La forêt de Wagadou, située à la frontière entre le Mali et la Mauritanie, est à nouveau investie par des combattants d’Aqmi. Un retour en force qui contraint les populations riveraines à fuir la zone. Ces dernières craignent de se retrouver au milieu de tirs croisés entre les forces militaires régulières et les djihadistes.
Durant deux jours, Alger accueille une conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme au Sahel. Objectif : renforcer la coopération entre ses participants face à une menace grandissante. Pourtant, derrière la volonté commune, chacun privilégie ses intérêts.
La crise libyenne a créé une menace supplémentaire au Sahel, déjà confronté au terrorisme et au crime organisé, avec la circulation d’armes et l’exode massif des ressortissants provenant de ce pays, selon un ministre algérien, Abdelkader Messahel. Une conférencerégionale de deux jours est organisée à Alger les 6 et 7 septembre sur ce problème.
L’organisation anti-esclavagiste mauritanienne IRA a dénoncé vendredi des « crimes et violences racistes » visant des Libyens noirs et des migrants d’Afrique subsaharienne en Libye depuis le début, mi-février, de l’insurrection ayant renversé le régime de Mouammar Kadhafi.
Les quatre otages français enlevés en septembre 2010 au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et détenus dans le Sahel « se portent bien » et les « négociations se poursuivent » pour leur libération, a déclaré dimanche un médiateur à l’AFP.
Les liens probables entre la secte islamiste nigériane Boko Haram et Aqmi inquiètent les observateurs. L’arc du terrorisme est-il en train de se consolider de la Mauritanie à la Somalie, en passant par l’Algérie et le Nigeria ?
Le report des élections législatives, sénatoriales et municipales a été annoncé jeudi par le pouvoir, et devrait permettre la tenue d’un dialogue politique avec l’opposition.
Sortant de leur réserve, plusieurs pays africains ont enfin pris la décision de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme autorité légitime en Libye.
Des partis de l’opposition mauritanienne ont réclamé mardi le report des élections législatives et municipales prévues en octobre. En cause : le manque de transparence dans la préparation de ces deux élections.
Donnée complètement « propre » par les militaires maliens et mauritaniens jusqu’à une date récente, la forêt de Wagadou est plus que jamais occupée par AQMI. Un retour spectaculaire dû à l’aspect stratégique de la zone pour le combat des islamistes.
Ils étaient plusieurs centaines à Paris, samedi, pour manifester leur colère contre le recensement en Mauritanie. S’ils n’en contestent pas le principe, ils jugent qu’il pourrait servir à exclure une partie des Négro-Mauritaniens de la nationalité mauritanienne.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a déclaré que son pays refusait le « diktat du terrorisme » d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et entendait y faire face avec une force de frappe « renforcée », au cours d’un débat sur la télévision publique vendredi soir.
Après Casablanca, Ouagadougou et Tunis, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) organisait la 4e édition de son école d’été dans la capitale mauritanienne, du 19 au 24 juillet. Au programme, les migrations internationales.
Lundi dans la plupart des pays musulmans, et mardi au Maroc, le ramadan 2011 commence alors que la famine menace l’Afrique de l’Est. Un contexte difficile qui renvoie le croyant à son devoir de solidarité avec les plus pauvres – soit à la signification première du mois sacré de l’islam.
En campagne pour les législatives en Mauritanie, le président de l’Assemblée nationale et de l’Alliance populaire progressiste (APP) achève une tournée à l’intérieur du pays. Que lui inspire le « printemps arabe » ? Quelles sont ses relations avec le chef de l’État et avec les autres leaders de l’opposition ? Entretien.
Lors d’une opération effectuée conjointement avec l’armée mauritanienne, les troupes maliennes ont repris mardi le contrôle de la forêt du Wagadou, à la frontière entre les deux pays.
C’est la Mauritanie qui a donné l’assaut à un camp d’islamistes armés, le 24 juin. Bamako n’a été prévenu que quelques heures avant le lancement de l’opération… sur son propre territoire.
Contrairement au bilan fait par l’armée de la Mauritanie après un raid contre la base d’Aqmi, un communiqué signé par ce groupe terroriste fait état de 20 morts côté mauritanien.
Kadhafi n’était pas là, mais ses pairs n’ont parlé que de lui lors de la 17e Conférence des chefs d’État du continent, les 30 juin et 1er juillet. L’adoption d’un plan de sortie de crise en Libye était au cœur des travaux. Récit de débats mouvementés.
La direction de la sûreté de la compagnie aérienne Air France a pris très au sérieux les récentes alertes de la DGSE (services de renseignements français) quant à la circulation en zone sahélienne de missiles antiaériens portables en provenance des arsenaux libyens.
Les chefs d’états africains réunis en sommet à Malabo ont difficilement adopté vendredi un accord-cadre proposé aux parties libyennes prévoyant notamment que le leader libyen Mouammar Kadhafi devait être écarté des négociations pour sortir son pays de la crise et une « force de maintien de la paix ».
Les dirigeants africains présents au 17e sommet de l’UA ont débattu sur le sort de Mouammar Kadhafi, mais n’ont pas encore trouvé d’accord quant à son éventuel départ. Paris, qui a reconnu avoir livré des armes aux rebelles libyens, a assuré avoir informé le Conseil de sécurité de l’ONU de cette action.
La Banque africaine de développement (BAD) doit arrêter dans les mois à venir sa stratégie pour 2012-2016. Marquée par les révoltes en Afrique du Nord, l’institution – sous l’impulsion de son président, Donald Kaberuka – devrait élargir son champ d’action au-delà du seul jeu économique. Et se libérer de la tutelle des États.
Les crises ivoirienne et libyenne ont confirmé les défaillances d’une organisation profondément divisée. Mis en cause, le président de la Commission se défend, à l’occasion du 17e sommet de l’UA. Retour dans le détail sur le cas Jean Ping.
L’opération militaire lancée vendredi par la Mauritanie contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali se poursuivait dimanche et a déjà fait plusieurs morts, a-t-on appris de sources militaires et auprès des services de sécurité à Nouakchott et Bamako. Selon une source bien informée interrogée par jeuneafrique.com, une embuscade, tendue à des militaires mauritaniens qui auraient agi sans informer aucune autre autorité militaire, aurait fait « 30 morts ».
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont indiqué dimanche des chefs d’Etat africains, médiateurs de l’Union africaine (UA) dans la crise.
L’armée mauritanienne a affirmé avoir « entièrement détruit » vendredi lors d’un raid dans l’ouest du Mali un campement d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), laissant sur les lieux des corps de combattants, alors que des sources maliennes ont fait état d’un bilan lourd.