ministre mauritanien présente le mouvement terroriste comme une organisation moderne qui se nourrit de la violence contemporaine.
Les Mauritaniens vont devoir s’adapter à un changement de leur étalon monétaire : le 1er janvier 2018, une ouguiya « améliorée » comportant un zéro de moins sera mise en circulation avec de nouveaux billets et de nouvelles pièces. Une réforme qui n’est pas censée changer quoi que ce soit à la valeur de la monnaie.
La brouille diplomatique entre Rabat et Nouakchott serait-elle sur le point de se terminer ? La décision de Mohamed Ould Abdelaziz de nommer un ambassadeur à Rabat, poste laissé vacant ces cinq dernières années, indique un pas de plus vers le réchauffement de relations entre les deux pays.
Cinq opposants mauritaniens ont été condamnés jeudi à trois mois de prison avec sursis après avoir participé la semaine dernière à une marche pendant laquelle avait été brandi l’ancien drapeau national.
À l’issue d’une réunion de soutien au G5 Sahel ce mercredi à la Celle Saint-Cloud, en banlieue parisienne, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle soutenait la mise en place de la force conjointe de l’organisation sahélienne à hauteur de 100 millions de dollars. De leur côté, les Émirats arabes unis donneront 30 millions de dollars.
Au lendemain du sommet de Paris sur le climat qui s’est ouvert ce mardi, une réunion à la Celle Saint-CLoud, en région parisienne, réunira le président français, les membres du G5 Sahel ainsi que la chancelière allemande, le Premier ministre italien, le ministre saoudien des Affaires étrangères et le président de la Commission de l’UA. Objectif : discuter du financement de la force conjointe antiterroriste.
Le Conseil de sécurité a adopté vendredi à l’unanimité une résolution autorisant les Casques bleus de la force de l’ONU déployée au Mali à apporter un soutien logistique et opérationnel à la force antijihadiste naissante G5-Sahel.
Le FMI prête 162,8 millions de dollars, dont 23,4 millions immédiatement décaissés, pour aider la Mauritanie dont l’économie a été mise à mal par la chute des cours du fer depuis 2014, à maîtriser sa dette.
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, est à la tête d’un colloque organisé en France, le 12 décembre prochain, sur le thème « G5 Sahel : une initiative régionale pour une nouvelle architecture de paix ? ».
C’est « par dépit » que ceux qui « ne sont plus aux commandes » de la Mauritanie « veulent réveiller la question de l’esclavage », affirmait début décembre le président Mohamed Ould Abdelaziz. Nommément visé, l’activiste mauritanien Biram Dah Abeid lui répond.
C’est à une attaque en règle contre les anti-esclavagistes mauritaniens – qui font grand bruit dans le pays comme à l’étranger – que le président Mohamed Ould Abdelaziz s’est livré, samedi 2 décembre, au cours d’une rencontre avec la presse à Tichitt, à l’occasion du 7e Festival des villes anciennes.
Loin du Conseil d’État, qu’il a réintégré, Michel Sapin, l’ex-ministre français de l’Économie et des Finances, s’est rendu début novembre en Mauritanie.
Le gouvernement mauritanien a adopté un projet de loi qui durcit la législation contre les auteurs d’apostasie et de blasphèmes, a indiqué vendredi 17 novembre l’agence officielle AMI. Une décision qui fait suite à la conversion de la condamnation à mort d’un blogueur en peine de prison de deux ans le 9 novembre dernier.
La ministre française des Armées était à Dakar au Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique. Mise en place de la force conjointe du G5 Sahel, évolution de l’opération Barkhane, lutte contre le terrorisme… Florence Parly répond aux questions de Jeune Afrique.