La troisième « Rencontre des blogueurs arabes » aura lieu à Tunis du 3 au 6 octobre. L’occasion pour eux d’échanger leur expertise pour renforcer les liens qui les unissent et faire avancer la lutte contre les gouvernements répressifs et autoritaires.
En 2009 et 2010, six télégrammes de l’ambassade américaine à Paris, révélés par WikiLeaks, évoquent le rôle de Robert Bourgi dans les affaires africaines. Morceaux choisis.
Les violents affrontements qui ont opposé, du 7 au 11 septembre, dans le nord-ouest du Mali, deux bandes de trafiquants de drogue – et qui se sont soldés par au moins cinq morts – sont le reflet de la compétition acharnée entre « filière saharienne » et « filière sahélienne » dans le no man’s land des frontières avec l’Algérie et le Niger.
Les pays de la région redoutent que les arsenaux libyens tombent entre les mains des terroristes d’Aqmi et des trafiquants de tout poil. Autre effet collatéral de la crise, le sort déplorable réservé par les rebelles aux migrants subsahariens.
Le général Carter Ham, chef du commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom) entend bien mener une lutte sans relâche contre le terrorisme. Il a appelé hier à une meilleure coopération de l’Afrique pour lutter contre les extrémistes et a précisé à des journalistes américains qu’il fallait « se préparer à l’émergence possible d’un réseau de terroristes sur le continent qui prendrait pour cible la région et les États-Unis ».
Le câble daté du 3 mars 2009 (09OUAGADOUGOU135) relate un entretien téléphonique entre Blaise Compaoré et l’ambassadrice américaine au Burkina Faso, Jeanine Jackson, qui fait ses adieux au pays. Traduction de certains passages du document.
La forêt de Wagadou, située à la frontière entre le Mali et la Mauritanie, est à nouveau investie par des combattants d’Aqmi. Un retour en force qui contraint les populations riveraines à fuir la zone. Ces dernières craignent de se retrouver au milieu de tirs croisés entre les forces militaires régulières et les djihadistes.
Durant deux jours, Alger accueille une conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme au Sahel. Objectif : renforcer la coopération entre ses participants face à une menace grandissante. Pourtant, derrière la volonté commune, chacun privilégie ses intérêts.
La crise libyenne a créé une menace supplémentaire au Sahel, déjà confronté au terrorisme et au crime organisé, avec la circulation d’armes et l’exode massif des ressortissants provenant de ce pays, selon un ministre algérien, Abdelkader Messahel. Une conférencerégionale de deux jours est organisée à Alger les 6 et 7 septembre sur ce problème.
L’organisation anti-esclavagiste mauritanienne IRA a dénoncé vendredi des « crimes et violences racistes » visant des Libyens noirs et des migrants d’Afrique subsaharienne en Libye depuis le début, mi-février, de l’insurrection ayant renversé le régime de Mouammar Kadhafi.
Les quatre otages français enlevés en septembre 2010 au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et détenus dans le Sahel « se portent bien » et les « négociations se poursuivent » pour leur libération, a déclaré dimanche un médiateur à l’AFP.
Les liens probables entre la secte islamiste nigériane Boko Haram et Aqmi inquiètent les observateurs. L’arc du terrorisme est-il en train de se consolider de la Mauritanie à la Somalie, en passant par l’Algérie et le Nigeria ?
Le report des élections législatives, sénatoriales et municipales a été annoncé jeudi par le pouvoir, et devrait permettre la tenue d’un dialogue politique avec l’opposition.
Sortant de leur réserve, plusieurs pays africains ont enfin pris la décision de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme autorité légitime en Libye.
Des partis de l’opposition mauritanienne ont réclamé mardi le report des élections législatives et municipales prévues en octobre. En cause : le manque de transparence dans la préparation de ces deux élections.
Donnée complètement « propre » par les militaires maliens et mauritaniens jusqu’à une date récente, la forêt de Wagadou est plus que jamais occupée par AQMI. Un retour spectaculaire dû à l’aspect stratégique de la zone pour le combat des islamistes.
Ils étaient plusieurs centaines à Paris, samedi, pour manifester leur colère contre le recensement en Mauritanie. S’ils n’en contestent pas le principe, ils jugent qu’il pourrait servir à exclure une partie des Négro-Mauritaniens de la nationalité mauritanienne.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a déclaré que son pays refusait le « diktat du terrorisme » d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et entendait y faire face avec une force de frappe « renforcée », au cours d’un débat sur la télévision publique vendredi soir.
Après Casablanca, Ouagadougou et Tunis, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) organisait la 4e édition de son école d’été dans la capitale mauritanienne, du 19 au 24 juillet. Au programme, les migrations internationales.
Lundi dans la plupart des pays musulmans, et mardi au Maroc, le ramadan 2011 commence alors que la famine menace l’Afrique de l’Est. Un contexte difficile qui renvoie le croyant à son devoir de solidarité avec les plus pauvres – soit à la signification première du mois sacré de l’islam.
En campagne pour les législatives en Mauritanie, le président de l’Assemblée nationale et de l’Alliance populaire progressiste (APP) achève une tournée à l’intérieur du pays. Que lui inspire le « printemps arabe » ? Quelles sont ses relations avec le chef de l’État et avec les autres leaders de l’opposition ? Entretien.
Lors d’une opération effectuée conjointement avec l’armée mauritanienne, les troupes maliennes ont repris mardi le contrôle de la forêt du Wagadou, à la frontière entre les deux pays.
C’est la Mauritanie qui a donné l’assaut à un camp d’islamistes armés, le 24 juin. Bamako n’a été prévenu que quelques heures avant le lancement de l’opération… sur son propre territoire.
Contrairement au bilan fait par l’armée de la Mauritanie après un raid contre la base d’Aqmi, un communiqué signé par ce groupe terroriste fait état de 20 morts côté mauritanien.
Kadhafi n’était pas là, mais ses pairs n’ont parlé que de lui lors de la 17e Conférence des chefs d’État du continent, les 30 juin et 1er juillet. L’adoption d’un plan de sortie de crise en Libye était au cœur des travaux. Récit de débats mouvementés.
La direction de la sûreté de la compagnie aérienne Air France a pris très au sérieux les récentes alertes de la DGSE (services de renseignements français) quant à la circulation en zone sahélienne de missiles antiaériens portables en provenance des arsenaux libyens.