La situation humanitaire au Nord-Mali s’aggrave. Selon la Croix Rouge, 500 000 personnes seraient aujourd’hui incapables de subvenir seules à leurs besoins. En cause : les pénuries alimentaires, l’effondrement des structures politiques et l’insécurité dans la région.
En cédant sa filiale Mattel, Tunisie Télécom signe la fin de son aventure africaine. En dépit des performances modestes de l’opérateur, le français Orange et le marocain Inwi sont en lice pour son rachat.
La Coordination de l’opposition démocratique (COD, dix partis) a décidé de se faire entendre. Le 1er novembre elle a tenu son premier meeting, depuis que le président Mohamed Ould Abdelaziz a été victime d’un tir « par erreur », le 13 octobre. La COD, qui réclame le départ du chef de l’État depuis le début de l’année dernière, a dénoncé le vide politique à la tête du pays et appelé à une transition démocratique.
Messaoud Ould Boulkheir est en colère. Lui, le président de l’Assemblée nationale, n’a pas pu obtenir de visa pour la France afin de se rendre au chevet du président Mohamed Ould Abdelaziz.
Mohamed Ould Abdelaziz, blessé par erreur par une patrouille militaire… qui n’a fait qu’exécuter ses ordres. En convalescence à Paris, le président mauritanien pourrait rentrer à Nouakchott le 31 octobre ou le 1er novembre. Retour sur les circonstances d’une fusillade qui n’a peut-être pas livré tous ses secrets.
Le 25 octobre, à la Bourse du commerce de Paris, le gouvernement mauritanien a réuni des dizaines d’hommes d’affaires français lors de la « Journée économique » du pays. Le même jour était inaugurée la troisième édition de l’exposition « La Mauritanie à Paris ».
Dans la soirée du jeudi 25 octobre, le président Mohamed Ould Abdelaziz a adressé depuis Paris un message aux Mauritaniens, à l’occasion de l’Aïd-el-Kébir. Selon nos informations, aucune date de retour à Nouakchott n’est fixée pour le moment.
Des hommes en uniformes de l’armée malienne auraient tué plusieurs civils touaregs à Diabali (centre du Mali), rapporte l’AFP, mercredi 24 octobre, en citant des sources concordantes à Bamako, Nouakchott et Ouagadougou.
Fruit de plusieurs dizaines d’entretiens avec les leaders de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), les principaux responsables de la société civile et des représentants du patronat, le projet de gouvernement d’union nationale de Messaoud Ould Boulkheir propose notamment la tenue d’un débat réunissant tous les acteurs politiques
Selon nos informations, après avoir été blessé par balle à l’abdomen et avoir été soigné à Paris, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz est sorti de l’hôpital, mardi 23 octobre en fin d’après-midi. Il compte regagner prochainement Nouakchott.
Il s’appelle El Hadj Ould H’moudi. Il a 28 ans et est lieutenant de l’armée de l’air mauritanienne. Dans une interview à la télévision nationale, le 21 octobre, il a précisé les circonstances qui l’ont amené à tirer « par erreur » sur le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz. Voici sa version.
Dans un entretien à bâtons rompus avec J.A., quelques heures avant de s’envoler pour sa première tournée sur le continent, le président français évoquait l’Afrique subsaharienne, qu’il s’apprêtait à découvrir, et le Maghreb, dont il est plus familier. Confidences d’un homme curieux et attentif.
Blessé par balle(s) dans la soirée du samedi 13 octobre, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a été opéré à Nouakchott avant d’être transféré à l’hôpital militaire de Percy, près de Paris, où il est toujours hospitalisé. Alors que les circonstances dans lesquelles les coups de feu ont été tirés sont encore floues, de même que les informations sur la ou les blessures du président mauritanien, les nouvelles concernant son état de santé sont plutôt rassurantes.
Blessé par balle samedi soir lors d’un incident impliquant son armée, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a été hospitalisé près de Paris pour des soins complémentaires après avoir été opéré, avec succès selon lui,à Nouakchott.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a été blessé samedi par balle, a été opéré à l’hôpital militaire de Nouakchott et doit être évacué dimanche vers Paris pour des soins complémentaires, a affirmé à l’AFP une source sécuritaire.
Les dirigeants des pays du Sud de la Méditerranée se sont attachés à rassurer leurs homologues sur l’état de la démocratie dans leurs pays et appeler de leurs voeux une plus ample coopération, à l’occasion du sommet du Dialogue 5+5 vendredi à Malte.
L’Autralie, qui brigue un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies en 2013-2014, intensifie son lobbying auprès des pays africains susceptibles de faire basculer le vote.
Le président tunisien Moncef Marzouki s’est inquiété, mardi 2 octobre, de l’influence grandissante du mouvement jihadiste en Afrique du Nord. « Il y a un problème sécuritaire qui menace toute la région du Maghreb arabe », a-t-il déclaré, depuis New York, au journal saoudien « Al-Hayat », basé à Londres.
L’ancien ministre des Affaires étrangères du Ghana, Mohamed Ibn Chambas, semble tenir la corde pour le rôle d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour la région du Sahel et la crise au Mali.
Liban, Égypte, Soudan, Tunisie, Yémen, Pakistan… Dans la foulée de l’attaque du consulat américain de Benghazi, le 11 septembre, qui a entraîné la mort de quatre fonctionnaires américains, dont l’ambassadeur Christopher Stevens, de nombreuses manifestations – plus ou moins violentes – étaient en cours dans l’après midi du vendredi 14 septembre. Toujours pour protester contre le film anti-musulmans « Innocence of Muslims ». On compte six morts à travers le monde.
Bamako a dépêché une équipe d’enquêteurs à Diabali pour tenter de faire toute la lumière sur le massacre de 16 prédicateurs désarmés, dont huit Mauritaniens, ainsi que leur chauffeur, dans la nuit de samedi 8 septembre. À Nouakchott, l’affaire passe très mal.
Alors que la moitié des prédicateurs qui ont succombé aux balles de l’armée malienne, dans la nuit de samedi 8 à dimanche 9 septembre, sont des ressortissants mauritaniens, Nouakchott dénonce un « assassinat collectif » et réclame une « enquête indépendante » afin que lumière soit faite sur ce « crime odieux ».
Seize prédicateurs maliens et mauritaniens, membres présumés de la secte Dawa, ont été tués par l’armée malienne à Diabali, dans le centre du Mali. Ils auraient refusé de s’arrêter à un contrôle routier.
Un site privé mauritanien d’informations a publié samedi une vidéo montrant quatre Français otages d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique, qui appellent tous à négocier pour leur libération, vidéo tournée fin août selon un des otages et diffusée à huit jours du deuxième anniversaire de leur rapt au Niger.
S’exprimant à l’occasion du Congrès international sur la violence contre les femmes à Casablanca, au Maroc, la chercheuse mauritanienne Aïcha Bah Bah s’est notamment attardée sur le drame de l’excision qui touche les femmes de son pays.