La multiplication des opérations menées par les salafistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le Nord embarrasse ATT et pollue la fin de son mandat.
Pour lutter contre le terrorisme qui gangrène la région sahélienne et favoriser son développement, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont investi Catherine Ashton de la mission de « définir une stratégie pour le Sahel pour le début de l’année prochaine ».
La tournée au Maghreb de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, s’achève au Maroc, où il a été reçu par le roi Mohammed VI et par les plus hautes autorités du royaume. Objectif : préparer le prochain round de négociations avec le Front Polisario.
Pour éviter de se retrouver dans le viseur des djihadistes, mais aussi pour apaiser l’Algérie, le président présente ses opérations militaires au Mali comme de simples ripostes sécuritaires.
Trois hommes, accusés d’avoir pris part à des activités d’Aqmi, ont été condamnés en Mauritanie. Ils étaient jugés dans le cadre du procès du groupe « Ansarou Allah » affilié à la nébuleuse salafiste.
Déçu par l’Europe, Ankara se tourne vers les rives sud de la Méditerranée. Mais à Rabat, Tunis ou Alger, la conquérante puissance industrielle inquiète.
L’interception d’un camion-citerne par Aqmi, en plein combat dans le désert malien, est utilisée par les services de sécurité algériens pour attaquer l’armée malienne sur son « incompétence » supposée.
Le haut fonctionnaire de 55 ans à la tête de l’Agence française de développement (AFD), Dov Zerah, préconise de recentrer les subventions sur 14 pays africains. Le point sur sa nouvelle stratégie… et sur les conditions de sa nomination.
Des membres de l’ex-rébellion touarègue qui a déstabilisé le Mali dans les années 1990 et au début des années 2000, se disent désormais prêts à participer à la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dont des unités sont implantées dans le nord de ce pays.
À Tamanrasset, le 26 septembre, l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger ont décidé de renforcer la coordination de leurs armées face à la menace djihadiste. Une mobilsation qui se concrétisera trois jours plus tard, par la création d’un centre commun de renseignement.
L’ancien ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, excellent connaisseur du Nord-Mali, devrait prochainement être nommé à un nouveau poste, pour mieux lutter contre Aqmi.
Après l’enlèvement des sept expatriés au Niger, le Mali s’est retrouvé, bien malgré lui, au cœur de l’offensive contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Retour sur une semaine qui secoué Bamako, en pleines festivités du cinquantenaire de l’indépendance.
Élue en mars 2009 à la présidence de l’Organisation de la femme arabe, la première dame de la Tunisie, Leïla Ben Ali, s’est beaucoup investie pour le rayonnement de l’OFA.
« La France n’a pas demandé officiellement l’aide du Mali » dans le dossier des sept otages enlevés au Niger mi-septembre a affirmé le président Amadou Toumani Touré dans un entretien au quotidien français « Le Figaro ».
Alors que la présidente d’Areva Anne Lauvergeon se rend au Niger, et qu’un centre de renseignement dédié à la lutte contre Aqmi a été créé à Alger, le groupe terroriste « communique ». En diffusant des images et un enregistrement des sept otages…
Les directions des services de sécurité de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger et du Mali, doivent se réunir mercredi à Alger pour mettre en place un centre commun de renseignement en matière de lutte contre le terrorisme, a-t-on appris de source diplomatique à Bamako.
À l’approche de la conférence des contributeurs au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le directeur exécutif de l’institution, Michel Kazatchkine, fait le point pour jeuneafrique.com sur les ressources nécessaires à sa mission. Interview.
Les cinq Français, le Malgache et le Togolais enlevés le 16 septembre dans le nord du Niger sont en vie d’après une source malienne proche du dossier qui en a informé Paris.
Bamako est souvent accusé de laxisme, par Alger notamment. Mais la réalité est un peu plus compliquée. Si Bamako laisse agir la Mauritanie au nord de son territoire, c’est en partie par crainte de voir resurgir la rébellion touarègue.
La libération des deux otages espagnols, c’est lui. Celle des canadiens, l’an dernier, c’est lui aussi. Le conseiller du président burkinabè Blaise Compaoré est l’intermédiaire avec l’émir Mokhtar Belmokhtar. Portrait d’un homme de l’ombre.
Craignant un scénario à la somalienne au Sahel, le chercheur français spécialiste du monde musulman et de l’Afrique pointe les limites de la lutte contre le terrorisme lancée par l’Occident.
Le Mali célébrait mercredi 22 septembre le cinquantenaire de son indépendance, en pleine crise des sept otages enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) il y a une semaine au Niger et transférés depuis sur le territoire malien.
Le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal ont signé un accord, sous l’égide de la Norvège, pour fixer leurs zones maritimes, potentiellement riches en pétrole et gaz.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué l’enlèvement des salariés d’Areva et de ses sous-traitants (cinq Français, un Togolais et un Malgache) capturés au Niger la semaine dernière.
Monter une opération militaire dans le Nord du Mali, où seraient retenus les sept otages, pourrait être extrêmement périlleux d’après les experts. L’Aqmi y a des avantages : connaissance du terrain, liens avec les populations locales et trafics.
Aqmi dénonce les pertes civiles engendrées selon lui par l’armée mauritanienne, présentée comme étant au service de la France dans le Sahel. Un procédé classique de guerre psychologique qui vise d’abord les populations locales.