Les chefs d’états africains réunis en sommet à Malabo ont difficilement adopté vendredi un accord-cadre proposé aux parties libyennes prévoyant notamment que le leader libyen Mouammar Kadhafi devait être écarté des négociations pour sortir son pays de la crise et une « force de maintien de la paix ».
Les dirigeants africains présents au 17e sommet de l’UA ont débattu sur le sort de Mouammar Kadhafi, mais n’ont pas encore trouvé d’accord quant à son éventuel départ. Paris, qui a reconnu avoir livré des armes aux rebelles libyens, a assuré avoir informé le Conseil de sécurité de l’ONU de cette action.
La Banque africaine de développement (BAD) doit arrêter dans les mois à venir sa stratégie pour 2012-2016. Marquée par les révoltes en Afrique du Nord, l’institution – sous l’impulsion de son président, Donald Kaberuka – devrait élargir son champ d’action au-delà du seul jeu économique. Et se libérer de la tutelle des États.
Les crises ivoirienne et libyenne ont confirmé les défaillances d’une organisation profondément divisée. Mis en cause, le président de la Commission se défend, à l’occasion du 17e sommet de l’UA. Retour dans le détail sur le cas Jean Ping.
L’opération militaire lancée vendredi par la Mauritanie contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali se poursuivait dimanche et a déjà fait plusieurs morts, a-t-on appris de sources militaires et auprès des services de sécurité à Nouakchott et Bamako. Selon une source bien informée interrogée par jeuneafrique.com, une embuscade, tendue à des militaires mauritaniens qui auraient agi sans informer aucune autre autorité militaire, aurait fait « 30 morts ».
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont indiqué dimanche des chefs d’Etat africains, médiateurs de l’Union africaine (UA) dans la crise.
L’armée mauritanienne a affirmé avoir « entièrement détruit » vendredi lors d’un raid dans l’ouest du Mali un campement d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), laissant sur les lieux des corps de combattants, alors que des sources maliennes ont fait état d’un bilan lourd.
L’armée mauritanienne a « entièrement détruit » vendredi un campement d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en territoire malien lors d’un assaut au cours duquel quatre de ses hommes ont été blessés, a annoncé à l’AFP une source militaire mauritanienne.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade devient le premier chef d’État à se rendre dans la capitale des insurgés libyens depuis le début de la crise qui touche ce pays. Cette visite illustre le revirement d’une partie des chefs d’État du continent sur la possibilité pour Mouammar Kadhafi de rester en place.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade est arrivé à Paris mercredi pour une visite qui n’avait pas été annoncée. Il devait rencontrer le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé et évoquer la Libye.
Pour assurer la sécurité dans la bande sahélienne, les autorités maliennes ne se contentent pas du renforcement de la coopération militaire avec l’Algérie, la Mauritanie et le Niger.
Avec la mort d’Oussama Ben Laden, les djihadistes sahéliens ont perdu leur chef charismatique. Si certains prédisent leur affaiblissement progressif, dans l’immédiat, ils pourraient se radicaliser davantage.
Algérie, Mali, Mauritanie et Niger : les quatre pays ayant décidé d’unir leurs forces contre Aqmi au Sahel ont tenu vendredi une importante réunion à Bamako. Objectif : parvenir à mettre sur pied en dix-huit mois une force commune d’intervention.
L’arrivée du nigérian Dangote pourrait perturber un secteur jusque-là tenu par la Sococim et les Ciments du Sahel. Seules solutions : exporter ou s’installer directement dans des pays de la sous-région.
Trois mois après le début des soulèvements, l’élan révolutionnaire donne lieu à une vaste recomposition. Quels débouchés politiques ? Quelle place pour l’islam ? Quels sont les espaces de liberté à conquérir ? Les citoyens ont pris leur destin en main. Un bouleversement historique.
Le ministre malien des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maïga, craint que la mort d’Oussama Ben Laden ne provoque « une fuite en avant » et une « autoradicalisation » d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
La plupart des experts et responsables sont affirmatifs. Après la mort d’Oussama Ben Laden, les quatre otages français détenus au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pourraient subir les représailles de la nébuleuse salafiste.
Professeur de relations internationales et directeur de recherche en géopolitique à Euromed Management Marseille, Yahia Zoubir analyse pour jeuneafrique.com les enjeux de la lutte contre Aqmi à la lumière de la crise libyenne. Il estime notamment que l’augmentation des interventions occidentales au Sahel risque de renforcer l’idéologie djihadiste, pourtant mise à mal par les révolutions dans le monde arabe.
L’insurrection en Libye inquiète de plus en plus les pays du Sahel, convaincus qu’une partie de l’armement du colonel Mouammar Kadhafi est désormais entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Une situation qui pourrait faire de la région une véritable poudrière.
Laurent Gbagbo est sorti de son silence mardi soir, mais c’était pour affirmer à nouveau qu’une reddition était exclue à ce stade. D’intenses tirs à l’arme lourde ont repris à Abidjan à l’aube mercredi.
Il comptait sur la désunion des Arabes, sur la lâcheté des Occidentaux et sur le soutien de la Chine. C’est raté. Alors qu’il s’apprêtait à lancer un assaut décisif sur Benghazi, le « Guide » libyen a subi un terrible revers : le vote, au Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution autorisant le recours à la force… contre lui.
La rançon astronomique réclamée par Aqmi pour la libération de quatre otages français – 90 millions d’euros – a été refusée par la diplomatie française. D’autant que les djihadistes exigent également la libération de certains de leur frères d’armes.
Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, par la résolution du problème du Sahara occidental.
Si Ben Ali et Moubarak ont dû jeter l’éponge d’abord sous la pression de la rue, les réseaux sociaux en ligne ont joué un rôle clé dans la mobilisation des peuples et l’exportation de la révolution. Voyage au cœur d’une cyber-résistance aussi insaisissable qu’unitaire.