L’armée mauritanienne a « entièrement détruit » vendredi un campement d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en territoire malien lors d’un assaut au cours duquel quatre de ses hommes ont été blessés, a annoncé à l’AFP une source militaire mauritanienne.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade devient le premier chef d’État à se rendre dans la capitale des insurgés libyens depuis le début de la crise qui touche ce pays. Cette visite illustre le revirement d’une partie des chefs d’État du continent sur la possibilité pour Mouammar Kadhafi de rester en place.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade est arrivé à Paris mercredi pour une visite qui n’avait pas été annoncée. Il devait rencontrer le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé et évoquer la Libye.
Pour assurer la sécurité dans la bande sahélienne, les autorités maliennes ne se contentent pas du renforcement de la coopération militaire avec l’Algérie, la Mauritanie et le Niger.
Avec la mort d’Oussama Ben Laden, les djihadistes sahéliens ont perdu leur chef charismatique. Si certains prédisent leur affaiblissement progressif, dans l’immédiat, ils pourraient se radicaliser davantage.
Algérie, Mali, Mauritanie et Niger : les quatre pays ayant décidé d’unir leurs forces contre Aqmi au Sahel ont tenu vendredi une importante réunion à Bamako. Objectif : parvenir à mettre sur pied en dix-huit mois une force commune d’intervention.
L’arrivée du nigérian Dangote pourrait perturber un secteur jusque-là tenu par la Sococim et les Ciments du Sahel. Seules solutions : exporter ou s’installer directement dans des pays de la sous-région.
Trois mois après le début des soulèvements, l’élan révolutionnaire donne lieu à une vaste recomposition. Quels débouchés politiques ? Quelle place pour l’islam ? Quels sont les espaces de liberté à conquérir ? Les citoyens ont pris leur destin en main. Un bouleversement historique.
Le ministre malien des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maïga, craint que la mort d’Oussama Ben Laden ne provoque « une fuite en avant » et une « autoradicalisation » d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
La plupart des experts et responsables sont affirmatifs. Après la mort d’Oussama Ben Laden, les quatre otages français détenus au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pourraient subir les représailles de la nébuleuse salafiste.
Professeur de relations internationales et directeur de recherche en géopolitique à Euromed Management Marseille, Yahia Zoubir analyse pour jeuneafrique.com les enjeux de la lutte contre Aqmi à la lumière de la crise libyenne. Il estime notamment que l’augmentation des interventions occidentales au Sahel risque de renforcer l’idéologie djihadiste, pourtant mise à mal par les révolutions dans le monde arabe.
L’insurrection en Libye inquiète de plus en plus les pays du Sahel, convaincus qu’une partie de l’armement du colonel Mouammar Kadhafi est désormais entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Une situation qui pourrait faire de la région une véritable poudrière.
Laurent Gbagbo est sorti de son silence mardi soir, mais c’était pour affirmer à nouveau qu’une reddition était exclue à ce stade. D’intenses tirs à l’arme lourde ont repris à Abidjan à l’aube mercredi.
Il comptait sur la désunion des Arabes, sur la lâcheté des Occidentaux et sur le soutien de la Chine. C’est raté. Alors qu’il s’apprêtait à lancer un assaut décisif sur Benghazi, le « Guide » libyen a subi un terrible revers : le vote, au Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution autorisant le recours à la force… contre lui.
La rançon astronomique réclamée par Aqmi pour la libération de quatre otages français – 90 millions d’euros – a été refusée par la diplomatie française. D’autant que les djihadistes exigent également la libération de certains de leur frères d’armes.
Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, par la résolution du problème du Sahara occidental.
Si Ben Ali et Moubarak ont dû jeter l’éponge d’abord sous la pression de la rue, les réseaux sociaux en ligne ont joué un rôle clé dans la mobilisation des peuples et l’exportation de la révolution. Voyage au cœur d’une cyber-résistance aussi insaisissable qu’unitaire.
L’Italie a refusé l’entrée dans ses eaux territoriales à un ferry affrété par le Maroc pour rapatrier ses ressortissants en Libye. Le commandement du navire avait demandé l’autorisation d’entrer dans un port pour faire le plein de carburant.
Lors des réunions de l’UA qui se sont déroulées jeudi à Addis-Abeba, l’Union africaine (UA) a maintenu sa position sur la crise ivoirienne et réaffirmé la légitimité du président élu Alassane Ouattara. Les solutions politiques proposées par le panel de chefs d’État africains ont été vigoureusement rejetées par le camp Gbagbo.
C’est dans une ambiance très tendue que quatre membres du panel de l’UA – sans le Burkinabè Blaise Compaoré – sont arrivés à Abidjan, où de violents affrontements se déroulent entre partisans d’Alassane Ouattara et forces fidèles à Laurent Gbagbo. Les chefs d’État ont commencé leur visite par une rencontre avec le président sortant.
Cinq chefs d’Etat africains ainsi que des dirigeants des Nations unies et de l’Union africaine (UA), devaient se retrouver dimanche à Nouakchott pour étudier des propositions destinées à sortir la Côte d’Ivoire de la crise, qu’ils iront ensuite présenter lundi à Abidjan.
Un couvre-feu nocturne a été instauré à partir de vendredi soir pour trois jours en Côte d’Ivoire, selon un décret du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, publié à la veille de manifestations annoncées par les partisans de son rival Alassane Ouattara.
Psychanalyste, anthropologue des religions et philosophe algérien, Malek Chebel aujourd’hui établi en France a enseigné dans plusieurs universités à travers le monde, dont celle de Constantine. En marge de la 17e édition du Maghreb des livres à Paris, il a accepté de commenter pour jeuneafrique.com l’actualité brûlante qui secoue le monde arabe.