Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), en visite mardi au Burkina Faso pour présenter ses condoléances à son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et au peuple du Burkina Faso après l’attaque terroriste de la nuit du dimanche 13 au lundi 14 août à Ouagadougou, a réaffirmé la nécessité d’unir les forces régionales contre le terrorisme.
L’opposition radicale s’était d’abord prononcée en faveur du non au référendum constitutionnel du 5 août, qui prévoyait une série de réformes (régionalisation, suppression du Sénat, modification du drapeau national).
Selon les résultats annoncés dimanche, le « oui » l’a largement emporté au référendum constitutionnel qui s’était tenu la veille dans un climat tendu, ce qui constitue pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz une nette victoire que l’opposition refuse de reconnaître.
Le référendum voulu par Mohamed Ould Abdelaziz se tient le 5 août en Mauritanie. Entre le oui, le non, le boycott et l’abstention, les résultats comme la réussite de l’opération ne sont pas garantis.
La ministre française des Armées, Florence Parly, et son homologue allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, ont affirmé mardi 1er août à Bamako l’engagement de leurs deux pays à élargir le soutien à la création d’une force anti-jihadiste du G5 Sahel. Elles étaient ensemble lundi 31 juillet au Niger. La veille, Florence Parly s’est rendue seule au Tchad.
Les parlementaires de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao, 15 pays), de la Mauritanie et du Tchad ont affirmé samedi vouloir limiter à trois le nombre d’enfants par femme afin de faire baisser de moitié, d’ici 2030, le taux de fécondité le plus élevé au monde.
Les activités du groupe pétrolier Total ont été paralysées par deux grèves lancées en Mauritanie et au Congo-Brazzaville. Si la direction congolaise du groupe a annoncé la fin de la grève dans le pays, les négociations en Mauritanie semblent, elles, bloquées.
Plusieurs milliers de Mauritaniens ont manifesté samedi à Nouakchott contre le référendum du 5 août sur une révision de la Constitution, à l’appel d’une coalition de l’opposition menant campagne pour un « boycottage actif » du scrutin, a constaté l’AFP.
Le président français Emmanuel Macron a promis dimanche à Bamako d’aider les pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) à obtenir des financements pour leur force conjointe, mais les a exhortés à en démontrer l’efficacité face aux jihadistes.
Les chefs d’État du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), avec le président français Emmanuel Macron, se réunissent dimanche à Bamako pour concrétiser leur projet de force conjointe contre les groupes jihadistes, qui reste à financer.
Les chefs d’États des pays du G5 Sahel se rencontrent dimanche 2 juillet à Bamako pour peaufiner les modalités de mise en place d’une force conjointe de 10 000 hommes pour combattre les groupes terroristes qui sévissent dans la région. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, revient pour JA sur les enjeux de ce sommet.
Les chefs d’État des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) se réunissent dimanche 2 juillet à Bamako. Principal enjeu de ce sommet : la mise sur pied d’une force conjointe anti-terroriste, annoncée depuis des mois.
En se rendant à Bamako, le 2 juillet 2017, pour assister à un sommet du G5 Sahel avec le Malien IBK, le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Tchadien Idriss Déby Itno, le Français Emmanuel Macron va sans doute adresser deux messages : l’un à Donald Trump, via son représentant à Bamako, et l’autre à IBK.
L’association Slice up, parrainée par l’actrice Aïssa Maïga, entend former des blogueurs au journalisme numérique afin que l’actualité du continent soit relayée par les premiers concernés : les Africains eux-mêmes.
Selon le rapport présenté à l’ONU par Philip Alston, le rapporteur spécial sur les droits de l’Homme et l’extrême pauvreté en Mauritanie, il est difficile de connaitre le nombre exact d’esclaves en Mauritanie. Le sujet est pourtant régulièrement dénoncé par des associations locales.
Un rapport de l’ONU pointe l’extrême pauvreté dans laquelle vivent les trois quarts de la population et l’exclusion qui frappe les Haratines. Mais les cercles du pouvoir persistent dans le déni…
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce mercredi 21 juin, à l’unanimité, une résolution saluant le déploiement d’une force africaine pour combattre les jihadistes dans la région du Sahel. Le projet de résolution, élaboré par la France, a été accepté par la totalité des quinze membres du Conseil, après que Paris et Washington sont parvenu à trouver un accord sur son contenu.
Les pays membres du G5 Sahel ont annoncé début juin qu’ils allaient doubler les effectifs de leur forces conjointe, les faisant passer de 5 000 à 10 000. Leurs partenaires occidentaux se demandent où ils comptent trouver les fonds nécessaires.
Après l’introduction de la biométrie en RDC, le passeport congolais est devenu l’un des plus onéreux du monde. Mais même à 164 euros pièce, ce n’est pas le le plus cher d’Afrique !
Approuvé par l’Assemblée nationale, rejeté par le Sénat, le projet de révision constitutionnelle sera bien soumis à référendum le 15 juillet. Mais le débat continue de faire rage.
La disparition, le 5 mai, d’Ely Ould Mohamed Vall bouleversera-t-elle les rangs de l’opposition et, plus largement, ceux des candidats à la prochaine présidentielle ?
Ancien conseiller spécial de Blaise Compaoré et ex-négociateur de l’ombre dans plusieurs dossiers relatifs à des prises d’otages au Sahel, le Mauritanien Moustapha Limam Chafi, 56 ans, qui vit en exil entre Rabat et Abidjan depuis la chute de l’ancien président burkinabè, fin octobre 2014, réapparaît après un long silence.
La Mauritanie vient de signer un accord avec la communauté économique des États d’Afrique de l’ouest prévoyant un retour de Nouakchott dans la zone de libre échange ouest-africaine.
Le cœur de la Mauritanie penche plutôt du côté des Sahraouis, dont elle a reconnu la République. Mais ses dirigeants successifs jouent les équilibristes, pris en tenaille entre le Maroc et l’Algérie.
Si le dialogue n’existe pas entre l’Algérie et le Maroc, les diplomates continuent de s’activer en coulisses pour trouver une solution au conflit. Tour d’horizon des parties en présence…
Au sud de Guerguerat, au milieu du no man’s land qui sépare les postes-frontières marocains et mauritaniens, cela fait trois mois que les soldats du Front polisario et les militaires marocains se font face, l’arme au pied. Reportage.
En visite ce dimanche à Djibouti, le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, a exprimé publiquement son souhait de voir la France continuer à mener le combat contre les réseaux extrémistes dans la région du Sahel.
Malgré la traque acharnée des services de renseignements français, américains et ouest-africains, les groupes islamistes sont toujours actifs dans la sous-région du Sahel. Et se paient même le luxe de narguer les autorités.