Non, la Mauritanie ne se porte pas aussi bien que le président Abdelaziz le dit durant ses tournées dans les wilayas, et la crise née de la chute des cours du minerai de fer et de l’or n’a pas fini de faire des dégâts dans l’économie et dans le corps social.
Le géant pétrolier britannique BP a annoncé lundi avoir trouvé un accord avec le groupe américain Kosmos Energy pour une prise de participation dans l’exploration gazière au large du Sénégal et de la Mauritanie.
« Mon pays est une perle discrète », disait le poète et linguiste Ousmane Moussa Diagana de la Mauritanie qui, telle une perle, est un croisement entre l’eau du fleuve Sénégal et le sable du Sahara. Mais la Mauritanie recèle une perle ô combien plus discrète encore : sa littérature féminine francophone.
On l’avait presque oubliée. Ses premières nouvelles (Almoudo mon frère, Moun, etc.) ont été publiées dans les années 1980 par de prestigieuses revues telles que L’Afrique Littéraire et Les Dossiers de l’Aquitaine, mais pendant longtemps, Kadiata Sall a préféré mettre l’écriture de côté.
Un prénom, tout simplement. C’est ainsi que signe la plus iconoclaste et la plus prolifique des auteures d’origine mauritanienne. Certains disent d’elle qu’elle est provocatrice. D’autres préfèrent éluder le sujet : « Ah, non ! Elle, elle n’est pas mauritanienne ! »
Elle dit dormir en France, mais vivre en Mauritanie. L’écriture a cette incroyable faculté de lui donner le don d’ubiquité. Ses identités plurielles, elle les écrit et en parle sans se lasser.
Comme beaucoup de ses compatriotes, Sektou Mint Mohamed Vall est née sous une tente. Mais c’est en suivant son père, fonctionnaire de l’État, qu’elle se familiarise avec la mobilité, la lecture et l’envie d’écrire.
Professeure de sciences naturelles et directrice des études dans un collège de Nouakchott, comme nombre de ses compatriotes, Aïchetou Mint Ahmedou est une Bédouine devenue urbaine.
Si les chiffres étayant une détestable survivance du passé font défaut, les discriminations que subissent les populations négro-africaines sont une réalité tangible.
Des peines réduites ont été prononcées vendredi au procès en appel de 13 militants anti-esclavagistes mauritaniens jugés pour participation à une manifestation violente contre l’évacuation forcée d’un bidonville. Trois seulement resteront en prison, a-t-on appris de source judiciaire.
Vingt ans de prison ont été requis ce mercredi contre des militants anti-esclavagistes mauritaniens. Ils étaient jugés en appel à Zouerate (Nord) pour participation à une manifestation violente contre l’évacuation forcée d’un bidonville en juin dernier.
À l’issue du dialogue national inclusif rassemblant la majorité et une partie de l’opposition, le président Mohamed Ould Abdelaziz a réaffirmé sa décision de ne pas briguer un troisième mandat.
Une plainte visant de hauts responsables mauritaniens, accusés de tortures à l’encontre de militants anti-esclavage et actuellement jugés en Mauritanie, a-t-on appris auprès de leur ONG, Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA).
Des chefs religieux musulmans mauritaniens ont appelé dimanche à exécuter la sentence contre un blogueur, condamné à mort – initialement pour « apostasie », faits ensuite requalifiés en « mécréance » – alors que la Cour suprême doit examiner mardi le dossier de repentir, selon la défense.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Nouakchott à l’appel de partis d’opposition contre de prochaines modifications constitutionnelles en Mauritanie.
Le dernier détenu mauritanien de la prison militaire américaine de Guantanamo a été libéré et ramené dans son pays ce lundi. Il a retrouvé sa famille après 14 ans de détention. Il s’agit de Mohamedou Ould Slahi, auteur du livre « Carnets de Guantanamo ».
L’avocat belge d’origine ivoirienne Simplice Zokou Seri, du cabinet belge Phoenix Law, assure désormais la défense de Sidi Mohamed Ould Haidalla, le fils de l’ancien président mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla (1980-1984).
L’image est archaïque et semble venue d’une époque révolue. Des hommes appelés à servir d’autres sans avoir le droit de partager le repas de ceux qui se prétendent leurs maîtres.
La start-up fondée par Mariem Kane et Dahaba Djibril Diagana se rêve en technopole des jeunes pousses en Mauritanie. La plateforme accueille déjà cinq projets résolument tournés vers l’utilisation des technologies de l’information et de communication.
Le fonds d’investissement français Investisseurs et Partenaires (I&P), spécialisé dans l’accompagnement des PME en Afrique subsaharienne, cède les actions qu’il détenait chez le sénégalais Duopharm et le mauritanien CDS.
Le gouvernement mauritanien a interdit aux administrations du pays de passer des annonces dans la presse nationale. Les journaux dénoncent une mesure qui étouffe encore un peu plus un secteur sinistré économiquement.
Ousmane Dembélé a été sélectionné pour la première fois en équipe de France pour les deux prochains matchs des Bleus face à l’Italie, jeudi en amical, puis la Biélorussie cinq jours plus tard, en éliminatoires du Mondial 2018. Une ascension fulgurante pour le jeune attaquant.
Dans un communiqué diffusé dimanche, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, exhorte le Maroc et le Polisario à cesser toute action risquant de mener à une escalade militaire aux frontières de la Mauritanie.
Les avocats des 13 militants anti-esclavagistes mauritaniens actuellement détenus à Nouakchott ont protesté jeudi contre un projet de transfèrement de leurs clients à Nouadhibou (nord), demandé par le parquet. Ils y voient une tentative pour la justice de leur rendre la tâche difficile lors du procès en appel.
Artisan de la transition démocratique en Mauritanie, cet ex-putschiste, qui se pose en farouche adversaire du régime, fourbit ses armes en vue de la prochaine présidentielle.
Les avocats de 13 militants de l’ONG anti-esclavagiste mauritanienne IRA, condamnés à des peines de 3 à 15 ans de prison ferme, vont pouvoir interjeter appel, la cour ayant finalement accepté de recevoir leur recours, a affirmé vendredi la défense.
En réaction à la lourde condamnation judiciaire de treize militants de son organisation, le leader anti-esclavagiste, Biram Ould Dah Abeid dénonce un procès politique. Il annonce un vaste lobbying international, y compris en Afrique, contre le régime de Mohamed Ould Abdelaziz.
La justice mauritanienne a condamné jeudi 13 militants de l’ONG anti-esclavagiste mauritanienne IRA, accusés notamment d' »usage de la violence », à des peines allant de trois à quinze ans de prison ferme.